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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 11:20

Annonce de publication

Comme déjà annoncé

 

Demain, 14 février 2018, jour anniversaire de mon fils Hugues, je commencerai à publier une chronique sur les « Carnets Politiques de la Guerre d’Algérie » de Robert Buron.

Au cours du deuxième trimestre 2018, je publierai une longue chronique critique du « modèle de propagande postcoloniale » du collectif Blanchard and Co : pourquoi ?

Pour avoir servi la France, mon pays, tout au long de ma vie, j’estime que ce collectif, après avoir surfé, entre autres,  sur une « fracture coloniale » née de leur imaginaire idéologique, sème depuis trop d’années un poison de fracture nationale.

Jean Pierre Renaud

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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 12:07

L’équipe Hidalgo démarre l’année 2018 sur les « chapeaux de roues »  ! Sa neige éternelle, ses  affiches, et ses rats !

 

Paris Plage et Paris Neige : le feuilleton continue !

Attendons les JO de 2024 !

 

            Le 10 février 2010, j’ai fustigé une première fois l’incapacité des autorités municipales à prendre les mesures nécessaires, afin de limiter les conséquences des chutes de neige pour les piétons, les cyclistes, et les automobilistes.

            J’ai récidivé le 1er février 2012, puis le 20 janvier 2013, mais rien n’a bien sûr changé, alors que la Maire de Paris se rengorge en permanence de ses bons résultats en matière de circulation des véhicules dans la capitale.

            Ces jours derniers, grâce à la neige, la Maire a effectivement gagné son pari, de même que pour la circulation des piétons sur des trottoirs non dégagés, au risque de faire glisser et tomber beaucoup de piétons : combien de victimes dans les hôpitaux ?

            Dans les villes de l’est que j’ai connues, les maires prenaient des arrêtés imposant aux propriétaires riverains la charge du nettoiement, sauf à payer une amende.

            Dans la capitale, rien de tel ! Les commerçants riverains laissent les trottoirs enneigés ou verglacés ! Les pharmaciens ne donnent pas l’exemple ! Quant aux propriétaires riverains, souvent des syndicats de copropriétaires, ils n’en font pas plus.

            Ajoutons qu’en dépit des prévisions de chutes de neige, la Mairie de Paris n’a pas pris les mesures nécessaires pour dégager les voies de la circulation urbaine !

       L’affichage à Paris ? Plus les berges de la Seine ? Les nouvelles incuries de la Maire, de son équipe  et de ses services !

            Dans un lointain passé, la Mairie de Paris nous avait habitué à mieux, beaucoup mieux !

            Hier le fiasco du nouveau Vélib, aujourd’hui le fiasco de l’affichage sur les 1630 panneaux d’affichage de la société JCDecaux : perte de recettes égale à 40 millions d’euros ! Excusez du peu !

        Les services de la ville et leur municipalité ont décidément perdu leur savoir-faire juridique pour lancer leurs appels d’offre !

         Et à nouveau hier encore, l’’information d’après laquelle la piétonisation des berges de la Seine serait illégale ! L’arrêté n’est pas conforme à la loi.

        Sur le fond, et à mes yeux, cette « privatisation » parisienne des berges de la Seine s’inscrit en violation de l’intérêt général et historique d’une voie régionale et nationale le long de la Seine !

           A quand, la « privatisation » parisienne des eaux de la Seine ?

         La Mairie de Paris Est devenue beaucoup plus compétente pour la gestion de sa com’ que pour la gestion des affaires municipales.

Les rats de Paris, petits ou gros, de toutes espèces !

            La capitale fait face à une invasion  de rats qu’elle n’avait pas connue depuis longtemps, et les inondations n’en sont pas la cause principale.

            Le  facétieux diront peut-être qu’après les dernières élections présidentielles, les rats politiques qui ont quitté leur bateau en perdition, plus à gauche qu’à droite, ont préparé le terrain, et c’est peut-être vrai.

       Ils ajouteront sans doute que les premiers rats ont déjà quitté la barque Hidalgo, mais il ne s’agit sûrement pas de celle du blason de la capitale « Fluctuat nec mergitur » !

             Faute d’avoir fait le nécessaire pour éradiquer cette nouvelle plaie, absorbée comme elle l’était par son déploiement  d’activités sur tous les  fronts internationaux, la Maire  de Paris sera sans doute dans l’obligation de faire appel à un « joueur de flute », « l’attrapeur de rats de Hamelin »  pour entrainer le peuple des rats en dehors de la ceinture du périphérique, comme ce fut le cas dans la cité d’Hamelin, en Allemagne, au 13ème siècle.

            Mais alors gare aux promesses non tenues et au retour du « joueur de flute » attirant les enfants parisiens, sous le charme  de sa musique, en  dehors de la capitale !  (voir les Contes de Grimm)

Une gestion municipale bobo à la fois électoraliste, multiculturaliste, et dispendieuse !

       1 milliard de dette en 2001 et de l’ordre de 6 milliards aujourd’hui, soit une dette multipliée par 6, plus de 3 000 euros par habitant.

      Gare au coup de tampon en cas de crise sur les marchés internationaux des capitaux, d’autant plus qu’avec la suppression de la taxe d’habitation, la ville se trouvera complètement, comme toutes les autres collectivités locales, entre les mains d’un Etat, très, très endetté !

          Qui payera en définitive ?

              Jean Pierre Renaud

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 11:38

Les médias au service des assassins ?

 

            Sauf à ne pas regarder la télévision ou à lire un journal, personne n’ignore qu’un procès a lieu à Bruxelles contre un des assassins islamistes de novembre 2015.

            Le Parisien du 6 février, page 15, y consacre 2 colonnes sur 5.

            Le Figaro du 6 février, page 8,  y consacre presque la moitié d’une page, avec une photo en prime.

       Je fais partie des citoyens qui pensent que le complexe médiatico-politique n’a encore rien compris sur l’influence et le rôle pervers de cette information - propagande.

        Ces gens- là n’ont pas encore compris que les subversions nourries par l’islam radical n’avaient pas besoin de trouver de l’argent pour alimenter leur budget de propagande, étant donné que leurs adversaires mettaient tous les feux de la justice et des médias sur les assassins arrêtés et emprisonnés.

          Ils n’ont pas encore compris que les plus endurcis d’entre eux mettaient en scène leur figure de martyre pour des publics prêts à les entendre !

       Jean Pierre Renaud

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 15:52

Les sources du Palmipède ?

« Fillon : suicide mode d’emploi « fictif » »

Le Canard Enchaîné du 31 janvier 2018, dernière page

Ou le soupçon de manipulation politique et judiciaire demeure !

 

            Les journalistes du Canard Enchaîné écrivent :

         « … Les journalistes du Palmipède y répètent - une fois de plus - qu’aucune force obscure n’a guidé leurs plumes, qu’ils sont allés eux-mêmes chercher l’information. « Trop simple ! » rétorquent les esprits forts… »

         Témoignage d’un « esprit fort » :

       Au cours de ma carrière préfectorale, j’ai connu au moins un  Préfet de l’Ouest de la France qui ne se cachait pas d’être un informateur du Palmipède, j’ai aussi assisté à un échange téléphonique entre un Préfet d’Ile de France et un journaliste du Palmipède.

           Ajouterais- je que j’ai eu dans un de mes services, au temps du « système Chirac », un fonctionnaire qui entretenait une connivence avec un journaliste du même Palmipède, toujours bon « bec » ?

           Sans en rajouter, pourquoi ne pas dire que le Canard n’a pas trop d’effort à faire pour puiser à bonne source, auprès de « lecteurs » bien ou mal intentionnés ?

         Il n’est donc nul besoin d’invoquer une « force obscure ». Tout est clair !

          Est beaucoup moins clair, le rôle qu’ont joué le « quatrième » pouvoir des médias, et l’un des trois pouvoirs constitutionnel, le judiciaire dans un déroulement électoral balisé par des primaires : violation de la séparation des pouvoirs ? Oui ou non ? Avec la complicité des anciens adversaires de Fillon à la primaire ?

           De même que le rôle joué après par les deux détectives infatigables D et D du journal Le Monde !

         Tout à fait curieusement par ailleurs, le documentaire de BFM utilise le verbe « débrancher » le candidat investi, c’est-à-dire « pendre » dans les mœurs du Moyen Age. (Source Jean d’Aillon)     

          En conclusion, et en ce qui concerne les médias et le monde politique  : « Il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! » (Les Sources : un proverbe ancien et le film de Michel Audiard)

    Jean Pierre Renaud

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 09:33

Le coup d’œil politique

Le « Karambolage » franco-allemand : Scène 2 : « Je fais ce que je dis »

Assemblée Nationale du 22 janvier 2018

Célébration du cinquantenaire du traité De Gaulle- Adenauer.

Honte à la France !

 

            A Berlin, le Président de l’Assemblée Nationale est reçu dans un Bundestag au grand  complet !

            A Paris, le Président du Bundestag est reçu dans un hémicycle vide !

            147 députés présents sur 577, 1 sur 4, et en ce qui concerne les députés de  la République en Marche, 56 députés sur 311, moins de 1 sur 4 !

            Sur les bancs du gouvernement, M.Hulot, et Mme Loiseau, arrivée en retard, faisaient de la figuration !

            Est-ce bien sérieux ?

            Merkel et Macron se sont rencontrés sur le thème d’une nouvelle Union Européenne à refonder, mais les députés macronistes n’ont pas eu l’air de partager l’enthousiasme de leur Créateur.

 

« L’Emission Politique » de Léa Salamé

Invité Laurent Wauquier

Le 25 janvier 2018

Ou que penser du média France 2 ?

 

Trois remarques sur le déroulement :

La première concerne la maîtrise de soi, et donc l’agressivité de l’animatrice et de la chef du service politique de la chaine en face de l’invité.

La deuxième concerne la psychanalyste franco-marocaine, porteuse d’une contradiction plutôt confuse à l’invité !

La troisième, l’invité « surprise » de l’émission, Alain Minc : quelle « surprise » de voir un vieux monsieur qui a mangé à tous les râteliers de la République se faire le porte-parole du nouveau monde de la République en Marche !

Jean Pierre Renaud

 

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 10:18

« L’Etat de droit » ? A qui profite le crime ?

            Nous vivons décidément dans un drôle de pays ! Les belles âmes sont toujours à la défense de notre état de droit, hommes et femmes politiques, ou représentants nombreux et actifs des groupes de pression corporatistes ou idéologiques… alors que ce fameux état de droit est de plus en plus au service des criminels et non des victimes, nos concitoyens ou notre collectivité nationale.

            Le cas du défenseur actuel des droits est le symbole de cette nouvelle perversion nationale. Dans un récent passé, il ne se déplaisait pas dans la corruption du système Chirac. En qualité de Garde des Sceaux, il n’éprouva aucun état d’âme (état de droit ?) pour envoyer un hélicoptère pécher le procureur de Paris dans l’Himalaya, dans une des nombreuses affaires Tiberi qui ont défrayé la chronique judiciaire, et pour cause de non droit.

            Il n’est pas besoin d’être un ancien conseiller de la cour de Cass ou un ancien professeur de droit pour estimer que l’état de droit actuel est à revoir complètement.

            Les surveillants de prison font la grève et défendent à juste titre la création d’établissements spécialisés pour les détenus radicalisés.

            Comment accepter que des citoyens qui ont pris les armes contre la France bénéficient du « confortable » état de droit dont bénéficient les criminels « ordinaires » ? Combien coûtent ces procédures en frais d’avocats et en frais de justice ? Combien coûtent les emprisonnements de ces détenus radicalisés dont les médias se font souvent et étrangement les défenseurs ?

       Les affaires Merah et Abdeslam, combien  coûtent-t-elles  à la France ?

       Combien coûtent au pays en monnaie sonnante et trébuchante, et en agressions morales, les violences constatées dans la plupart de nos manifestations, causées par des acteurs masqués et cagoulés ?

        Quand les médias vont-ils enfin nous éclairer sur les moyens de vivre de tous ces casseurs, zadistes ou non zadistes ? Qui les paye ?

       La France continuera-t-elle à encourager ces chienlits et à encourager la violence et à vouer les victimes au sacrifice ?

      Va-t-on enfin appeler un chat un chat, c’est-à-dire traiter purement et simplement les djihadistes comme des ennemis de notre pays, sur le terrain d’une justice militaire ?

Jean Pierre Renaud

 

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 15:18

Premier semestre 2018 : mon projet de publication

 

            Je publierai au cours des prochains mois, des extraits du livre de Robert Buron « Carnets politiques de la guerre d’Algérie »  par un signataire des accords d’Evian (Plon 1965), accompagnés de quelques commentaires pour la période de mon service militaire en Algérie, dans la vallée de la Soummam, dans les années 1959-1960.

            En conclusion, je renverrai à la lecture du roman d’Alice Zeniter « L’art de perdre » et de sa conclusion.

            Au cours des mois suivants, je publierai une réflexion sur le discours idéologique du collectif de chercheurs Blanchard and Co, avec pour intitulé  « Une Subversion postcoloniale ordinaire » le « modèle de propagande » Blanchard and Co.

            Les lecteurs pourront consulter sur mon blog (Subversion et Pouvoir, à compter du 17 septembre 2017) le sens de cette expression lancée par Noam Chomsky, en 1988, dans son livre « La Fabrique de l’Opinion publique ».

         Ils pourront vérifier que le modèle de propagande Blanchard and Co s’inscrit parfaitement dans cette définition, en concurrence avec les modèles de propagande des Raisins Verts de Benjamin Stora (Algérie, plus Algérie, et toujours Algérie !), ou celui de Médiapart, avec son arborescence idéologique, et sa nouvelle trouvaille, faute de prolétaire, le musulman.

        Le business du modèle de propagande Blanchard and Co a la particularité de pratiquer un mélange des genres efficace entre secteur associatif, public, et privé, l’agence de Com’ BDM.

       A mes yeux, et compte tenu d’une analyse approfondie de ces discours, notre pays doit faire face à une véritable entreprise d’intoxication historique et politique dont les bases scientifiques sont on ne peut plus fragiles, pour ne pas dire biaisées, tant sur le plan du dénombrement des vecteurs de culture, que de leurs effets sur l’opinion publique et de leur interprétation. (Voir le livre « Supercherie coloniale », bientôt en édition numérique.)

     Entre 1880 et 1962, la France n’a pas eu de « culture coloniale », contrairement à leurs dires !

        Il s’agit donc d’une forme de subversion nationale fondée avant tout sur une complète inversion des faits  historiques, faire croire que la France a été coloniale, qu’elle a été imprégnée par des flux d’images et de propagande jamais évalués : grâce à un inconscient collectif colonial non identifié et non identifiable, ni plus qu’une mémoire collective coloniale chantée par le mémorialiste Stora. Les Français et les Françaises d’aujourd’hui porteraient  encore dans leur mémoire les stigmates de cette maladie, le collectif préfère le mot de stéréotypes.

       En quelque sorte, le nouveau roman historique postcolonial, sans qu’il soit possible de distinguer entre le « vrai » et le « faux, comme chez Jean d’Aillon !

       En 1985, Umberto Eco avait publié un livre intitulé « La Guerre du Faux », et nous avons là un exemple de ce type de guerre décrit dans le chapitre IV « Chronique du village global » (page 125) – « Pour une guérilla sémiologique » (pages 127 à 136).

       A  les lire, je me suis souvent posé la question de savoir 1) s’ils avaient beaucoup fréquenté les récits de l’histoire coloniale, celle du terrain, 2) s’ils avaient beaucoup fréquenté les cours de statistique, celle de l’histoire quantitative.

     A mes yeux, il s’agit tout simplement d’une sorte de falsification de l’histoire.

&

En amuse-bouche critique de l’analyse du «  modèle de propagande Blanchard and Co » 

        Un premier éclairage tiré du début d’un article de Laurence De Cock intitulé : «  L’Achac, de la transmission du passé colonial : stratégies entrepreneuriales et culturalisation de la question immigrée dans la mémoire nationale. » dans la revue Cultures&Conflits, numéro 107, sous le titre « La production officielle des différences culturelles » (pages 105 à 121), chez L’Harmattan.

       Dans ce type de lecture, pourquoi ne pas s’attacher à comprendre le sens des mots utilisés, car ils en disent déjà long sur le discours du modèle de propagande qui sera décrit et critiqué ?

      « passé colonial » ou passé supposé et construit d’une France métropolitaine ?

       « stratégies entrepreneuriales », l’expression annonce clairement la couleur, et la présentation de l’auteure illustre bien les caractéristiques de la méthode historique mise en œuvre par ce collectif de chercheurs.

       Sommes-nous encore dans l’histoire, ou même dans la mémoire, ou dans le business mémoriel ?

      « L’Achac a réussi à se bâtir une position d’incontournable pivot à la fois dans la détermination de diagnostic et dans la prestation de services en direction de différentes institutions et collectivités… 

     La transmission de l’histoire coloniale est au cœur de sa démarche… (p,105)

       Les mots soulignés par mes soins sont à la source des critiques de base qu’appelle le discours de ce collectif : 1) le diagnostic n’a pas été effectué, 2) et n’a de toute façon pas porté sur l’histoire coloniale, mais sur des représentations métropolitaines des mondes coloniaux, dont le dénombrement et l’interprétation ne sont pas fiables.

      Plus loin, l’auteure écrit :

    « En ce sens, la stratégie de l’Achac participe d’une culturalisation de la question immigrée, avec ceci de particulier que, par sa configuration, les acteurs qui y sont impliqués, ainsi que les actions mises en place, elle ajoute une dimension entrepreneuriale tendant à faire du passé colonial un véritable marché…

     Ainsi, la démarche de l’Achac introduit une nouvelle coordonnée dans les usages sociaux du passé et de la mémoire qui jusque-là privilégiaient les circuits associatifs, familiaux ou politiques sans que n’intervienne  de façon ostensible la question de la rentabilité. » (p,106)

        « marché », « rentabilité » ? Sommes-nous encore dans le domaine de l’histoire ou même de la mémoire, celui des usages académiques et savants de ce type de discipline, ou dirais-je dans celui de la marchandisation, c’est-à-dire du fric.

       L’auteure propose ensuite une analyse fort intéressante dont les paragraphes sont les suivants : « A l’origine de l’Achac, un entrepreneur bâtisseur : Pascal Blanchard » (p, 106 à 108) - « Multipositionnalité de l’Achac » (p,209 à 111) – « Les partenariats institutionnels » (p,11 à 113) – « L’usage de la culture coloniale et du continuum comme instrument de catégorisation culturelle » « p,113 à 115) – « Le marché de l’histoire scolaire » (p,115 à 120) – « Essentialisation et déshistoricisation de la question immigrée » (p, 120,121)

     Nous reviendrons évidemment sur cette analyse éclairante de la problématique que soulèvent les « productions » du modèle de propagande que nous décrirons, et le fonctionnement du moteur entrepreneurial du modèle de propagande, incarné par Pascal Blanchard, dans cette entreprise de falsification historique labellisée par certaines institutions publiques, une entreprise de manipulation idéologique.

      Je recommande vivement cette analyse des origines et du fonctionnement de ce modèle entrepreneurial de propagande postcoloniale.

&

Et pourquoi pas une petite mise en bouche historique signée JPR, avec quelques perles postcoloniales de choix ?

        « Du riz dans les assiettes, de l’Empire dans les esprits » (Culture Impériale, page 82, Mme Sandrine Lemaire) : sauf que ce riz indochinois allait dans nos poulaillers !

      «… la persistance d’une figure de l’indigène logée dans leur corps » (Fracture Coloniale, page 200, Mme Nacira Guénif-Souilamas) : qu’est-ce à dire ?

        « La Mauresque aux seins nus : l’Imaginaire érotique colonial dans la carte postale » (Actes du Colloque, page 93, M.Gilles Boëtsch : « la thèse soutenue par Gilles Boëtsch suscita de nombreuses réactions » (Arts et Séductions, page 87), avec la critique pertinente de M. Guy Mandery dans la note 6.

        Et enfin, pour dessert, le sondage de M.Nicolas Bancel  sur les anciens Colos dont je fis partie : son ambition était de déterminer une corrélation entre la participation à des mouvements de jeunesse, « avant ou au cours du cursus à l’ENFOM » et leurs choix de carrière.

       L’historien a adressé un questionnaire à 297 anciens Colos, reçu 55 réponses, dont 23 témoignaient d’avoir effectivement participé à de tels mouvements, soit 23 sur 297, sans déjà tenir compte de la base de données réelle, beaucoup plus importante.

      Ce qui n’a pas empêché pas l’historien d’écrire : « Le très fort taux d’anciens membres de mouvement de jeunesse est remarquable… Par ailleurs, l’idée d’une fonction de préparation de la pédagogie active aux aventures Outre- Mer… est massivement confirmée par ces réponses. » (Culture Coloniale, pages 188,189, et Culture Impériale, page 103) : 23 sur 297, soit 7,7 %= « un très fort taux », = massivement confirmée » : est-ce bien sérieux ?

             Jen Pierre Renaud

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 18:14

Le Nouveau Velib à Paris, cru 2018

Le duo Smovengo- Hidalgo ouvre la saison chorégraphique avec son ballet des deux roues !

Pas de deux ou faux pas !

 

            Premier faux-pas social ! Le commanditaire du ballet ignorait l’existence du personnel, des salariés ? La Ville de Paris changeait de concessionnaire sans se préoccuper aucunement de son aspect social, c’est-à-dire de la reprise du personnel de l’ancien « concessionnaire » JCDecaux.

            Deuxième faux-pas technique ! Pas de professeur de danse ? En cas de changement de concessionnaire, les ingénieurs de la Ville et ses multiples services n’ont pas prévu la pérennité des infrastructures, ce qui fait que l’on creuse à nouveau et partout trous et tranchées, sans avoir la possibilité d’installer des vélos.

             Troisième faux-pas managérial, donc politique ! Pas de maître de ballet ? Compte tenu du cahier des charges du nouveau spectacle, de ses caractéristiques techniques, des chantiers à ouvrir, de leurs délais d’exécution, le maître de ballet a fait preuve d’un grand amateurisme dont les services de la Ville de Paris n’ont jamais eu l’habitude.

         Pas de deux et faux pas, le ballet des deux roues du duo Smovengo- Hidalgo est très loin d’avoir séduit les Parisiens et les Parisiennes.

Jean Pierre Renaud

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 09:46

Merkel et Macron et les partis politiques : un « karambolage » franco-allemand, à la mode d’Arte ?

 

            La Loi Fondamentale de la République Fédérale Allemande et la Constitution de la République Française reconnaissent le rôle constitutionnel des partis dans la formation de la volonté politique du peuple.

            A Berlin, et après les nouvelles élections, la Chancelière négocie avec les partis politiques une nouvelle alliance de gouvernement.

            A Paris, et pour se faire élire, le Président a joué les réseaux sociaux contre les partis politiques, et depuis, il n’a de cesse de tenter de débaucher certains de leurs dirigeants, et donc de les affaiblir : en parallèle, il tente de constituer un nouveau parti, dont le résultat est loin d’être assuré.

            Pourquoi ne pas noter que le Président actuel s’exonère ainsi de son rôle de protection constitutionnelle, en tentant de discréditer le rôle des partis politiques encore en vie ?

            Pourquoi ne pas noter aussi que certains pourraient y voir l’expression d’une forme moderne de césarisme ?

           Jean Pierre Renaud

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 17:48

Année 2017 : bilan de lecture du blog

 

            Merci aux nombreux lecteurs et aux nombreuses lectrices des chroniques de mon blog !

            9.335 pages lues (49 870 depuis l’origine) et 6.573 visites (33 400 depuis l’origine), avec des pointes de fréquentation en période universitaire : d’une année sur l’autre, plus 32% pour les pages vues, et plus 23% pour les visites.

            Des amis m’ont souvent reproché de proposer des lectures trop intellectuelles, mais elles sont destinées à un public qui ne prend pas pour argent comptant, ce que trop d’officines politico-médiatiques, officielles ou non, diffusent de nos jours, notamment dans l’histoire postcoloniale.

            J’ai été satisfait de constater que mon travail de comparaison entre les deux Empires coloniaux de Grande Bretagne et de France a suscité un réel intérêt.

            Pourquoi satisfait ? Parce que j’ai tenté d’expliquer ce qui a fait la différence entre les deux empires, le tout « business » chez les Anglais, chacun chez soi, et le rêve hypocrite français de la gauche républicaine « business » + égalité » impossible à réaliser, d’autant moins qu’à part le cas de l’Indochine, le « business » se réduisait le plus souvent à sa plus simple expression.

            La France « paie » aujourd’hui cet héritage colonial, si je puis me permettre l’expression, en laissant croire que tout est toujours possible, quels que soient les peuples, et cela d’autant plus, que la France de la Troisième et Quatrième Républiques ont continué à entretenir ces faux espoirs.

          Dernière remarque sur le bilan de lecture 2017, l’intérêt qui s’est manifesté pour mes chroniques sur l’œuvre stimulante d’Edward Said, auquel j’ai reproché d’inscrire son discours plus dans l’histoire des idées que dans celle des faits et des chiffres

        Jean Pierre Renaud

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