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23 décembre 2024 1 23 /12 /décembre /2024 11:43
              POUR UN NOËL  2024 DES RÉALITÉS  
             Crise politique ou crise de régime ?

Voir blog du 13 juin 2024

Le Figaro du 20 décembre 2024, page 3

« Entre la figure de « l’ancien monde » et ses alliés macronistes, le choc des cultures » Loris Boichot

&

Le Président vient de désigner Bayrou pour former un gouvernement après la censure du gouvernement Barnier.

Un flux de commentaires inonde la planète médiatique et l’épisode politique mérite incontestablement une analyse approfondie dans le contexte institutionnel actuel : la solution politique de Bayrou est obsolète, alors que son diagnostic politique est pertinent.

« La figure » a raison quand il alerte sur la « rupture » entre « les provinciaux et les cercles du pouvoir parisien », quand il critique la composition du gouvernement Attal « Ce gouvernement ne franchit pas la Loire. » s’agaçait-il. Un mois plus tard, il a refusé d’y entrer, faute « d’accord profond » sur la façon de combler le « gouffre qui s’est creusé entre la province et Paris. »

La solution n’est pas dans la modification du type de scrutin électoral, ou dans un retour en arrière sur le cumul des mandats, mais dans une opération vérité sur nos institutions qui ne sont plus adaptées, ni à la situation de la France elle-même, ni à celle de l’Union européenne, ni à celle d’une planète en pleine ébullition.

Cessons de tout mélanger entre les différents niveaux de pouvoir et cessons d’avoir peur de mettre fin au tabou des jacobins et des girondins, un tabou qui arrange bien les intérêts des élus de l’establishment parisien qu’ils soient de gauche ou de droite, car ses membres bénéficient des nombreux privilèges attachés à la position « stratégique » d’une capitale très centralisée, très influente avec l’explosion des communications, notamment des réseaux sociaux.

Est-ce qu’un ou une conseillère de la commune de Paris ne confondent pas quelquefois, sinon souvent, leur cadre électoral parisien avec celui du pays ?

Il y a de quoi hésiter en effet à couper la branche qui vous donne droit à ces privilèges de « caste ».

Le lecteur pourra se reporter aux textes que j’ai publiés sur ce blog, intitulé « Le piège parisien » les 23 septembre et 11 novembre 2024.

Les institutions actuelles ne correspondent pas aux attentes des Français et des Françaises qui ne comprennent pas le qui fait quoi !

La France a besoin d’une remise à plat complète avec un transfert des pouvoirs de l’Etat central, hors le « régalien » à nos provinces, historiquement « ancrées », afin de redonner de la vitalité à notre démocratie et un meilleur contrôle de leur fonctionnement.

Ce n’est pas attribuant quelques sièges de plus à certains partis qu’on réglera le problème des institutions « au fond » ou en permettant à un autre Bayrou de  gouverner à Paris tout en restant à Pau…

Jean Pierre Renaud, ancien haut fonctionnaire à l’esprit anciennement centriste…

&

Le 11 Novembre 2024

« LE PIEGE PARISIEN »

L’article « Le Piège Parisien » a été publié le 23 septembre 2024.

Il proposait une explication de l’aveuglement politique face à la nécessité et à l’urgence d’une réforme radicale de nos institutions de nature à leur donner un nouveau souffle démocratique.

Ce ne sont pas les nouveaux députés que Bayrou réclame à corps et à cris, depuis des années, pour redonner un caractère démocratique aux délibérations de l’Assemblée Nationale, qui constitueront la solution, ni plus qu’un nouveau train de mesurettes de « décentralisation » au profit des collectivités territoriales.

Nous ne sommes plus à l’époque d’une Cinquième République installée dans les meubles du Général.

 Le monde est devenu multipolaire, les citoyens ne savent plus ce qui relève de la compétence de l’Union Européenne ou de notre pays, la communication explosive des réseaux sociaux ébranle le fondement républicain de nos institutions.

La commune de Paris exerce un pouvoir nouveau qui déstabilise l’Etat et l’histoire récente a recréé le duo historique du « Paris Etat dans l’Etat ». On le voit bien dans la conduite politique de la Ville et dans les tentacules qu’elle a réussi à tisser sur les collectivités « subordonnées » de banlieue, de grande banlieue et de France en général.

La Maire de Paris agit dans la capitale comme si l’Etat n’existait pas !

Députés, Sénateurs, Conseillers de Paris s’expriment à tout bout de champ comme s’ils exerçaient d’abord un mandat national !

Pourquoi le « Piège Parisien » ?

Parce que la Ville de Paris et son Conseil de Paris disposent et exercent un pouvoir qui ne s’inscrit plus dans les limites du droit commun des collectivités et qu’ils disposent d’une force de frappe politique, culturelle et économique mettant en danger les pouvoirs de l’Etat : « l’establishment parisien ».

Parce que les partisans et bénéficiaires du système parisien n’entendent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Il faudra donc trancher et transférer les pouvoirs non régaliens aux grandes collectivités territoriales et mettre fin à la centralisation bureaucratique française.

Jean Pierre Renaud   Tous droits réservés

 

 

 

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10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 17:25

      Le 11 Novembre 2024

« LE PIEGE PARISIEN »

L’article « Le Piège Parisien » a été publié le 23 septembre 2024.

Il proposait une explication de l’aveuglement politique face à la nécessité et à l’urgence d’une réforme radicale de nos institutions de nature à leur donner un nouveau souffle démocratique.

Ce ne sont pas les nouveaux députés que Bayrou réclame à corps et à cris, depuis des années, pour redonner un caractère démocratique aux délibérations de l’Assemblée Nationale, qui constitueront la solution, ni plus qu’un nouveau train de mesurettes de « décentralisation » au profit des collectivités territoriales.

Nous ne sommes plus à l’époque d’une Cinquième République installée dans les meubles du Général.

 Le monde est devenu multipolaire, les citoyens ne savent plus ce qui relève de la compétence de l’Union Européenne ou de notre pays, la communication explosive des réseaux sociaux ébranle le fondement républicain de nos institutions.

La commune de Paris exerce un pouvoir nouveau qui déstabilise l’Etat et l’histoire récente a recréé le duo historique du « Paris Etat dans l’Etat ». On le voit bien dans la conduite politique de la Ville et dans les tentacules qu’elle a réussi à tisser sur les collectivités « subordonnées » de banlieue, de grande banlieue et de France en général.

La Maire de Paris agit dans la capitale comme si l’Etat n’existait pas !

Députés, Sénateurs, Conseillers de Paris s’expriment à tout bout de champ comme s’ils exerçaient d’abord un mandat national !

Pourquoi le « Piège Parisien » ?

Parce que la Ville de Paris et son Conseil de Paris disposent et exercent un pouvoir qui ne s’inscrit plus dans les limites du droit commun des collectivités et qu’ils disposent d’une force de frappe politique, culturelle et économique mettant en danger les pouvoirs de l’Etat : « l’establishment parisien ».

Parce que les partisans et bénéficiaires du système parisien n’entendent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Il faudra donc trancher et transférer les pouvoirs non régaliens aux grandes collectivités territoriales et mettre fin à la centralisation bureaucratique française.

 

LE PIÈGE PARISIEN

 

L’histoire des institutions parisiennes montre qu’elles n’appartiennent pas aux Parisiens, sauf que depuis les années 2000, avec l’évolution du contexte économicopolitique, l’explosion de la Com, les initiatives du pouvoir local, la France n’y est plus chez elle.

Relisons quelques extraits d’un ouvrage historique qui a fait date, « L’identité de la France » de Fernand Braudel - Espace et Histoire 1986, des extraits qui éclairent la profondeur historique du sujet en apportant la démonstration nécessaire : la commune de Paris doit retrouver le droit commun et les citoyens de la capitale, les grands bénéficiaires de sa richesse culturelle, être au service de la collectivité nationale.

Premier extrait, page 111 :

« Encore faut-il que ce marché national dispose d’une grande ville puissante, dotée de moyens, servie par les circonstances. Paris, très tôt, à cause de ses dimensions, a été un monstre urbain ; pourtant il ne réussit pas aussitôt à entrainer la France entière. Le moteur est plus ou moins à la hauteur de sa tâche et le véhicule avance en cahotant. N’est-ce pas, vue au sommet, l’histoire même de la France, infiniment recommencée ? »

 

 

Deuxième extrait, page 227 :

« De ce destin, l’Etat a été l’artisan attentif, la fée bienfaisante qui hâte, autorise tout. A Paris, ville exceptionnelle, privilégiée, l’argent afflue, s’accumule, se réemploie comme il peut, se dépense somptuairement. C’est tout l’argent – surtout politique – du royaume qui nourrit ses réussites et ses parasitismes. Les Changeurs d’Europe savent d’ailleurs qu’en tirant sur Paris, on obtient facilement le paiement en argent comptant, comme sur Venise en ce même siècle des Lumières. »

 

Le Piège Parisien

Les Institutions de la République Française

               

« Paris est toujours un Etat dans l’Etat » sous d’autres formes !

Pourquoi Paris bloque la réforme de nos institutions ?

Sous la Cinquième République, les institutions parisiennes ont fait l’objet de plusieurs réformes, la principale étant le transfert des pouvoirs de l’Etat, des Préfets à un maire de Paris élu, en 1977.

A l’époque, j’avais publié, à compte d’auteur, un livre d’analyse des institutions parisiennes sous le titre « Paris, un Etat dans l’Etat » (1993)

En moins de cinquante ans, le contexte historique a été bouleversé avec la montée en puissance de l’Union Européenne, en concurrence avec notre exécutif national, le nouveau pouvoir des régions et des métropoles, les effets de la mondialisation, le nouveau pouvoir des réseaux sociaux que personne ne contrôle, et pourquoi ne pas le dire, la vitalité d’un microcosme parisien qui a les moyens de s’affranchir de toutes limites .

Son exécutif « caché », son HSP , « l’establishment parisien » gouverne en fait et en droit le pays.

La Ville partement de Paris a étendu ses tentacules hors de ses limites géographiques et légales en édifiant une sorte de « métropole Bis » « cachée ».

Il y a quelques années un rapport de la Chambre Régionale des Comptes en donnait le détail.

Sans oublier deux évolutions majeures qui affectent en profondeur la vie de notre pays, l’explosion des réseaux sociaux avec un Paris profitant pleinement de la position « stratégique » capitale, d’une part, et d’autre part, la « fracture » française entre les zones périphériques et les zones urbaines centrales.

Dans la capitale, n’importe quel élu , dès qu’il ouvre la bouche, accède aux lucarnes, petites ou grandes.

Certains élus ou élues s’en donnent à cœur joie en confondant leur mandat local avec un mandat national ou international

En 2022, la Maire de Paris, membre d’un parti politique en déliquescence, a eu la prétention de diriger le pays…

Cette année, une directrice des finances de la Ville parachutée au Nouveau Front Populaire, a eu la prétention de gouverner la France…

Comment ne pas noter que la gestion socialiste de Paris sacrifie les intérêts de la banlieue et contribue à accroître cette fracture nationale entre les grands centres urbains et leurs périphéries, pour ne pas dire les riches et les pauvres ?

Paris renoue, sans le dire, avec ce qu’on pourrait appeler le péage social « bobo » ? Il faut payer pour entrer !

Retour à l’Octroi des siècles passés !

Ajoutons enfin que cette description fait l’impasse sur une évolution que les Français et les Françaises connaissent trop bien, une bureaucratie de plus en plus écrasante qui ajoute à cette conscience du déclassement national.

Yeux ouverts ou yeux fermés des élites politiques ?

Gauche ou Droite, il est hors de question de scier la branche sur laquelle ils sont assis !

Juger que les institutions françaises ne sont plus adaptées au monde actuel et qu’il faut leur redonner de l’oxygène, repositionner les pouvoirs afin qu’à chaque étage, européen, national, régional, et local, ils soient identifiés et identifiables, ne constitue pas une originalité dans les sphères du pouvoir, mais pour l’ensemble des facteurs cités, les décideurs se donnent toutes les excuses pour ne pas bouger, ou pour proposer des réformes anodines…

Pourquoi ?

Comment voulez-vous qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis ?

Gauche ou droite parisienne, même combat !

Comment voulez-vous qu’un élu de Paris, bénéficiaire d’un privilège national de Com publique et d’accès aux réseaux sociaux accepte de le perdre, même en sachant que cette situation s’inscrit tout à la fois en dehors du droit commun et de l’intérêt national ?

Il est donc nécessaire qu’une nouvelle majorité au Parlement prenne le taureau par les cornes et décide de transférer aux Régions une partie des pouvoirs non régaliens, l’emploi et l’économie entre autres.

La démocratie française y retrouvera sa vitalité !

L’ouvrage de Fernand Braudel a le mérite d’ouvrir un immense champ de réflexion sur l’évolution des institutions françaises au cours des siècles :

« Paris « ce gouffre » disait Vauban, est-il le seul responsable ? Oui et non. Car Paris est conséquence autant que cause. » (page 278)

Les Parisiens ont accès à une gamme phénoménale d’avantages politiques, financiers, économiques, culturels, sanitaires, universitaires, dont ils peuvent bénéficier, même s’ils sont aussi à la disposition des Français et des Françaises, mais moins directement.

L’évolution récente du contexte international et national a redistribué les relations entre les différents pouvoirs à l’international et au national, avec l’explosion des réseaux de communication et la vitalité expansive d’un Paris qui a élargi l’assiette institutionnelle de la commune de Paris en la faisant sortir du droit commun, notamment par rapport à ses voisins.

En clair, cela veut dire que les citoyens de PARIS bénéficient dans le système institutionnel de privilèges aujourd’hui sans fondement politique.

Le moment est enfin venu de laisser la démocratie respirer dans nos provinces et les banlieues parisiennes.

L’actualité braque les médias sur la nécessité qu’il y aurait à rétablir la proportionnelle aux élections législatives, une fausse solution institutionnelle comparée à celle d’un transfert de pouvoirs du central vers les régions.

Les mesures de décentralisation ont le défaut de laisser le pouvoir central conserver la bride sur l’action et la liberté des collectivités territoriales.

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

&

14-18 en Mémoire !

Le 11 novembre 2024

En mémoire de mon père et de ses frères mobilisés dans le Haut Doubs pour aller sur le front de 1914 à 1918.

L’aîné a été gazé, l’un a été mutilé, les autres blessés…

Le plus jeune a été tué la veille de ses vingt ans.

En fidélité en leur mémoire et à la France !

Jean Pierre Renaud

 

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:40

LES FIASCOS  D’UN PRESIDENT

Note (1) Jean-Michel Blanquer

Elysées  2018

Le plan Borloo pour les quartiers sensibles

La Méthode Macron ?

Surprendre ?

Faire joujou avec les mots ?

Le témoignage de Jean-Michel BLANQUER

« LA CITADELLE »

ALBIN MICHEL 2024

8

Le déclin de l’Occident

Pages 118 et suivantes

« Ce que nous souhaitions avec Borloo, c’était de changer la donne quant aux facteurs extrascolaires de la réussite scolaire. C’était toujours la même question : que se passe-t-il quand l’enfant n’est pas à l’école ? Quelles activités intelligentes et épanouissantes lui sont proposées ? Qui peut l’aider pour travailler ?  Comment lui épargner la violence ou toutes sortes d’enrôlements vers les soleils noirs de l’adolescence ?

C’est ainsi que son projet débouchait sur l’idée de « cité éducative ». L’objectif était de donner des moyens conséquents et fluides à un acteur local pour avoir une vision globale de la vie de l’enfant et contribuer à ses réussites. Je plaidai pour que ce personnage clé soit le principal de collège… La cité éducative devenait donc le concept adéquat en faisant collaborer tous ceux qui ont une influence sur la vie de l’enfant sous la coordination d’un chef d’établissement. Je savais que nous saurions mener cela avec Julien Denormandie, alors chargé du ministère de la Ville et avec qui la relation était simple et bonne.

J’attendais avec impatience le moment de la présentation à l’Elysée le 22 mai. La cérémonie commença avec retard. Le président procédait à des ajustements de dernière minute. Je le sentais prêt à surprendre.  Toujours désireux de ne se sentir enfermé par rien, ce qui justifiait toujours de retarder la décision, il ne voulait pas d’un plan « clés en main » qui ne serait pas le sien, et qui empêcherait toute la souplesse désirable.

C’est pourquoi nous eûmes droit à une séance parmi les plus étonnantes. Sur l’estrade, le président côtoyait Jean-Louis Borloo mais aussi Yassine Belattar, un homme de spectacle qui faisait partie des interlocuteurs réguliers du chef de l’Etat. Placé dans le rôle d’un « Monsieur Loyal », il était supposé apporter la touche de terrain moins incarnée par les deux hommes politiques. Sur le côté, une bonne partie du gouvernement était installée avec Edouard Philippe. Celui-ci avait un petit carnet où il notait tout. Cela donnait l’impression qu’il découvrait les mesures et que cela ne le gênait pas qu’on le voie.

D’emblée, chacun comprit que le Président avait dépecé le rapport. La pomme Borloo nous était donnée par quartiers. Le président recomposait en direct une stratégie à partir des éléments qu’il avait lui-même dispersés. Cette restitution par petits morceaux avait une justification présidentielle un peu brutale : « Quelque part ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent l’un un rapport et l’autre disant  « On m’a remis un rapport, je l’ai découvert. » C’est pas vrai ? Cà ne marche plus comme çà. » Borloo souriait jaune. Et nous avec lui.

En réalité, si le rapport était mort, les idées qu’il contenait ne l’étaient pas. Et une fois de plus la forme masqua le fond.

Mais cette façon de procéder eut comme inconvénient d’enlever l’élan qu’un plan massif aurait donné aux acteurs de terrain… » page 124

&

Pour l’ancien haut fonctionnaire assez bon connaisseur et praticien du sujet que j’étais cette séance fut une belle connerie, car elle a tout bloqué !

Jean Pierre Renaud

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:32

LES FIASCO D’UN PRESIDENT

Alger, Bamako, Rabat, et bien sûr Paris…

Les Fiasco d’un Président « Imbu » qui « pète les plombs » !

A Rabat, par exemple, la présence du dénommé Benattar dans le cortège d’un Président …

Voir notes (1 et 2) :  (1) le témoignage de l’ancien ministre de l’Education Jean - Michel Blanquer sur le lancement du Plan Boorlo destiné à lutter contre les quartiers sensibles en 2018 : le Président aurait voulu torpiller le plan en question, avant lancement, qu’il n’aurait pu mieux faire …

(2) référence article du blog : un « mantra » Macron à la veille de Noël 2020) « le privilège de l’homme blanc »

&

En Afrique noire, il parle au nom de la France, en notre nom, en tout cas, pas en mon nom !

Le Sahel (3), c’est à se demander ce qu’il savait sur le Sahel et qui étaient ses conseillers.

A qui faisait-il confiance ?

Et quid de la monnaie de la CDEAO ? Motus et bouche cousue ? Secret défense ? La « piastre » des années 2020 ?

Le fric des « bien informés » ?

Au Mali ? Au Burkina Fasso ou au Sénégal ?

 

Sauf que la France, vous et moi (la Banque de France) constituons le dernier payeur en cas de problème !

&

Premier novembre 2024, 50 ans après la Toussaint Rouge, le 1er novembre 1964 !

L’Algérie et le Maroc ?

De son pied léger, trop léger, le Président actuel avait engagé en 2016 sa conquête du pouvoir en allant quérir les suffrages des Algériens et dénoncer sur place  la colonisation comme crime contre l’humanité.

L’historien Stora, fils de pied noir, s’est toujours affiché comme un des conseillers officiels de Macron.

Et le Président actuel d’entamer une longue promenade d’amitié avec un Président algérien,  créature d’un FLN, dont la principale raison d’être reste celle d’une France « ennemi héréditaire »…

En parallèle et en opposition des traditions diplomatiques de la France et de ses relations d’amitié anciennes avec le Maroc, le Président actuel entretenait la discorde avec le roi du Maroc.

Pschitt ! Pschitt !

Eté 2024 ! Macron fait volte-face et prêche la réconciliation avec la monarchie marocaine, ce qu’il n’avait pas réussi à faire avec le FLN algérien…

Qui peut avoir confiance dans la parole de la France ?

&

Revenons en France, à ses mille milliards de dette en plus depuis 2017, au laissez aller de l’ordre public en juin juillet 2023, et aux résultats de la politique du Président dans nos quartiers sensibles, le narcotrafic à pleines voiles avec en tête de la course la ville de Marseille qui vit le Président actuel y lancer une grande opération de séduction…

Jean Pierre Renaud

(3) « Emmanuel au Sahel

Itinéraire d’une défaite »

Leslie Varenne

Max Milo 2024

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 11:10

L’actualité dépasse la fiction !

La France n’est-elle pas devenue folle ?

En fond : images et son !

Le tam tam…

Première réaction : attention à ne pas trop abuser de la télé ! Publique ou privée !

De la bagnole à tous les prix « leasez » à 100, 200, 300, ou 400 euros par mois !

Pas cher ! N’est-ce pas ?

Des experts, des essayistes, « une éditorialiste consultante » ah ! bon !, « un « influenceur » du patrimoine religieux »    ah ! bon !,    des inconnus en rafale, tout le monde veut montrer sa petite gueule, et nous abreuver de sa logomachie verbale… dans un décor animé par des enfants… ne sont-ils pas mignons ?… sont-ils autorisés ?…

 

BRYAN est mort !

Comme une annonce des Pompes Funèbres !

Rassurez-vous ! Il ne s’agissait que d’une PUB de SFR pour s’abonner !

&

Le Casino à la télé et sur votre téléphone ?

Le gouvernement l’aurait annoncé ?

La Française des Jeux ne vous suffirait pas ?

Des millions à gagner sans impôts ?

Il est vrai qu’avec le Président du Jour le tirage au sort des citoyens appelés à délibérer a fait irruption dans nos institutions…

&

En France encore, un député LFI de l’Ouest donne l’exemple « politique »…

La tension de son parti est telle qu’il a besoin de « s’exploser » autrement…

&

Enfin, vivent les

 Etats Unis, à quelques jours d’une élection cruciale pour la planète ! Eh oui ! Encore !

Elon Musk,  avec ses fusées, achète les suffrages des Américains !

Les USA mis en vente !

A votre avis, combien vaut Trump ?

Plus cher que ses « frites » ?

Jean Pierre Renaud

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30 juillet 2024 2 30 /07 /juillet /2024 16:35

Le Nouveau Front Populaire ?

Ou le Nouveau Front Sociétal de la Gauche Bobo ?

Une « Vessie » au lieu d’une « Lanterne » !

La candidature de la Directrice des Finances de la Ville de Paris, énarque d’origine, dans une Ville qui entend toujours gouverner notre pays, grâce à une puissance sans égale, est tout à fait caractéristique de la faillite des institutions de la République, incapable d’insuffler la nouvelle démocratie française des terroirs .

Pour parler clair, et comme je l’ai déjà écrit et expliqué, il faut remettre la Ville de Paris à sa place, dans nos institutions :

A l’Etat parisien le régalien national, aux provinces, le pouvoir de s’administrer librement dans le cadre national !

Les Français et les Françaises n’ont pas  fait le choix d’une France sans foi ni loi !

Paris n’est ni un modèle de gestion démocratique, ni un modèle de droit commun !

Le soi-disant Nouveau Front Populaire prend décidément les Français et les Françaises pour des cons !

Des « Vessies » pour des Lanternes !

Et Dieu sait si Paris compte de « Vessies » !

Et de fausses Lanternes !

Une de plus !

Jean Pierre Renaud

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17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 11:11

Lecture critique

&

« Vie et Mort de la « Françafrique » »

« L’HISTOIRE »

Avril 2024

Dossier

Page 28 à 57

 

 Sommaire

« Le syndrome Foccart- p, 28 »

« Carte : 1958-1994, le « pré carré » français » p, 33 »

« Le pragmatisme stratégique des Africaines »   p, 34 »

« L’amnésie britannique », p,38 »

Houphouët-Boigny, le pilier africain » p,40 »

Rwanda, 1994 : face au crime » p,44 »

« Carte et génocide » p,49 »

« La France est devenue un acteur secondaire », p,54 »

L’avant-propos, page 27

« L’expression militante stigmatisant les relations de la France avec ses anciennes colonies, la « Françafrique » est devenue un objet d’histoire. La « coopération » établie après les indépendances de 1960, consistait notamment à protéger les dirigeants africains qui, en pleine guerre froide, acceptaient de jouer le jeu de la France et de maintenir son influence sur le continent. Instauré par de Gaulle, son « conseiller Afrique » Jacques Foccart et le Président ivoirien, ce pacte a perduré jusqu’à la fin des années 1990. Et il dépassait le « pré carré », comme l’atteste la stratégie française en 1994 au Rwanda, ex-colonie belge. L’ouverture des archives permet de mieux comprendre la complexité de ces rapports postcoloniaux. »

Explication de texte

Cette revue propose une palette d’analyses et de conclusions sur le rôle de la France en Afrique noire au cours de la période 1945- 1994, avec l’ambition d’éclairer cet « objet d’histoire »

L’ensemble de ces chroniques appelle de ma part les remarques ci-après.

  1. L’avant-propos évoque à juste titre la guerre froide comme facteur de la Françafrique, mais curieusement en mentionnant notamment la nécessité de « protéger les dirigeants africains ».

« protéger » ? Vraiment ?

Pourquoi minorer ainsi le facteur clé de ce contexte historique, c’est-à-dire la guerre froide, donc la rivalité URSS-USA qui caractérisa l’histoire de toute cette période 1945-1990, avant l’effondrement de l’URSS ?

2 - Le sommaire et donc l’ensemble de cette chronique fort intéressante fait une place un peu surprenante au « pragmatisme stratégique des Africaines », première nouvelle à mes yeux et à ma connaissance de l’histoire coloniale française et de la décolonisation.

  1. – Un chapitre est consacré à « L’amnésie britannique », mais j’écrirais plutôt « L’intelligence britannique du business », car les Anglais n’ont jamais eu cette sorte d’esprit évangélique à la française prônant un rêve ambigu d’assimilation et de développement, le direct plutôt que l’indirect, une des caractéristiques essentielles de l’impérialisme britannique.
  2. - « Rwanda, 1994 : face au crime »

Années 60, l’Afrique noire française est décolonisée.

Rwanda : la France n’a jamais colonisé cette colonie belge !

Question : quelle folie a saisi les présidents de la République Française de monter dans cette galère ?

            Un retour à une des causes de la colonisation française, une cause bien française, un esprit de grandeur internationale, lequel continue à causer beaucoup de dégâts dans la politique étrangère française.

            Un observateur informé ne peut se poser par exemple ce type de question en entendant parler d’un rêve de puissance indo-pacifique de la France, avec un seul porte-avions, même nucléaire ?

  1. – « La France est devenue un acteur secondaire » p,54

par Achille Mbembe

Au fil des pages 54 à 57, l’auteur développe une analyse ambitieuse et très touffue avec un champ d’application immense.

« … La plupart des outils militaires ou symboliques auxquels la France a eu recours sur le continent sont soit désuets, soit délégitimés. Le temps est peut-être venu de s’en débarrasser, et en bon ordre. » (p,54)

Diable !!!

« Une jeunesse déboussolée » (p,55)

L’auteur propose une analyse catastrophique de la jeunesse africaine. Rappelons que l’explosion démographique date de la fin des années 60, date des indépendances de l’Afrique noire française : la faute à qui ?

L’auteur développe une analyse qui fait appel à des concepts difficiles à manipuler en tant que tels ou en tant qu’explication de la crise actuelle :

« A ces lames de fond se greffent des déplacements dans les champs culturels et imaginaire. Le plus significatif est la montée en puissance du « néosouverainisme »

« Face à l’enchevêtrement de crises en apparence inextricables, la démocratie électorale n’apparait plus comme un levier efficace des changements des changements profonds auxquels aspirent les nouvelles générations….. »

L’auteur s’érige en juge, en donneur de leçons, en prescripteur de solutions, souvent en termes de commandement, alors que les enjeux portent sur un immense continent.
« Au plus haut niveau de l’Etat français, l’emprise des militaires et des milieux du renseignement sur la politique africaine reste démesurée…. C’est à un complet réaménagement mental qu’il faut procéder pour de trouver la juste distance – ni ingérence ni indifférence – qui permettrait d’autres modes de présence, voire la construction d’un partenariat qui n’impose rien. » p,57

Plus haut, l’auteur écrivait :

« Ne restent que les chiffons rouges, les oripeaux d’une époque révolue que sont les bases militaires, le franc CFA, les magasins Auchan, et, bientôt, peut-être l’Agence Française du Développement. » p,57

Le Président Emmanuel  Macron aura tenté, à plusieurs reprises, de crever l’abcès. Résultat, la France a mené, à partir de 2017, une politique africaine à deux faces. L’une nocturne, est fondée sur la psychose militaro-sécuritaire portée par une vision régressive de la paix, de la stabilité et de la sécurité sur le continent. Assumée jusque dans ses ultimes conséquences au Sahel et mise en pratique dans les relations avec les vieux potentats de l’Afrique centrale, elle a débouché sur une vertigineuse dégradation de l’image de la France en Afrique. L’autre face, plus ou moins solaire, s’est donnée à voir dans des chantiers tels que la restitution des objets d’art, le travail sur les mémoires coloniales… Adossée à la vision d’une Afrique à fuseaux multiples, mobile et ouverte sur le siècle, elle aurait pu accompagner le paradigme africain dans l’imaginaire français. Entre ces deux visages, une relation profondément mercantile est en train d’être tissée avec les Etats anglophones et lussophones,  à l’exemple de l’Afrique du Sud, du Nigéria ou du Mozambique. »

Quelques remarques en conclusion sur un ce texte incantatoire, quelles sont les preuves historiques et statistiques que l’auteur propose pour accréditer son récit ?

« Le paradigme africain de l’imaginaire français » ?

A-t-il jamais existé ?

Précisons qu’Achille Mbembe  fut, et est peut-être encore, un des conseillers de la politique africaine de Macron, une politique qui n’a pas été un vrai succès…

 

  1. – « Focus » « Le Franc CFA, monnaie de la discorde » page 32

Ou

« Une nouvelle Piastre Africaine ? »

70 ans après celle d’Indochine ?

 

Une analyse trop sommaire, et c’est bien dommage, car le sujet est d’ordre stratégique.

L’analyse proposée ne permet pas vraiment de comprendre comment fonctionne cette monnaie internationale.

La phrase : «  Depuis le passage à l’euro, le franc CFA est arrimé à la monnaie européenne par une parité fixe (1 euro vaut 655, 96 francs CFA) et la France est son garant. Ses défenseurs le présentent comme une monnaie stable, facilitant la circulation des biens et des capitaux entre les pays membres de la zone franc et la France…. »

Il ne s’agirait pas de la zone géographique de la CDEAO ?

Il aurait été intéressant de disposer d’une analyse financière de cette monnaie, les pays qui en font partie, les montants des dettes de chacun des pays en bénéficiant, afin d’en mesurer l’intérêt.

Impossible d’avoir accès aux chiffres du bilan de cette zone monétaire !

Quid des dettes garanties par la France des pays du Sahel qui ont rompu avec notre pays ?

La monnaie en question ne ressemble-t-elle pas

 à l’ancienne piastre d’Indochine qui a alimenté tous les trafics, pour les « usagers » bénéficiaires de cette monnaie ?

J’attends toujours une explication complète d’un système politico-économico- financier dont le fonctionnement reste clandestin.

Qui en profite véritablement ?

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

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18 mai 2024 6 18 /05 /mai /2024 15:11

France Liberté

Une Nouvelle Chaine Publique du « Vrai ou du Faux »

L’explosion des réseaux sociaux accessibles à n’importe qui et pour n’importe quoi met en danger, non seulement la liberté et l’honnêteté de l’information, mais les institutions de la République, l’ordre public et la paix sociale !

Certaines chaines ont commencé à ouvrir une rubrique « le vrai du faux ».

 Il est urgent de mettre à la disposition des institutions et des citoyens une chaine d’information uniquement chargée de dire le vrai du faux, après vérification et affichage des sources !

Une chaine indépendante des pouvoirs politiques, judiciaires ou économiques !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 11:17

La Politique Etrangère de la France

« HENRI KISSINGER »

« DIPLOMATIE »

(1994)

Avant-propos

Le nouvel Empereur Chinois vient en France et cette visite est tout un symbole  du monde actuel,  entre le Nain Gaulois  et le Géant Chinois,  68 millions d’habitants contre 1,412 milliard d’habitants.

Un géant qui est devenu une des nouvelles puissances du monde à pas de Géant !

Cette visite régale un Président qui a tendance à se prendre pour un des Maîtres du Monde, dans une certaine continuité avec la politique étrangère traditionnelle de la France telle que l’a décrite Henri Kissinger, mais les ordres de grandeur ont changé et les canonnières françaises sur le Yang Tsé sont depuis longtemps oubliées.

N'oublions pas que Xi Jinping est le nouvel Empereur Chinois d’une grande et ancienne civilisation capable de jouer sur tous les tableaux.

&

Macron vient de faire un grand laïus à la Sorbonne sur l’Europe, en rééditant l’exercice oratoire qu’il avait déjà fait dans la même Sorbonne en 2019.

Il adore ça, mais l’art oratoire de la parole publique lui fait défaut, au moins autant que la science du commandement qui consiste à hiérarchiser ses objectifs.

La France n’est pas convaincue des résultats de la politique menée depuis 2017, 7 ans déjà, avec une succession de crises, il est vrai, d’autant plus qu’il lui laisse déjà une dette colossale de 1 000 milliards d’euros, laquelle signe une politique économique et financière désastreuse.

Aux yeux de nombreux Français, et contrairement à ce qu’il se vante d’avoir changé, le Président actuel a continué à faire la politique étrangère française, traditionnelle, c’est-à-dire celle du « coq gaulois », sans mettre en œuvre des institutions à géométrie variable adaptées à cette Union à 27 ingouvernable.

&

Revenons à Kissinger et aux propos qu’il tient dans son livre aux pages 106,107, et suivantes.

« Deux révolutionnaires Napoléon III et Bismarck »

            «…. Napoléon III avait encouragé la révolution sans en comprendre l’issue prévisible incapable de jauger les rapports de force et les mettre au service de ses objectifs à long terme, il avait échoué sa politique étrangère périclita non parce qu’il manquait d’idées, mais parce qu’il se montra incapable  d’établir une hiérarchie entre ses nombreuses ambitions ou de les confronter aux nouvelles réalités qui se dessinaient en quête de renommée, il ne s’en tint jamais à une ligne d’action précise il se laissa bien plutôt conduire par une multiplicité d’objectifs, dont certains étaient complètement contradictoires lorsqu’il affronta la crise décisive de sa carrière, ces orientations se neutralisèrent les unes les autres…

La politique internationale en vint à se fonder sur la force pure et simple. Et dans un monde ainsi défini, un décalage s’instaurait entre l’image que la France avait d’elle-même comme nation prépondérante en Europe, et sa capacité à se montrer à la hauteur de cette image – un décalage qui n’a jamais cessé d’aveugler sa politique. Pendant le règne de Napoléon III, cette réalité fut mise en évidence par l’échec de l’empereur à réunir le fameux congrès qui entreprendrait la révision de la carte de l’Europe ce congrès, il le réclama après la guerre de Crimée en 1856, avant la guerre d’Italie en 1859,, pendant la révolte polonaise en 1863, pendant la guerre des duchés en 1864, et avant la guerre austro-prussienne en 1866, - sans faire de propositions précises, sans être disposé à risquer la guerre pour obtenir gain de cause. Napoléon III buta toujours sur le même problème : il ne se trouvait pas en position d’exiger, et ses projets étaient trop extrémistes pour susciter le consensus.

La propension de la France à s’associer avec des pays prêts à accepter son hégémonie a été une constante de sa politique étrangère depuis la guerre de Crimée. Incapable d’occuper une position dominante dans un éventuelle alliance avec la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Russie ou les Etats Unis, et considérant une position secondaire comme incompatible avec son idée de grandeur nationale et avec son rôle messianique dans le monde, la France a recherché ce leadership dans des ententes avec des puissances de moindre rang – avec la Sardaigne, la Roumanie, et les Etats allemands intermédiaires au XIXème siècle, avec la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et la Roumanie dans l’entre-deux guerres.

On peut noter que la politique étrangère de la France après de Gaulle n’a pas été menée différemment. Un siècle après la guerre franco-allemande de 1870, le problème d’une Allemagne plus puissante continuait d’obséder la France. Elle fit le choix de rechercher l’amitié de ce voisin redouté et admiré or la logique géopolitique aurait dû l’inciter à créer des liens étroits avec les Etats - Unis – ne fut-ce que pour accroitre sa liberté de manœuvre  Mais la fierté de la France empêcha ces liens de se tisser et la conduisit à vouloir parfois de manière irréaliste, un regroupement quel qu’il soit – à la limite n’importe quel regroupement européen – pour contrebalancer l’influence des Etats-Unis au risque même de voir l’Allemagne occuper une position dominante sur le continent.

A cet égard, la France a agi à l’occasion comme une sorte d’opposition parlementaire au leadership américain, s’efforçant de construire une communauté européenne susceptible d’offrir une solution de rechange à ce leadership et cultivant des liens avec des pays qu’elle pourrait (ou pensait pouvoir) dominer.

Depuis la fin du règne de Napoléon III, la France aura manqué de la puissance nécessaire pour imposer ses aspirations universalistes héritées de sa Révolution, et d’un champ où exercer sa ferveur missionnaire. Depuis plus d’un siècle, elle accepte difficilement que les conditions objectives de sa prépondérance, introduites par Richelieu, aient disparu après que les nations se furent unifiées en Europe. Le caractère ombrageux de sa diplomatie a tenu pour beaucoup aux efforts de ses dirigeants, soucieux de perpétuer son rôle de pivot de la politique européenne dans un environnement de plus en plus hostile à de telles ambitions. Il est paradoxal que le pays qui inventa la raison d’Etat ait dû consacrer tant d’efforts, pendant plus d’une partie du siècle, à aligner ses ambitions sur ses capacités. En vain. » (page 107)

PROLOGUE

Ne jamais oublier les leçons du grand La Fontaine !

« La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf !

Il est vrai que les grenouilles ne jouent pas au foot !

Jean Pierre Renaaud

 

 

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28 janvier 2024 7 28 /01 /janvier /2024 12:51

Janvier 2024

La crise agricole

La Méthode Macron

 

J’ai publié en 1997 un livre intitulé « La Méthode Chirac », issu des observations que j’avais faites tout au long de mon service à la Préfecture de Paris.

Indiquons tout de suite que le contexte historique et politique n’avait rien à voir avec le contexte actuel, saturé d’un réseau de communicants dans la capitale exerçant leur influence dans un tissu parisien institutionnel anarchique… alors que sous le règne de Chirac, on savait qui faisait la pluie et le beau temps…

 De nos jours nous avons un Président de la République qui joue avec le feu, met en œuvre, continument, une méthode politique de gouvernement qui sape les fondements de la République.

On sape les partis politiques en pratiquant la débauche et en misant donc sur le très petit côté de la politique.

Dernier exemple la Méthode Attal, clone talentueux de Macron, qui multiplie des interventions sur le terrain – modèle Macron avec son Grand Débat – sans avoir pris l’initiative d’organiser une réunion au sommet entre le gouvernement et les organisations syndicales représentatives, avec en tête la FNSEA.

A quoi servent donc les syndicats ? les partis politiques ? les assemblées ?

A quoi servent les élus au suffrage universel face au tirage au sort de la Française des Jeux des Marcheurs ?

Voir l’écologie citoyenne ou le suicide assisté …

La Méthode du « Je passe à côté », du fort en thème talentueux qui joue perso et non collectif, dans une France où l’individualisme règne à plein,     avec un Président qui discourt sur le « faire nation » …

Quelle rigolade ! On prend les Français pour des cons ?

Comment ne pas constater que sur la loi immigration, même le Conseil Constitutionnel a considéré qu’il avait le pouvoir de délégitimer l’Assemblée Nationale ?

La crise agricole et civique actuelle va être un bon test de la méthode Attal Macron !

Sauf si Macron rentre des Indes avec un « avatar » magique offert par le Dieu Vishnou ! On ne sait jamais !

            Jean Pierre Renaud,   ancien haut fonctionnaire

 

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