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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 12:13

Supercherie coloniale

Chapitre 2

La Presse

(page 70 à 72)

"Analyse critique de ce discours

La démonstration du rôle de la presse dans la naissance d’une culture coloniale française et dans la transmission éventuelle de stéréotypes coloniaux répétés et définis à la France d’aujourd’hui est loin d’être faite, pour ne pas dire inexistante.

Alors que la presse a été un des supports constants de l’information et de la culture des Français tout au long de la période coloniale, avec ses images et ses textes, elle n’a fait l’objet, de la part de cette école de chercheurs, d’aucune évaluation sérieuse, période par période, selon les critères que nous avons déjà décrits ! Un tissu de considérations littéraires ou sociales sur le rôle des journaux plus qu’une véritable analyse historique !

Et pourtant le matériau existait et offrait la possibilité de nous dire si effectivement le fait colonial comptait peu, beaucoup, ou pas du tout dans les journaux de la capitale ou de la province, et si, dans le contenu de leurs articles et de leurs illustrations, ils réservaient un écho favorable ou défavorable à la conquête coloniale et à la colonisation.

Pour la période étudiée des années 1870 à 1962, on peut dire que l’encéphalogramme de leur recherche sur la presse est presque plat, à l’exception de la période 1940-1945, avec un regard rétrospectif sur la période 1930-1940, mais à la condition de se pencher sur la thèse de l’historien Blanchard, et c’est ce que nous allons faire à présent.

Dans sa contribution du livre Culture coloniale, intitulée L’Union nationale : la rencontre des droites et des gauches à travers la presse et autour de l’exposition de Vincennes, l’auteur écrit à la page 225 La presse au diapason colonial :

« Un rapide tour d’horizon du monde médiatique français permet de remarquer une démultiplication du nombre d’articles abordant, et cela dès la première page, des questions coloniales.

Avec en renvoi la note 13 de bas de page :

« Cette étude repose sur une analyse de 650 titres de quotidiens, hebdomadaires et revues édités en France entre 1925 et 1940. Pour plus de détails, on se reportera à notre travail de thèse Nationalisme et Colonialisme Paris I 1994. »

Et c’est effectivement ce que nous avons fait.

Le titre de cette thèse en circonscrit l’objet : « Nationalisme et Colonialisme, la droite nationaliste française des années 30 à la Révolution Nationale », et la thèse ne consacre aucune place à l’analyse des images de cette époque en tant que telles. Le travail essentiel de recherche a porté sur les journaux de cette droite nationaliste. La note ci-dessus indique que l’analyse a porté sur 650 journaux ou revues, mais la thèse donne un chiffre inférieur « plus de 375 », et fournit la liste des principaux journaux examinés, soit 180 au total. Sont cités quelques journaux parisiens, Le Journal et Le Matin dont les tirages étaient en 1939 respectivement de 411.021 et de 312.597, contre 1.739.584 et 1.022.401 pour Paris Soir et Le Petit Parisien.

En ce qui concerne la presse de province, l’auteur ne cite que des titres du sud-est de la France dont les tirages étaient beaucoup plus faibles que ceux d’autres régions françaises. Le Petit Marseillais tirait à 150 000 exemplaires, alors que Ouest Eclair était à 350.000, et la Petite Gironde à 325.000.

Il serait donc difficile de prétendre à la représentativité nationale du corpus analysé, ce qui ne figurait d’ailleurs pas dans le propos de cette thèse.

Il était clair qu’elle portait sur une période de temps bien délimitée de 1930 à 1945, sur un objet également bien défini, la droite nationaliste et le colonialisme, à partir de sources historiques listées, mais qui de par leur nature, étaient centrées sur la presse nationaliste de droite, sur une presse provinciale localisée, et dans quelques cas, sur la presse populaire nationale.

Ce n’est donc pas dans cette thèse qu’il est possible de trouver la source qui pourrait accréditer, sans contestation possible, le discours de l’historien Blanchard et de son équipe sur le rôle de la presse dans la formation d’une culture dite coloniale, puis impériale. » (page 72)

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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 11:41

Chapitre 2

LA PRESSE

 

II

Les sources de ce discours (p,68)

Les actes du Colloque de 1993 n’ont fait qu’effleurer le sujet.

L’historienne Coquerv-Vidrovitch fit une intervention sur le thème Apogée et crise coloniale, en précisant qu’elle « abordera le contexte d’idéologie coloniale dans lequel s’est développée l’iconographie coloniale. C’est d’ailleurs pourquoi je ne présenterai pas pour ma part d’image » (C/27).

Donc pas d’images, mais pas non plus d’analyse de la presse, alors qu’elle propose ses réflexions sur l’opinion publique.

L’historien Rivet, dans sa communication sur Les Bâtisseurs d’Empire, fait état de sondages, sans plus de précisions

Des sondages dans L’Illustration et dans le Monde Colonial illustré durant l’entre deux guerres et dans Paris Match après 1945, il ressort la place restreinte, secondaire des bâtisseurs d’Empire. (C/67).

 

Le livre Images et colonies contient plusieurs contributions qui abordent ce sujet. L’historienne Hugon, sous le titre Conquête et exploration de l’Afrique noire (1880-1913) nous livre quelques réflexions sur les images et textes publiés dans la presse de l’époque, mais elle ne nous fournit aucune évaluation précise, sauf dans sa note 2 (p.23)

« La production d’images sur la conquête et l’exploration, bien qu’assez constante, connait cependant des périodes de pointe dues à l’actualité. Ainsi les expéditions françaises au Dahomey et à Madagascar font-elles l’objet de maintes gravures dans les années 1891-1893 et 1894-1896 respectivement : dans le supplément illustré du Petit Journal, quatorze gravures sur le Dahomey entre 1891 et 1893, dont dix pour la seule année 1892 (le supplément hebdomadaire comportait en général deux illustrations en couleur, soit environ cent gravures par an. »

L’historien Holo, L’œuvre civilisatrice de l’image à l’image (IC/158)(1880-1913) traite de différents sujets, le génie colonisateur, l’évangile du progrès, la supériorité occidentale, le parti colonial à la conquête de l’opinion, les discours et représentations, l’image couramment transmise de l’Afrique par la presse illustrée, et cite à la fois des textes et des images de presse à leur sujet, images et textes qui se répartissent chacun sur moitié de la surface.

Mais aucune évaluation de la presse et du discours colonial dont il pourrait faire état.

L’historien Meynier, L’organisation de la propagande (IC/113) (1919-1939), ne donne aucune évaluation sur la presse, alors qu’elle pouvait être l’instrument privilégié de cette propagande, sur l’existence de laquelle, il est d’ailleurs plutôt réservé, comme nous le verrons dans notre chapitre sur la propagande.

Émergent alors, après avoir traversé cette sorte de désert sans oasis, les seules contributions qui tentent d’apporter quelques informations sur le rôle de la presse, mais nous sommes à présent transportés dans la deuxième guerre mondiale, et dans le contexte historique tout à fait trouble que fut la période de Vichy.

Dans la contribution la plus longue, celle de l’historien Blanchard et de l’anthropologue Boëtsch, La Révolution Impériale (IC/186), le rôle de la presse est évoqué à plusieurs reprises. Les auteurs, après avoir rappelé le message diffusé par la presse de droite avant 1939, notent :

« Entre 1939 et 1944, la presse va largement promouvoir le discours sur l’Empire du nouveau régime, avec de nombreuses rubriques coloniales » (IC/190), mais en faisant référence à nouveau à la presse de droite de l’époque.

« Entre 1940 et 1944, les articles comme les dessins de presse, abordent plus régulièrement les questions coloniales qui occupent dorénavant une place plus importante dans la société française ». (IC/192).

Résultat : peu de lumières sur le rôle réel de la presse qui s’exerçait de toute façon dans un contexte historique exceptionnel, celui de l’occupation allemande.

La deuxième contribution intitulée La presse et l’Empire (IC/215), sous la seule signature de l’historien Blanchard ne dépasse pas une page et brosse un tableau rapide des différents organes de presse. et notamment de ceux qu’il connaissait le mieux, grâce à sa thèse, pour conclure :

« Presse collaborationniste, presse maréchaliste, ou presse sous contrôle allemand, toutes sont d’incessantes propagatrices de l’idée coloniale, sur des tons et avec des idées différentes mais aussi des buts souvent opposés. La presse .fut néanmoins. avec l’image, l’arme par excellence de Vichy, pour diffuser largement son discours colonial dans l’opinion publique » (IC/215).

Donc aucune évaluation, pour autant qu’elle ait pu avoir un réel intérêt, à l’époque considérée, pour apprécier l’ampleur des convictions coloniales de la presse tout au long de la période coloniale.

Dans cet esprit, il serait intéressant d’en savoir plus sur la note 13 p. 231, qui se réfère à la période de l’Union Française, et non de l’Empire, c’est-à-dire postérieure à 1945, quant au dépouillement de la presse : La presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle qui a fait l’objet dans le cadre des recherches entreprises par l’Achac d’un dépouillement systématique. » (page 70)

Fin 2ème Partie

 

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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 10:53

Les règles de publication des textes sur le blog, le décompte des mots m’ont obligé à les fractionner

                              « Le livre « Supercherie coloniale »

                                             CHAPITRE  II

                                                            (Pages 64 à 82)

                                                                            La presse

                                                                Première Partie (page 64 à 68)

                  " Aux nombreuses questions que l’on peut légitimement se poser sur l’existence ou non d’une relation, d’une filiation, pour ne pas utiliser le terme préféré de généalogie de nos historiens, entre l’histoire coloniale et l’histoire nationale, l’analyse de la presse nationale et régionale, c’est-à-dire des très nombreux journaux publiés entre 1871 et 1939, pourrait sans doute apporter un début de réponse, sinon une réponse.

                     Incontestablement, la presse constitue un des rares supports d’information et de culture qui a existé tout au long de cette période, à la différence des autres supports. Elle a également l’immense mérite de pouvoir faire l’objet d’un travail d’évaluation, de mesure statistique des textes et des images en termes de colonnes et de pages, ainsi que d’un examen qualitatif des contenus.

Les grandes conquêtes coloniales, Tombouctou (1893), Tonkin (1885), Dahomey (1892), Madagascar (1895), ou Fachoda (1898) ont fait l’objet d’articles de reportages, de gravures et de photographies. Il est donc possible, avec les archives de la presse de procéder à un sérieux travail d’évaluation statistique exhaustive ou par échantillon : surface et fréquence des articles, ou des images, dans la presse nationale et régionale par rapport à la surface totale des supports de presse d’information et de culture, analyse des contenus, favorables ou défavorables à la conquête. Nous verrons qu’un exercice de ce type a été effectué sur un grand quotidien provincial, ainsi que sur d’autres journaux de province.

Quelques chiffres tout d’abord pour fixer les idées (Histoire générale de la presse, 1972) :

En 1880, 94 titres de quotidiens parisiens, avec un tirage total de 3.500.000. Quatre journaux ont les tirages les plus importants : le Petit Journal 583.820, La Petite République : 196.372. La Lanterne : 150.531, le Figaro : 104.924.

La même source ne donne pas le chiffre des tirages de la presse provinciale à la même époque, mais le chiffre des quotidiens, beaucoup plus élevé que celui de Paris : 252 quotidiens en 1882.

En 1910. le tirage des quotidiens parisiens passe à 4.950.000 pour 76 titres. Quatre journaux ont les tirages les plus importants :

Le Petit Parisien :         1.400.000

Le Petit Journal :           835.000

Le Journal :      810.000

Le Matin :          670.000

En 1939, le tirage des quotidiens parisiens est de 5.500.000, et les quatre journaux les plus importants sont :

Paris Soir          1.739.584

Le Petit Parisien :         1.022.401

Le Journal :      411.021

L’Humanité :   349.587

En 1939, la presse de province fait plus que jeu égal avec la presse parisienne avec un tirage total de 6 millions d’exemplaires pour une centaine de titres, dont les plus importants sont :

L’Ouest Eclair :              350.000,

La Petite Gironde :       325.000,

L’Echo du ²Nord :          300.000,

La Dépêche de Toulouse :      260.000.

                           Ne figurent pas dans les premiers les journaux de la région de Marseille qui ont fait l’objet de l’attention privilégiée de l’historien Blanchard dans sa thèse.

Donc un potentiel de textes et d’images d’archives considérable, disponible pour des chercheurs qui auraient eu l’ambition de mesurer l’importance du fait colonial dans l’information et la culture des lecteurs français tout au long de la période coloniale moderne.

Cette fresque  rapide éclairera notre propos sur le parti historique qu’en a tiré notre nouvelle école de recherche historique dont nous critiquons tout à la fois les méthodes, les travaux et les conclusions, le seul travail de base à ce sujet étant la thèse de M.Blanchard dont nous analyserons le contenu.

                     Donc, un potentiel de textes et d’images d’archives considérable, disponible pour des chercheurs qui auraient l’ambition de mesurer l’importance du fait colonial dans l’information et la culture des lecteurs français tout au long de la période coloniale moderne.

                    Cette fresque rapide éclairera notre propos sur le parti historique qu’en a tiré notre nouvelle école de recherche historique dont nous critiquons tout à la fois les méthodes, les travaux et les conclusions, le seul travail de base à ce sujet étant la thèse de M. Blanchard dont nous analyserons le contenu.

                     Le discours sur la presse

                              Pour l’essentiel, ce discours est contenu dans Culture Coloniale pour la période 1871-1914, baptisée Imprégnation d’une Culture.

En effet les grands journaux participaient à cet intérêt, se faisant l’écho des conquêtes (CC/43), et plus loin, La grande presseLe Petit Journal et Le Petit Parisien – multiplient les sujets ayant trait aux expéditions coloniales ; d’autres journaux furent créés autour de ces thèmes porteurs comme le Journal des voyages en 1877 (CC/49).

Dans la phase baptisée, Fixation d’une appartenance (après 1914), « l’Agence (des Colonies) "inondait", gérait et générait son propre discours en s’assurant la maîtrise de sa production et des relais de diffusion. Interlocuteur privilégié, elle s’octroya ainsi un monopole en contrôlant tous les maillons de la chaîne d’informa­tion. » (CC/139).

                                Le chapitre 7 que nous consacrerons à la propagande coloniale fera plus que nuancer ce discours et dans la troisième phase dite, Apogée d’un dessein, Entre 1929 et 1931... « La grande presse est devenue coloniale en quelques mois... » et plus loin, une remarque de tonalité contraire : « Même si cet engouement sera bien vite mis de côté à la fin de l’année 1932, la mode de l’empire était sans doute passée. » (CC/213)

L’auteur fait-il référence à sa thèse universitaire ?

Ses réflexions portent sur un certain nombre de sujets de presse, notamment sur la presse de droite qu’il a effectivement analysée dans sa thèse pour la période 1930-1945, sur celle de Maurras,

« L’ensemble de ce contexte politique se retrouve dans la multitude d’articles de presse concernant l’Exposition Internationale de 1931, qui est d’une remarquable uniformité et très révélatrice de cette évolution doctrinale » (CC/223).

L’auteur cite à ce sujet l’Ami du peuple, La Victoire, le Figaro, Candide, et en sous-titrant La presse au diapason colonial.

« Un rapide tour d’horizon du monde médiatique français permet de remarquer une démultiplication du nombre d’articles abordant, et cela dès la première page, des questions coloniales » (CC/225).

A ce sujet, l’auteur cite sa thèse universitaire pour appuyer sa démonstration (note 13 p. 225). Notons que les journaux cités ci-dessus avaient une audience très limitée.

Enfin, après avoir cité d’autres titres, l’auteur écrit : « A travers ces quelques exemples (que l’on pourrait multiplier à l’iden­tique) on constate aisément que la presse dans son ensemble, montre alors un intérêt prononcé pour le domaine colonial au cours de cette année "impériale" ».

Oui, mais après 1931, et en 1932 ? Comme l’auteur en a fait état plus haut. De quoi,  parlons nous en définitive ?

Dans La République Coloniale, les auteurs écrivent au sujet de la popularisation pour l’ailleurs… la création de journaux populaires, tels Le Tour du Monde et surtout le Journal des Voyages qui tirent à la fin des années 1870 à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires… Les grands journaux populaires généralistes illustrés, tels Le Petit Parisien, Le Petit Journal, L’Illustration, consacrent de nombreux articles aux explorations. Le thème est en vogue et fait vendre (p. 60).

Mes recherches personnelles sur les tirages annoncés ont été infructueuses.

Dans l’ouvrage Culture Impériale, l’historienne Lemaire relève « l’importance de l’emprise propagandiste sur l’information écrite » (CI/51).  "  page 68

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7 décembre 2024 6 07 /12 /décembre /2024 10:41

 

ANNONCE DE PUBLICATION

LA PRESSE COLONIALE ?

SELON « L’HISTORIEN MILITANT" PASCAL BLANCHARD »

Au temps des colonies, la Presse selon l’historien Pascal Blanchard !

L’historien en question sait faire appel à ses amis. On le voit sur ARTE dans le  club du journaliste Renaud Dély avec son ami Claude Askolovitch , récemment dans une table ronde de C politique avec le journaliste Thomas Snégaroff, sans faire appel à ses compétences d’historien. Mais le 2 décembre 2024, sur LCP, la chaine  a fait appel à ses compétences d’historien à propos des recrutements de main d’œuvre dans la période postcoloniale, une compétence non démontrée en dépit d’une démonstration verbale à la cadence d’une mitrailleuse.

Hier, mon blog a eu l’honneur de recevoir la visite d’une personne curieuse de lire ce que j’avais écrit et publié en 2008 dans le livre « Supercherie coloniale » sur la presse à l’époque coloniale entre 1870 et 1960, très précisément celle décrite par l’historien Blanchard.

Pourquoi ne pas publier à nouveau le texte en question qui en dit beaucoup plus long sur la pertinence historique des thèses idéologiques de l’historien en question ? Ce chapitre apporte la preuve que la presse métropolitaine, telle que décrite par l’historien n’était pas spécialement coloniale ?

Le Figaro du 5 décembre 2024 , page 17 « Champs libres   Idées »  vient de publier une chronique intitulée

« Le décolonialisme, une imposture intellectuelle »
Eugénie Bastié

« Il faut décoloniser nos imaginaires, disait encore récemment l’historien militant Pascal Blanchard , commissaire du Musée de l’immigration . Comme lui, beaucoup d’universitaires à la mode préconisent de tout décoloniser : … »

La véritable question : A la condition que la ou les histoires racontées par « l’historien militant » soient pertinentes !

Réponse dans les pages à publier à partir du 9 décembre 2024.

Jean Pierre Renaud, « Chercheur impénitent », licencié en droit, docteur en sciences économiques, breveté de l’Ecole Nationale de la France d’Outre Mer (major de promotion)

Ancien Préfectoral

 

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28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 09:49

« Logements sociaux : ce « pastillage » de la mairie de Paris qui suscite la colère des propriétaires »

Le Figaro du 18 novembre 2024, page 14

LA « NOMENCLATURE PARISIENNE »

Une réflexion préliminaire sur la compétence de l’équipe en question :

Le business de la capitale évolue vers la clientèle de luxe.

         Avec l’explosion d’internet, de la livraison de colis de toute sorte, le petit commerce ordinaire est en voie d’asphyxie : l’équipe d’Hidalgo croit-elle que les habitants des logements « sociaux » ou « abordables » vont alimenter son chiffre d’affaires ?

En oubliant que le commerce de luxe est très sensible au contexte de politique internationale paisible ou agité ?

&

Il est bien dommage que le dernier Congrès des Maires de France n’ait pas voté un prix de créativité politique en faveur de l’équipe des socialistes bobos d’Hidalgo !

On invente un nouveau logement social sous la bannière de la « mixité sociale ».

Cette équipe municipale du jour décide en effet de créer une nouvelle catégorie de logement social, « le logement abordable », ce qui veut dire pour parler clair, et pour les parisiens qui connaissent le fonctionnement du logement social parisien, qu’on va conforter la « nomenclature » qui bénéficie déjà du privilège de logement social.

Le nouveau sénateur communiste Brossat rêve toujours de recréer à sa façon un univers urbain à la soviet : 40% de logement social à Paris !

Cette cristallisation de l’habitat parisien est évidemment de nature à consolider l’assiette de cette équipe politique, mais elle conduira à créer une nouvelle bureaucratie pour la gestion du « pastillage » social envisagé.

LES QUESTIONS

  1. Le logement social de Paris mérite avant tout un audit courageux pour que ses bénéficiaires soient effectivement les citoyens et citoyennes qui répondent aux critères légaux, et non aux pistonnés !

Ce type d’opération libérera des milliers de logements aujourd’hui « usurpés » !

  1. De procéder à un autre audit, celui des relations financières entre les budgets de de la Ville Département et les budgets des organismes de logement social parisien, afin de vérifier que la ville Département ne fait pas fonctionner tel ou tel organisme comme un relais de trésorerie financière des collectivités locales.

&

Cette politique de mixité sociale - mais l’est-elle vraiment ? – donne le change par rapport à celle qui enferme de plus en plus notre capitale dans ses « murs » en interdisant notre capitale aux « sans dents » d’Hollande, les habitants et travailleurs des banlieues.

 Pour avoir fréquenté de très près le monde du logement social pendant des années, la politique du logement social de l’équipe Hidalgo aura, et a peut-être déjà, porté atteinte à la devise « Fluctuât nec mergitur »…

Jean Pierre Renaud, ancien haut fonctionnaire à la Préfecture de Paris

 

 

 

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17 novembre 2024 7 17 /11 /novembre /2024 18:05

ATOS FRANCE

=

Le CHOOSE FRANCE du Président ?

 Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics, assemblées et gouvernements, ont laissé les escrocs de la finance dépecer la société ATOS, sans réaction !

La "gens" du fric s’est engraissée au détriment des petits épargnants pris au dépourvu devant une engeance financière nationale et internationale avide de fric.

On fait du vent international, on file des milliards aux nouveaux entrepreneurs du « CHOOSE France », mais on laisse tomber un des fleurons de la technologie française.

Il aurait été tellement plus simple de nationaliser ATOS !!!

En « choisissant » la France !

Jean Pierre Renaud

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10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 17:25

      Le 11 Novembre 2024

« LE PIEGE PARISIEN »

L’article « Le Piège Parisien » a été publié le 23 septembre 2024.

Il proposait une explication de l’aveuglement politique face à la nécessité et à l’urgence d’une réforme radicale de nos institutions de nature à leur donner un nouveau souffle démocratique.

Ce ne sont pas les nouveaux députés que Bayrou réclame à corps et à cris, depuis des années, pour redonner un caractère démocratique aux délibérations de l’Assemblée Nationale, qui constitueront la solution, ni plus qu’un nouveau train de mesurettes de « décentralisation » au profit des collectivités territoriales.

Nous ne sommes plus à l’époque d’une Cinquième République installée dans les meubles du Général.

 Le monde est devenu multipolaire, les citoyens ne savent plus ce qui relève de la compétence de l’Union Européenne ou de notre pays, la communication explosive des réseaux sociaux ébranle le fondement républicain de nos institutions.

La commune de Paris exerce un pouvoir nouveau qui déstabilise l’Etat et l’histoire récente a recréé le duo historique du « Paris Etat dans l’Etat ». On le voit bien dans la conduite politique de la Ville et dans les tentacules qu’elle a réussi à tisser sur les collectivités « subordonnées » de banlieue, de grande banlieue et de France en général.

La Maire de Paris agit dans la capitale comme si l’Etat n’existait pas !

Députés, Sénateurs, Conseillers de Paris s’expriment à tout bout de champ comme s’ils exerçaient d’abord un mandat national !

Pourquoi le « Piège Parisien » ?

Parce que la Ville de Paris et son Conseil de Paris disposent et exercent un pouvoir qui ne s’inscrit plus dans les limites du droit commun des collectivités et qu’ils disposent d’une force de frappe politique, culturelle et économique mettant en danger les pouvoirs de l’Etat : « l’establishment parisien ».

Parce que les partisans et bénéficiaires du système parisien n’entendent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Il faudra donc trancher et transférer les pouvoirs non régaliens aux grandes collectivités territoriales et mettre fin à la centralisation bureaucratique française.

 

LE PIÈGE PARISIEN

 

L’histoire des institutions parisiennes montre qu’elles n’appartiennent pas aux Parisiens, sauf que depuis les années 2000, avec l’évolution du contexte économicopolitique, l’explosion de la Com, les initiatives du pouvoir local, la France n’y est plus chez elle.

Relisons quelques extraits d’un ouvrage historique qui a fait date, « L’identité de la France » de Fernand Braudel - Espace et Histoire 1986, des extraits qui éclairent la profondeur historique du sujet en apportant la démonstration nécessaire : la commune de Paris doit retrouver le droit commun et les citoyens de la capitale, les grands bénéficiaires de sa richesse culturelle, être au service de la collectivité nationale.

Premier extrait, page 111 :

« Encore faut-il que ce marché national dispose d’une grande ville puissante, dotée de moyens, servie par les circonstances. Paris, très tôt, à cause de ses dimensions, a été un monstre urbain ; pourtant il ne réussit pas aussitôt à entrainer la France entière. Le moteur est plus ou moins à la hauteur de sa tâche et le véhicule avance en cahotant. N’est-ce pas, vue au sommet, l’histoire même de la France, infiniment recommencée ? »

 

 

Deuxième extrait, page 227 :

« De ce destin, l’Etat a été l’artisan attentif, la fée bienfaisante qui hâte, autorise tout. A Paris, ville exceptionnelle, privilégiée, l’argent afflue, s’accumule, se réemploie comme il peut, se dépense somptuairement. C’est tout l’argent – surtout politique – du royaume qui nourrit ses réussites et ses parasitismes. Les Changeurs d’Europe savent d’ailleurs qu’en tirant sur Paris, on obtient facilement le paiement en argent comptant, comme sur Venise en ce même siècle des Lumières. »

 

Le Piège Parisien

Les Institutions de la République Française

               

« Paris est toujours un Etat dans l’Etat » sous d’autres formes !

Pourquoi Paris bloque la réforme de nos institutions ?

Sous la Cinquième République, les institutions parisiennes ont fait l’objet de plusieurs réformes, la principale étant le transfert des pouvoirs de l’Etat, des Préfets à un maire de Paris élu, en 1977.

A l’époque, j’avais publié, à compte d’auteur, un livre d’analyse des institutions parisiennes sous le titre « Paris, un Etat dans l’Etat » (1993)

En moins de cinquante ans, le contexte historique a été bouleversé avec la montée en puissance de l’Union Européenne, en concurrence avec notre exécutif national, le nouveau pouvoir des régions et des métropoles, les effets de la mondialisation, le nouveau pouvoir des réseaux sociaux que personne ne contrôle, et pourquoi ne pas le dire, la vitalité d’un microcosme parisien qui a les moyens de s’affranchir de toutes limites .

Son exécutif « caché », son HSP , « l’establishment parisien » gouverne en fait et en droit le pays.

La Ville partement de Paris a étendu ses tentacules hors de ses limites géographiques et légales en édifiant une sorte de « métropole Bis » « cachée ».

Il y a quelques années un rapport de la Chambre Régionale des Comptes en donnait le détail.

Sans oublier deux évolutions majeures qui affectent en profondeur la vie de notre pays, l’explosion des réseaux sociaux avec un Paris profitant pleinement de la position « stratégique » capitale, d’une part, et d’autre part, la « fracture » française entre les zones périphériques et les zones urbaines centrales.

Dans la capitale, n’importe quel élu , dès qu’il ouvre la bouche, accède aux lucarnes, petites ou grandes.

Certains élus ou élues s’en donnent à cœur joie en confondant leur mandat local avec un mandat national ou international

En 2022, la Maire de Paris, membre d’un parti politique en déliquescence, a eu la prétention de diriger le pays…

Cette année, une directrice des finances de la Ville parachutée au Nouveau Front Populaire, a eu la prétention de gouverner la France…

Comment ne pas noter que la gestion socialiste de Paris sacrifie les intérêts de la banlieue et contribue à accroître cette fracture nationale entre les grands centres urbains et leurs périphéries, pour ne pas dire les riches et les pauvres ?

Paris renoue, sans le dire, avec ce qu’on pourrait appeler le péage social « bobo » ? Il faut payer pour entrer !

Retour à l’Octroi des siècles passés !

Ajoutons enfin que cette description fait l’impasse sur une évolution que les Français et les Françaises connaissent trop bien, une bureaucratie de plus en plus écrasante qui ajoute à cette conscience du déclassement national.

Yeux ouverts ou yeux fermés des élites politiques ?

Gauche ou Droite, il est hors de question de scier la branche sur laquelle ils sont assis !

Juger que les institutions françaises ne sont plus adaptées au monde actuel et qu’il faut leur redonner de l’oxygène, repositionner les pouvoirs afin qu’à chaque étage, européen, national, régional, et local, ils soient identifiés et identifiables, ne constitue pas une originalité dans les sphères du pouvoir, mais pour l’ensemble des facteurs cités, les décideurs se donnent toutes les excuses pour ne pas bouger, ou pour proposer des réformes anodines…

Pourquoi ?

Comment voulez-vous qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis ?

Gauche ou droite parisienne, même combat !

Comment voulez-vous qu’un élu de Paris, bénéficiaire d’un privilège national de Com publique et d’accès aux réseaux sociaux accepte de le perdre, même en sachant que cette situation s’inscrit tout à la fois en dehors du droit commun et de l’intérêt national ?

Il est donc nécessaire qu’une nouvelle majorité au Parlement prenne le taureau par les cornes et décide de transférer aux Régions une partie des pouvoirs non régaliens, l’emploi et l’économie entre autres.

La démocratie française y retrouvera sa vitalité !

L’ouvrage de Fernand Braudel a le mérite d’ouvrir un immense champ de réflexion sur l’évolution des institutions françaises au cours des siècles :

« Paris « ce gouffre » disait Vauban, est-il le seul responsable ? Oui et non. Car Paris est conséquence autant que cause. » (page 278)

Les Parisiens ont accès à une gamme phénoménale d’avantages politiques, financiers, économiques, culturels, sanitaires, universitaires, dont ils peuvent bénéficier, même s’ils sont aussi à la disposition des Français et des Françaises, mais moins directement.

L’évolution récente du contexte international et national a redistribué les relations entre les différents pouvoirs à l’international et au national, avec l’explosion des réseaux de communication et la vitalité expansive d’un Paris qui a élargi l’assiette institutionnelle de la commune de Paris en la faisant sortir du droit commun, notamment par rapport à ses voisins.

En clair, cela veut dire que les citoyens de PARIS bénéficient dans le système institutionnel de privilèges aujourd’hui sans fondement politique.

Le moment est enfin venu de laisser la démocratie respirer dans nos provinces et les banlieues parisiennes.

L’actualité braque les médias sur la nécessité qu’il y aurait à rétablir la proportionnelle aux élections législatives, une fausse solution institutionnelle comparée à celle d’un transfert de pouvoirs du central vers les régions.

Les mesures de décentralisation ont le défaut de laisser le pouvoir central conserver la bride sur l’action et la liberté des collectivités territoriales.

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

&

14-18 en Mémoire !

Le 11 novembre 2024

En mémoire de mon père et de ses frères mobilisés dans le Haut Doubs pour aller sur le front de 1914 à 1918.

L’aîné a été gazé, l’un a été mutilé, les autres blessés…

Le plus jeune a été tué la veille de ses vingt ans.

En fidélité en leur mémoire et à la France !

Jean Pierre Renaud

 

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:43

LES FIASCOS D’UN PRESIDENT

Note (3)

« M »… « M »… « M »…. les trois consonnes du mantra Macron !

 

            La veille de Noël, un Président de la République Française n’avait-t-il pas mieux à faire pour son pays que  de se prendre pour un prof de philo, un Paul Ricœur au petit pied ?

            Dans une longue interview à un hebdomadaire, le Président s’est lancé dans une longue dissertation pseudo-philosophique sur l’identité nationale, le « privilège de l’homme blanc », rien de moins !

            A nouveau une couche de fausse science démagogique, comme il l’avait fait lors de la présentation en 2018 des propositions Borloo en parlant de « deux hommes blancs » : ces propositions qui avaient pour objectif le rétablissement de la République dans les quartiers sensibles  avaient alors été enterrées par le Président. Aujourd’hui il alimente à nouveau les feux des fausses revendications et du désordre sur la victimisation et le racisme..

            Mieux à faire dans notre pays ravagé par une pandémie, une crise économique et financière, et par un doute sur son avenir, (ordre public, terrorisme, ou Brexit …), très précisément,  sur la capacité des politiques à l’assumer dans de bonnes conditions ?

            Jean Pierre Renaud    Publié sur le blog le 23/12/2020

            PS : une confidence, j’avais décidé de ne rien écrire « Avent » la paix de Noël, mais Jupiter en a décidé autrement…

 

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:40

LES FIASCOS  D’UN PRESIDENT

Note (1) Jean-Michel Blanquer

Elysées  2018

Le plan Borloo pour les quartiers sensibles

La Méthode Macron ?

Surprendre ?

Faire joujou avec les mots ?

Le témoignage de Jean-Michel BLANQUER

« LA CITADELLE »

ALBIN MICHEL 2024

8

Le déclin de l’Occident

Pages 118 et suivantes

« Ce que nous souhaitions avec Borloo, c’était de changer la donne quant aux facteurs extrascolaires de la réussite scolaire. C’était toujours la même question : que se passe-t-il quand l’enfant n’est pas à l’école ? Quelles activités intelligentes et épanouissantes lui sont proposées ? Qui peut l’aider pour travailler ?  Comment lui épargner la violence ou toutes sortes d’enrôlements vers les soleils noirs de l’adolescence ?

C’est ainsi que son projet débouchait sur l’idée de « cité éducative ». L’objectif était de donner des moyens conséquents et fluides à un acteur local pour avoir une vision globale de la vie de l’enfant et contribuer à ses réussites. Je plaidai pour que ce personnage clé soit le principal de collège… La cité éducative devenait donc le concept adéquat en faisant collaborer tous ceux qui ont une influence sur la vie de l’enfant sous la coordination d’un chef d’établissement. Je savais que nous saurions mener cela avec Julien Denormandie, alors chargé du ministère de la Ville et avec qui la relation était simple et bonne.

J’attendais avec impatience le moment de la présentation à l’Elysée le 22 mai. La cérémonie commença avec retard. Le président procédait à des ajustements de dernière minute. Je le sentais prêt à surprendre.  Toujours désireux de ne se sentir enfermé par rien, ce qui justifiait toujours de retarder la décision, il ne voulait pas d’un plan « clés en main » qui ne serait pas le sien, et qui empêcherait toute la souplesse désirable.

C’est pourquoi nous eûmes droit à une séance parmi les plus étonnantes. Sur l’estrade, le président côtoyait Jean-Louis Borloo mais aussi Yassine Belattar, un homme de spectacle qui faisait partie des interlocuteurs réguliers du chef de l’Etat. Placé dans le rôle d’un « Monsieur Loyal », il était supposé apporter la touche de terrain moins incarnée par les deux hommes politiques. Sur le côté, une bonne partie du gouvernement était installée avec Edouard Philippe. Celui-ci avait un petit carnet où il notait tout. Cela donnait l’impression qu’il découvrait les mesures et que cela ne le gênait pas qu’on le voie.

D’emblée, chacun comprit que le Président avait dépecé le rapport. La pomme Borloo nous était donnée par quartiers. Le président recomposait en direct une stratégie à partir des éléments qu’il avait lui-même dispersés. Cette restitution par petits morceaux avait une justification présidentielle un peu brutale : « Quelque part ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent l’un un rapport et l’autre disant  « On m’a remis un rapport, je l’ai découvert. » C’est pas vrai ? Cà ne marche plus comme çà. » Borloo souriait jaune. Et nous avec lui.

En réalité, si le rapport était mort, les idées qu’il contenait ne l’étaient pas. Et une fois de plus la forme masqua le fond.

Mais cette façon de procéder eut comme inconvénient d’enlever l’élan qu’un plan massif aurait donné aux acteurs de terrain… » page 124

&

Pour l’ancien haut fonctionnaire assez bon connaisseur et praticien du sujet que j’étais cette séance fut une belle connerie, car elle a tout bloqué !

Jean Pierre Renaud

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:32

LES FIASCO D’UN PRESIDENT

Alger, Bamako, Rabat, et bien sûr Paris…

Les Fiasco d’un Président « Imbu » qui « pète les plombs » !

A Rabat, par exemple, la présence du dénommé Benattar dans le cortège d’un Président …

Voir notes (1 et 2) :  (1) le témoignage de l’ancien ministre de l’Education Jean - Michel Blanquer sur le lancement du Plan Boorlo destiné à lutter contre les quartiers sensibles en 2018 : le Président aurait voulu torpiller le plan en question, avant lancement, qu’il n’aurait pu mieux faire …

(2) référence article du blog : un « mantra » Macron à la veille de Noël 2020) « le privilège de l’homme blanc »

&

En Afrique noire, il parle au nom de la France, en notre nom, en tout cas, pas en mon nom !

Le Sahel (3), c’est à se demander ce qu’il savait sur le Sahel et qui étaient ses conseillers.

A qui faisait-il confiance ?

Et quid de la monnaie de la CDEAO ? Motus et bouche cousue ? Secret défense ? La « piastre » des années 2020 ?

Le fric des « bien informés » ?

Au Mali ? Au Burkina Fasso ou au Sénégal ?

 

Sauf que la France, vous et moi (la Banque de France) constituons le dernier payeur en cas de problème !

&

Premier novembre 2024, 50 ans après la Toussaint Rouge, le 1er novembre 1964 !

L’Algérie et le Maroc ?

De son pied léger, trop léger, le Président actuel avait engagé en 2016 sa conquête du pouvoir en allant quérir les suffrages des Algériens et dénoncer sur place  la colonisation comme crime contre l’humanité.

L’historien Stora, fils de pied noir, s’est toujours affiché comme un des conseillers officiels de Macron.

Et le Président actuel d’entamer une longue promenade d’amitié avec un Président algérien,  créature d’un FLN, dont la principale raison d’être reste celle d’une France « ennemi héréditaire »…

En parallèle et en opposition des traditions diplomatiques de la France et de ses relations d’amitié anciennes avec le Maroc, le Président actuel entretenait la discorde avec le roi du Maroc.

Pschitt ! Pschitt !

Eté 2024 ! Macron fait volte-face et prêche la réconciliation avec la monarchie marocaine, ce qu’il n’avait pas réussi à faire avec le FLN algérien…

Qui peut avoir confiance dans la parole de la France ?

&

Revenons en France, à ses mille milliards de dette en plus depuis 2017, au laissez aller de l’ordre public en juin juillet 2023, et aux résultats de la politique du Président dans nos quartiers sensibles, le narcotrafic à pleines voiles avec en tête de la course la ville de Marseille qui vit le Président actuel y lancer une grande opération de séduction…

Jean Pierre Renaud

(3) « Emmanuel au Sahel

Itinéraire d’une défaite »

Leslie Varenne

Max Milo 2024

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