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1 octobre 2024 2 01 /10 /octobre /2024 10:49

SUPERCHERIE COLONIALE

EXTRAITS

 

Le texte ci-après,déjà publié résume bien le pourquoi et le comment du livre « Supercherie Coloniale » publié en 2008 dont l’ambition était de démontrer que les livres publiés par un trio d’historiens, Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire, et Nicolas Bancel, n’apportaient pas la démonstration historique que la France baignait dans une culture coloniale ou impériale au cours de la période 1870-1960.

Mon livre proposait la démonstration inverse, point par point.

Les livres en question caractérisés par leur carence d’histoire quantitative s’inscrivaient dans un contexte idéologique postcolonial, éditorial, favorable à une révision d’une histoire coloniale que très peu d’historiens connaissaient.

Un des facteurs favorable au succès relatif de cette thèse fut évidemment l’immigration relativement importante des années 80-90.

&

 

Agit-prop postcolonial

le contre propagande coloniale ?

Quatrième et dernier mouvement du chemin d’analyse et de réflexion, comme  annoncé sur ce thème

 Résumé et plein phare sur le cœur de cible historique, la « propagande coloniale »

Source, le livre  « Supercherie coloniale »

&

En prologue

De quelle histoire postcoloniale est-il question ? Celle racontée par le modèle de propagande Blanchard and Co !

Il n’est évidemment pas dans mes intentions d’affirmer que cette catégorie d’histoire est représentative de l’histoire postcoloniale dans son ensemble.

Il est superflu d’indiquer que je ne suis pas un historien de formation, mais que j’ai toujours été passionné par l’histoire. Je suis revenu vers l’histoire coloniale et postcoloniale, en grande partie par curiosité intellectuelle, pour compléter ma culture générale, mais tout autant, afin de mieux comprendre et juger les discours que tiennent certains historiens à la mode qui surfent sur une histoire postcoloniale qui dénature l’histoire coloniale.

Mes études universitaires, puis les fonctions que j’ai exercées dans la fonction publique, m’ont inculqué une rigueur intellectuelle que je n’ai pas trouvée dans les ouvrages que j’ai analysés.

L’histoire postcoloniale du modèle de propagande Blanchard and Co soulève maintes questions sur l’écriture de l’histoire postcoloniale, comparables à celles énoncées et analysées dans le livre de Sophie Dulucq « Ecrire l’histoire à l’époque coloniale », un ouvrage qui a fait l’objet de ma lecture critique sur ce blog.

J’y relevais notamment que la question de « servilité » de cette catégorie d’histoire se posait effectivement, mais par rapport à quel pouvoir ?

Dirais-je en passant, qu’après avoir lu, et souvent annoté de nombreux récits publiés à l’époque coloniale, le plus souvent par des explorateurs, des officiers, des administrateurs, et par des spécialistes, j’en ai conservé le souvenir de récits d’histoire que je qualifierais de « brut de décoffrage », souvent bien rédigés, qui se contentaient de nous faire part des faits et observations de toute nature qu’ils effectuaient alors dans leurs pérégrinations civiles ou militaires ?

Elles étaient loin d’être « fabriquées » et représentent encore de nos jours une sorte d’encyclopédie coloniale incomparable, fut-elle quelquefois ou souvent entachée d’un certain regard de supériorité blanche !

Une encyclopédie écrite et en images, à consulter la multitude de croquis, de dessins, de cartes, et de photographies, un potentiel de récits et d’images qui ne paraissent pas avoir trouvé leur place historique dans les livres critiqués !

La richesse de ces sources a été complètement mise de côté par ce collectif de chercheurs, qui ont choisi comme source historique un échantillon d’images de type métropolitain, supposé représentatif, ce qui n’est pas le cas.

Est-ce que ces travaux d’histoire postcoloniale ne sont pas à ranger, comme tous les autres, dans la catégorie des histoires qui correspondent aux situations successives de l’histoire de France ? Avec toujours le cordon ombilical du pouvoir ou d’un pouvoir qui tient les manettes, l’Eglise et la monarchie, puis la République laïque et ses hussards, puis le pouvoir idéologique du marxisme, du tiers-mondisme, et de nos jours le multiculturalisme.

 La « servilité » est toujours omniprésente, et sert d’une façon ou d’une autre les pouvoirs régnant dans chacune des situations historiques décrites !

De nos jours, il s’agit du marché médiatique auquel les éditeurs sont évidemment sensibles, tant ils ont de peine à rentabiliser les ouvrages en sciences humaines, en concurrence sur les réseaux sociaux, à tel point que la « mémoire »  remplace souvent l’« histoire » avec un grand H.

La véritable question posée n’est-elle pas celle du pouvoir ou des pouvoirs de l’Université face à ces nouvelles concurrences ?

En ce qui concerne les thèses d’histoire postcoloniale, et compte tenu de leur impact idéologique, pourquoi n’exigerait-on pas qu’elles ne soient pas frappées d’un secret de la confession qui enveloppe le travail et les conclusions des jurys, c’est-à-dire le manque de transparence sur la scientificité supposée de ces  thèses d’histoire ?

Une suggestion pour finir ce prologue ! Pourquoi ne pas disposer d’un deuxième volet de l‘écriture de l’histoire à l’époque postcoloniale sous le titre « Ecrire l’histoire à l’époque postcoloniale » ?

 

 

 

Le lecteur trouvera ci-après un résumé récapitulatif des critiques qu’ont appelées de ma part les discours du « modèle de propagande  ACHAC-BDM », en mettant naturellement l’accent sur le dossier de la propagande coloniale.

Ce type de récapitulation n’évitera évidemment pas quelques redites des analyses déjà publiées sur ce blog.

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

1

IVRESSE DES MOTS  ET MOTS-CHOCS

 

Avant d’aborder le cœur du sujet, pourquoi ne pas citer quelques-uns des  éléments du langage historique auquel il est fait appel ?

Je rappelle que ces derniers ont été publiés dans les livres suivants : Culture coloniale (2003) (CC), La République coloniale (2003) (RC), Culture impériale (2004) (CI), La Fracture coloniale (2005 (FC), L’illusion coloniale (2006) (IC), avec pour références du « Colloque » de 1993 (C) et du livre « Images et Colonies (IC).

            Sommes-nous ici dans l’histoire coloniale ou dans la médecine de Molière ?

            Introduisons ce petit inventaire à la Prévert, en citant une phrase de La République Coloniale (p,144) : « long serait le florilège de ce qui, dans les discours, poursuit de façon souterraine des régimes d’énonciation structurés pendant la période coloniale. »

            A la lecture des ouvrages cités, il est difficile de résister à l’avalanche de leurs mots ou d’expressions, vous invitant rarement au rêve, souvent en coups de feu, un florilège de mots et d’expressions franchement abstrus, pour ajouter à ce mot un qualificatif du grand Hugo, qualificatif aujourd’hui un peu pédant.

            Prenons le risque, non historique, de proposer cette esquisse, en laissant le soin aux spécialistes, aux lexicologues, d’effectuer un travail complet sur le registre de ces mots et expressions.

            Des mots en mal d’évasion ! « Le bain colonial » (C,p,14, Introduction Blanchard-Chatelier (p,14/C) (179/CC), une expression souvent utilisée, alors que dans son acception commune, un bain ne dure jamais très longtemps, sauf dans certaines industries. La profusion des métaphores, des paraboles, des allégories, et le fantôme permanent de l’Autre, toujours l’Autre, la figure indéfinie.

Le lecteur se rappelle sans doute mon évocation du fandroana, le bain royal des Reines de Madagascar : s’agit-il d’asperger les lecteurs d’une eau lustrale postcoloniale ?

            Une autre formule se veut heureuse : « la colonie est propre, parce que lavée plus blanc ». (IC,p,255)

            Une formulation poétique, mais combien subversive ! « Evanescence idéale des femmes aux seins toujours nus, à l’épiderme foncé (IC,p,255). Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet, sur la manipulation des cartes postales mauresques, sur la méconnaissance du nu africain, tout autant que de l’habillé que l’on trouvait aux mêmes époques en Indochine, à Madagascar, ou en Afrique.

            Il ne faut pas avoir lu beaucoup de récits d’explorateurs, d’officiers, ou d’administrateurs qui n’étaient pas obligatoirement « colonialistes », pour l’avoir constaté à maintes reprises. Je le constatais ces dernières semaines et à nouveau dans le récit de la Croisière Noire Citroën en 1924-1925.

            « Nudité, érotisme,… animalité… restent une constante de l’impensé blanc » (IC, p,255). Les blancs étaient donc tous des obsédés sexuels, en tout cas tous ceux qui se trouvaient aux colonies, même les missionnaires ? Pour assouvir leurs fantasmes sexuels ! Les bordels de métropole leur manquaient tant ?

            Si l’anthropologue Gilles Boëtsch feuilletait le livre consacré au dessinateur et peintre, en même temps que bon petit Français, Patrick Jouanneau « Maroc, Algérie, Tunisie - Dessins-Aquarelles- Peintures » (Editions Baconnier/Copagic) », il trouverait sans doute ce livre très frustrant, faute de « Mauresques aux seins nus »

            Des mots et expressions en coups de feu !

L’Agence des colonies (sa propagande) « inondait » (CC,p,139) – « stakhanoviste » (IC,p,230) – « marteler » (IC,p,230) – « pour déconstruire le récit de la République Coloniale » (RC, V) – « le révisionnisme colonial actuel » (RC,p,36) -  « l’impensé colonial » (RC,p,150) – « ce qui signifie que la pensée républicaine n’est pas ontologiquement coloniale » (RC,p,104) – « une société de l’antimémoire coloniale » (RC,p,147) - « la déconstruction des impensés » (FC,p,182) – « érotisation et prédation sexuelle » (FC,p,200) – « à la mémoire du sang qui a abreuvé les villages algériens » (FC,p,236).

            Quelques autres mots savants ou pédants, et décidément abstrus !

 Quelques perles tout d’abord ! « richesses (Chrématistique) », «  formes excessives de jouissance (pléonexia) » (FC,p,143) « les aspects les plus galliques » (FC,p,148) « le vacillement sémantique du mot jeune » (FC,p,280).

Il y a de quoi effectivement vaciller !

            Dans la description historique supposée de l’époque coloniale : « un espace désormais quadrillé, contrôlé, normé (CC,p,179)- « l’idéal type de l’anthropophage (CC,p,149) – « la majorité des Français ont connu… à travers le prisme déformant de cette iconographie – il semble que ces images soient devenues des réalités… pour une majorité de Français qui ne doutent pas de leur véracité » (C,p,15, Introduction Blanchard Chatelier) – « la torture : elle fut consubstantielle de la colonisation dès ses origines » (RC,p,155) – « sur des dispositifs d’animalisation et de bestialisation de l’autre (FC,p,141) – « la perception de l’autre résulte d’un bricolage identitaire où la mémoire fonctionne comme  filtre » (FC,p,233)

Comprenne qui pourra un langage aussi obscur ! Mais s’agit-il encore d’histoire ?

L’ambition du trio d’historiens : « il est temps de décoloniser les images » (IC,p,8) – « et de déconstruire » (RC,p,9)

            Le résultat de la colonisation : « elle a fait rêver cinq générations de Français » (RC,p,11) – « il faut sortir de l’idée prégnante forgée par l’iconographie (IC,p,227) – « comment construire une mémoire ? » (RC,p,140) – « une réécriture de cette  histoire tronquée pour rendre compatible l’incorporation de la mémoire à l’imaginaire social » (RC,p,153) « la persistance d’une figure de l’indigène logée dans leur corps » (FC,p,200)

 Ou Satan es-tu là ?

« –Dans la partition sexuée de l’indigénisation contemporaine. » (FC,p,204).

Tentons à présent d’entrer dans le corps du sujet, c’est-à-dire de plonger dans le « bain colonial » critique.

Jean Pierre Renaud   (JPR)  Tous droits réservés (TDR)

2

Quelques exemples de critique historique, avant d’aborder le thème principal de la propagande coloniale.

 

1 – Les livres de la jeunesse – Un sujet capital pour qui apprécie à sa juste valeur le formatage intellectuel qui peut en résulter, un formatage dont les « hussards noirs » de la Troisième République avaient fort bien compris le sens et l’importance.

Les chercheurs de ce collectif développent à ce sujet un discours tonitruant qui tendrait à démontrer que l’école laïque de Jules Ferry aurait réussi à modeler l’imaginaire « colonial » des jeunes cerveaux au cours de la Troisième République :

« Modeler l’esprit des écoliers. Les textes et plus encore les images des manuels scolaires de la 3ème République ont modelé l’esprit de plusieurs générations d’écoliers. » (CC/94)

Seul problème, les travaux du Colloque savant ne permettaient pas d’en tirer une conséquence aussi simpliste, comme l’historien bien connu Gilbert Meynier le notait lors de ce colloque :

« L’organisation de la propagande : en fait, sur un échantillon de quatre-vingt-sept manuels d’histoire, la part des colonies reste très modeste si elle ne régresse pas, comme l’a montré Patrick Haus (Mémoire de maîtrise, Nancy, 1990)-(IC, p,113)

« Le même historien joignait à la page 124 une annexe 2 intitulée : « Pourcentage de la place des colonies dans les manuels d’histoire ». Les chiffres concordent avec ceux d’une étude faite par MM. Carlier et Pédroncini.

 Ces derniers auteurs avaient calculé que ce thème représentait quelques pour cents au cours de la période 1870-1940, dans l’enseignement primaire, supérieur, et secondaire.

Dans les pas de l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch, le même collectif faisait un sort au Petit Lavisse, le petit livre scolaire bien connu, mais les espaces consacrés au colonial, en textes comme en vignettes, représentaient dans l’édition de l’année 1930 moins de 5% sur un total de 182 pages : une culture coloniale à 5% ?

Dans un  article intitulé « Les colonies devant l’opinion publique française », paru dans la Revue Française d’Outre-Mer, numéro 286, l’historien Charles Robert Ageron écrivait en 1990 :

« L’étude des colonies avait certes déjà sa place dans l’enseignement, mais une place bien minime… Elle ne l’était pas à coup sûr pour forger cette mentalité coloniale ou impériale que souhaitaient les apôtres de l’idée coloniale »

Il serait tout à fait intéressant d’avoir le même type de statistique  des livres patronnés par Sandrine Lemaire, et de mesurer les effets d’une déconstruction coloniale supposée. (Chap I, p, 31 à 63- Sup Col.)

2 – Le cinéma colonial -  Le cinéma colonial a-t-il bien existé et quelle place a-t-il occupée dans l’agenda du cinéma français de l’époque coloniale ?

« Leur discours :

Sous le titre « Rêver, l’impossible tentation du cinéma colonial » dans le livre Culture Coloniale, et dans la partie consacrée à la fixation d’une appartenance (après 1914) le critique de cinéma Barlet et l’historien Blanchard, en décrivant la situation du cinéma, écrivent :

« En s’inscrivant dans la construction d’une  identité nationale, le cinéma colonial a de toute évidence puissamment contribué à la conceptualisation d’un  imaginaire en permanente évolution et encore à l’œuvre dans la France contemporaine. Il a surtout touché un vaste public qui, avec ces westerns coloniaux, va découvrir un monde, une épopée, un espace de conquêtes in connu. Une sorte d’initiation à la France coloniale, ludique et romanesque, où les rôles entre les « gentils » administrateurs, colons, médecins, missionnaires, légionnaires… et les « méchants indigènes » rebelles, fanatiques religieux… sont parfaitement répartis. » (CC, p, 122)

J’ai souligné les expressions grandiloquentes ou trompeuses : « construction d’une identité nationale » : rien que ça !

« Conceptualisation d’un imaginaire » dans ce cinéma colonial tout à fait limité en productions dans le temps et des espaces visités ?

 « Vaste public », alors que les deux auteurs se sont bien gardés de donner quelques chiffres documentés sur les films « coloniaux », en distinguant les époques, leur champ géographique, Maghreb ou Afrique, ainsi que les chiffres d’entrées de spectateurs qui ont pu être enregistrés dans les cinémas de l’époque.

Plus loin, les mêmes auteurs écrivent : « La rhétorique du cinéma colonial découle d’un code proprement manichéen. » (CC,p,124)

Plus loin encore : « Les schèmes coloniaux se déploient souterrainement dans les consciences, s’ancrent en silence dans les mentalités. «  (CC,p,183)

Rien que cela ! Nous y voilà ! Le ça colonial !

Ce qui n’empêchait pas le même historien, en 2005 de déclarer en toute cohérence intellectuelle et « sans doute » historique :

 A l’occasion du Cycle « Colonies » au Forum des Images, l’historien Blanchard a eu l’occasion de s’exprimer sur le cinéma colonial. Il y déclarait le 13 avril 2005 :

« Toutefois il est certain que cette production est en marge du cinéma français, comme porteuse d’une malédiction en rapport avec le contexte de l’époque. Elle est donc peu diffusée, cachée, et même en grande partie « oubliée ».

Le lecteur aura noté « oubliée », adjectif qui figurait dans le livre Boulanger. »

Pierre Boulanger avait publié un livre fort bien documenté sur ce sujet, intitulé « Le cinéma colonial de l’Atlantide à Lawrence d’Arabie » (1975).

Les lecteurs intéressés pourront consulter les pages que j’ai consacrées à cette critique que je concluais ainsi :

« Et en conclusion, une grave insuffisance de chiffrage des pellicules et de leur audience comparative ! A croire que la nouvelle école de chercheurs est fâchée avec la statistique ! Absence complète d’évaluation de l’écho presse, ou radio à partir de 1935, que ces films ont reçu à chacune des périodes considérées ! » (Chapitre V, page 142, Sup Col)

Et à partir d’un corpus très modeste, avant tout maghrébin, des affirmations et conclusions dont le lecteur pourra apprécier la pertinence, l’audace, sinon la mystification.

Cette école de chercheurs a encore beaucoup de chemin à parcourir pour démontrer, et dans la rigueur de la recherche historique et du raisonnement, que le cinéma a été « un acteur de premier plan du mythe en construction de la culture coloniale en France ». »

Jean Pierre Renaud   Tous droits réservés

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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 16:01

Annonce de publication

Je vais proposer de larges extraits du livre « Supercherie Coloniale » que j’ai publié en 2008.

Son objet était de démontrer que la thèse historique défendue et publiée par le trio d’historiens Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire, et Nicolas Bancel n’était pas fondée historiquement.

Au cours de la période 1870-1960, la France ne baignait pas dans la culture coloniale ou impériale annoncée, et non démontrée.

Les premières publications concerneront le sujet politiquement sensible :

« Agit-prop postcoloniale contre propagande coloniale »

Jean Pierre Renaud

Brevet de l’Ecole Nationale de la France d’Outre-Mer (1958) Major de promotion- Officier SAS Algérie Vallée de la Soummam (1959-1960)

Licence en Droit- Doctorat es Sciences Economiques

Ancien Préfectoral Province, Ministère Intérieur, Préfecture de Paris

&

Seront traités les sujets ci-après : la propagande coloniale a-t-elle existé ? l’Agence des Colonies, ses moyens, son action ?

Relations Agence des Colonies et presse française.

Le ça colonial ? L’inconscient collectif colonial ?

Conclusions

Le 30/09/2024

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23 septembre 2024 1 23 /09 /septembre /2024 14:51

LE PIÈGE PARISIEN

 

L’histoire des institutions parisiennes montre qu’elles n’appartiennent pas aux Parisiens, sauf que depuis les années 2000, avec l’évolution du contexte économicopolitique, l’explosion de la Com, les initiatives du pouvoir local, la France n’y est plus chez elle.

Relisons quelques extraits d’un ouvrage historique qui a fait date, « L’identité de la France » de Fernand Braudel - Espace et Histoire 1986, des extraits qui éclairent la profondeur historique du sujet en apportant la démonstration nécessaire : la commune de Paris doit retrouver le droit commun et les citoyens de la capitale, les grands bénéficiaires de sa richesse culturelle, être au service de la collectivité nationale.

« LE Piège Parisien »

Dans le même ordre d’idées, le même constat de Michel-Edouard Leclerc

Extrait du texte paru dans le Figaro Magazine des 20 et 21 septembre 2024

« UN PLAN d’URGENCE POUR LA FRANCE »

« Les recommandations de nos experts à Michel Barnier

En couverture

« Economie »

« Relancer l’ascenseur social » page 52

« … Le nouveau visage morcelé de l’Assemblée Nationale, où aucune majorité ne sera en mesure de se dégager jusqu’aux prochaines échéances, doit inciter nos représentants à rechercher du compromis et à travailler sur des enjeux de fond carrément transpartisans qui parlent aux Français. J’en vois au moins deux.

Le premier, c’est d’oser écrire une nouvelle page de la décentralisation. Alors que vu de province, Paris, le Parlement, nos institutions nationales risquent de se retrouver durablement paralysées, a contrario dans les territoires, les métropoles, dans nos régions, les projets avancent et les transformations suivent leur petit bonhomme de chemin, que ce soit en matière d’aménagement du territoire, de rénovation urbaine, de redynamisation économique, ou encore de transition écologique…

« … Pour moi, il est temps de confier aux régions, aux métropoles, aux collectivités territoriales, de nouvelles compétences (économiques, sociales, environnementales…) sans omettre de leur donner les moyens d’agir. En cas de bocage, il n’y aura au moins pas de focalisation sur la responsabilité d’une seule institution, et chaque instance locale bénéficierait d’un droit à l’expérimentation, tenant compte des aspirations locales. J’y vois aujourd’hui le moyen de refédérer les Français et de les réintéresser à la chose politique. »   

Citations d’extraits par Jean Pierre Renaud

Paris, le 23 septembre 2024

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22 septembre 2024 7 22 /09 /septembre /2024 15:31

LE PIÈGE PARISIEN

 

L’histoire des institutions parisiennes montre qu’elles n’appartiennent pas aux Parisiens, sauf que depuis les années 2000, avec l’évolution du contexte économicopolitique, l’explosion de la Com, les initiatives du pouvoir local, la France n’y est plus chez elle.

Relisons quelques extraits d’un ouvrage historique qui a fait date, « L’identité de la France » de Fernand Braudel - Espace et Histoire 1986, des extraits qui éclairent la profondeur historique du sujet en apportant la démonstration nécessaire : la commune de Paris doit retrouver le droit commun et les citoyens de la capitale, les grands bénéficiaires de sa richesse culturelle, être au service de la collectivité nationale.

Premier extrait, page 111 :

« Encore faut-il que ce marché national dispose d’une grande ville puissante, dotée de moyens, servie par les circonstances. Paris, très tôt, à cause de ses dimensions, a été un monstre urbain ; pourtant il ne réussit pas aussitôt à entrainer la France entière. Le moteur est plus ou moins à la hauteur de sa tâche et le véhicule avance en cahotant. N’est-ce pas, vue au sommet, l’histoire même de la France, infiniment recommencée ? »

 

 

Deuxième extrait, page 227 :

« De ce destin, l’Etat a été l’artisan attentif, la fée bienfaisante qui hâte, autorise tout. A Paris, ville exceptionnelle, privilégiée, l’argent afflue, s’accumule, se réemploie comme il peut, se dépense somptuairement. C’est tout l’argent – surtout politique – du royaume qui nourrit ses réussites et ses parasitismes. Les Changeurs d’Europe savent d’ailleurs qu’en tirant sur Paris, on obtient facilement le paiement en argent comptant, comme sur Venise en ce même siècle des Lumières. »

 

Le Piège Parisien

Les Institutions de la République Française

               

« Paris est toujours un Etat dans l’Etat » sous d’autres formes !

Pourquoi Paris bloque la réforme de nos institutions ?

Sous la Cinquième République, les institutions parisiennes ont fait l’objet de plusieurs réformes, la principale étant le transfert des pouvoirs de l’Etat, des Préfets à un maire de Paris élu, en 1977.

A l’époque, j’avais publié, à compte d’auteur, un livre d’analyse des institutions parisiennes sous le titre « Paris, un Etat dans l’Etat » (1993)

En moins de cinquante ans, le contexte historique a été bouleversé avec la montée en puissance de l’Union Européenne, en concurrence avec notre exécutif national, le nouveau pouvoir des régions et des métropoles, les effets de la mondialisation, le nouveau pouvoir des réseaux sociaux que personne ne contrôle, et pourquoi ne pas le dire, la vitalité d’un microcosme parisien qui a les moyens de s’affranchir de toutes limites .

Son exécutif « caché », son HSP , « l’establishment parisien » gouverne en fait et en droit le pays.

La Ville partement de Paris a étendu ses tentacules hors de ses limites géographiques et légales en édifiant une sorte de « métropole Bis » « cachée ».

Il y a quelques années un rapport de la Chambre Régionale des Comptes en donnait le détail.

Sans oublier deux évolutions majeures qui affectent en profondeur la vie de notre pays, l’explosion des réseaux sociaux avec un Paris profitant  pleinement de la position « stratégique » capitale, d’une part, et d’autre part, la « fracture » française entre les zones périphériques et les zones urbaines centrales.

Dans la capitale, n’importe quel élu , dès qu’il ouvre la bouche, accède aux lucarnes, petites ou grandes.

Certains élus ou élues s’en donnent à cœur joie en confondant leur mandat local avec un mandat national ou international

En 2022, la Maire de Paris, membre d’un parti politique en déliquescence, a eu la prétention de diriger le pays…

Cette année, une directrice des finances de la Ville parachutée au Nouveau Front Populaire, a eu la prétention de gouverner la France…

Comment ne pas noter que la gestion socialiste de Paris sacrifie les intérêts de la banlieue et contribue à accroître cette fracture nationale entre les grands centres urbains et leurs périphéries, pour ne pas dire les riches et les pauvres ?

Paris renoue, sans le dire, avec ce qu’on pourrait appeler le péage social « bobo » ? Il faut payer pour entrer !

Retour à l’Octroi des siècles passés !

Ajoutons enfin que cette description fait l’impasse sur une évolution que les Français et les Françaises connaissent trop bien, une bureaucratie de plus en plus écrasante qui ajoute à cette conscience du déclassement national.

Yeux ouverts ou yeux fermés des élites politiques ?

Gauche ou Droite, il est hors de question de scier la branche sur laquelle ils sont assis !

Juger que les institutions françaises ne sont plus adaptées au monde actuel et qu’il faut leur redonner de l’oxygène, repositionner les pouvoirs afin qu’à chaque étage, européen, national, régional, et local, ils soient identifiés et identifiables, ne constitue pas une originalité dans les sphères du pouvoir, mais pour l’ensemble des facteurs cités, les décideurs se donnent toutes les excuses pour ne pas bouger, ou pour proposer des réformes anodines…

Pourquoi ?

Comment voulez-vous qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis ?

Gauche ou droite parisienne, même combat !

Comment voulez-vous qu’un élu de Paris, bénéficiaire d’un privilège national de Com publique et d’accès aux réseaux sociaux accepte de le perdre, même en sachant que cette situation s’inscrit tout à la fois en dehors du droit commun et de l’intérêt national ?

Il est donc nécessaire qu’une nouvelle majorité au Parlement prenne le taureau par les cornes et décide de transférer aux Régions une partie des pouvoirs non régaliens, l’emploi et l’économie entre autres.

La démocratie française y retrouvera sa vitalité !

L’ouvrage de Fernand Braudel a le mérite d’ouvrir un immense champ de réflexion sur l’évolution des institutions françaises au cours des siècles :

« Paris « ce gouffre » disait Vauban, est-il le seul responsable ? Oui et non. Car Paris est conséquence autant que cause. » (page 278)

Les Parisiens ont accès à une gamme phénoménale d’avantages politiques, financiers, économiques, culturels, sanitaires, universitaires, dont ils peuvent bénéficier, même s’ils sont aussi à la disposition des Français et des Françaises, mais moins directement.

L’évolution récente du contexte international et national a redistribué les relations entre les différents pouvoirs à l’international et au national, avec l’explosion des réseaux de communication et la vitalité expansive d’un Paris qui a élargi l’assiette institutionnelle de la commune de Paris en la faisant sortir du droit commun, notamment par rapport à ses voisins.

En clair, cela veut dire que les citoyens de PARIS bénéficient dans le système institutionnel de privilèges aujourd’hui sans fondement politique.

Le moment est enfin venu de laisser la démocratie respirer dans nos provinces et les banlieues parisiennes.

L’actualité braque les médias sur la nécessité qu’il y aurait à rétablir la proportionnelle aux élections législatives, une fausse solution institutionnelle comparée à celle d’un transfert de pouvoirs du central vers les régions.

Les mesures de décentralisation ont le défaut de laisser le pouvoir central conserver la bride sur l’action et la liberté des collectivités territoriales.

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

L

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12 septembre 2024 4 12 /09 /septembre /2024 18:34

La France Politique de Descartes ?

« Aux Oubliettes », si encore une majorité de Français et de Françaises connaissent encore ce mot et notre histoire ?

A suivre les propos, les confidences, ou les interprétations des spécialistes de la « chose publique », c’est à se demander si nos grands ou petits élus vivent dans le monde réel, dans le contexte actuel des forces de notre pays et dans celui d’une planète en pleine convulsion… 

Pour une Grande Enquête Républicaine !

Le Bon Sens de Descartes, le Discours de la Méthode paraissent bien loin du monde politique actuel, celui des influenceuses, des followers, des communicants politiques, des experts, des essayistes, des menteurs comme des arracheurs de dents, des manipulateurs, des belles gueules…

Avec un Maître des Horloges Elyséen qui a tout fait pour truquer les résultats des consultations électorales récentes…

La France souffre aujourd’hui du « Coup du Désistement » dont le but affiché était de mettre le Rassemblement National sur la touche…

Vous n’avez pas été un peu surpris? pas trop? de voir Edouard Philippe au Havre voter Communiste pour respecter le mot d’ordre ?

Mais le RN est toujours là, et l’on n’efface pas d’un coup de baguette magique le vote de plus de 10 millions d’électeurs et électrices, en faisant croire que tous ces gens-là sont d’extrême droite…

Revenons donc au bon sens, la chose la mieux partagée, selon Descartes, lançons une grande enquête publique contrôlée par des sages, il y en a encore, dont l’objectif sera d’analyser les discours et décisions des responsables politiques de la France Insoumise, de l’Ecologie, du Parti Communiste ou Socialiste, des Républicains, et bien sûr du Rassemblement National, pour la période des 10 dernières années.

Dans un lointain passé, après la Deuxième Guerre Mondiale, un Parti Communiste Français, ou se disant comme tel, en dépit de son Affiliation avec l’Etranger, le Komintern et l’URSS :

Il a fallu attendre la chute de l’URSS en 1991 pour commencer à ouvrir les yeux.

Une simple question pour finir :

« Désignez  le parti politique qui a mis en danger les institutions de la République au cours des 10 dernières années, dans les deux Assemblées, dans les médias, ou dans la rue, en manifestant de la violence, en encourageant le désordre public ou en mettant en cause l’action des forces de l’ordre… » ?

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

 

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2 septembre 2024 1 02 /09 /septembre /2024 10:46

Vrai ou Faux …

Vrai à croire le Canard !

« OVNI » « Visiteurs » « Facilitateurs » d’un Président ?

 Il ne s’agit donc pas d’un « canard »…

Comment croire   à cette liturgie de la « transformation publique » ?…Ce verbiage…

&

Le Canard Enchaîné du 7 août 2024, page 3

« Des « facilitateurs » pour sauver la patrie ! »

« Face aux blocages de l’Etat, on recrute des cerveaux favorisant « l’émergence de solutions créatives »

…  « Un facilitateur pour aider Macron à dénouer  la crise qu’il a lui-même créée ? Plutôt « un renverseur de vapeur » qu’un « siesteur professionnel », s’il vous plait !

Clara Bamberger

« La direction interministérielle de la transformation publique (DITP) qui dépend de Matignon a la solution. Depuis quelques années et particulièrement ces derniers mois, elle recrute activement, via son site, des serviteurs d’un genre nouveau : les « facilitateurs de politiques publiques ». »

Le texte en question ouvre une large fenêtre sur les nouveaux métiers de l’innovation, du changement dans nos services publics, et de la connerie pure et simple !

Réflexion d’un ancien haut fonctionnaire

A lire l’analyse que proposait le journal satirique le 7 août 2024, et en mon ancienne qualité de haut fonctionnaire, je me demandais si certains ou certaines éminences ministérielles de la « Fabrique » Macron, tel Monsieur Guérini, ne nous refaisait pas le coup du film « Les « Visiteurs » de Jean Marie Poiré ? (1993) 

Ou encore « Visiteurs du Soir » de Marcel Carné (1942)

Sauf que le langage administratif proposé, une nomenclature du vent, une langue française truffée de mots savants compris seulement de cette nouvelle « fratrie» administrative et politique, ne peut être compris que par des initiés.

Autre interprétation, la France n’est-elle pas devenue un pays de « cinglés » ?

Pendant des années, avec quelques collègues courageux, je me suis coltiné les nombreux obstacles qui s’opposaient à tout changement, soit parce qu’on nous demandait de mélanger fonction publique et business privé, soit parce que la grande majorité des patrons n’avaient qu’un mot à la bouche « Pas de vagues »,  soit enfin en raison du train train de tous les fonctionnaires qui avaient choisi la tranquillité…

Pourquoi inventer à nouveau le fil à couper le beurre, en fabriquant à nouveau une bureaucratie du beurre ?

Deux choses :

Un - Vous avez au sein de notre Fonction Publique des Hommes et des Femmes compétents qui valent ce qu’on trouve de mieux dans beaucoup de métiers, sortez les du rang et donnez leur le pouvoir.

Inutile de faire appel à une formule magique d’ « idéation collective » !

Deux – Procédez à une réforme capitale dont tout le monde a peur !

Les attributions régaliennes de la puissance publique ne peuvent relever que d’une fonction publique d’Etat dont les membres ont fait le choix de servir la République.

Les autres attributions peuvent relever du droit privé, comme c’est déjà le cas pour beaucoup d’entre eux.

L’évolution actuelle n’est pas nouvelle. L’ancien Premier ministre libéral  britannique  David Lloyd George (1908-1916) disait déjà dans un contexte complètement différent :

« Le monde devient comme un asile de fous dirigé par des fous. »

« La haute administration serait-elle devenue une caste de « cinglés » ?

Jean Pierre Renaud

 

 

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29 août 2024 4 29 /08 /août /2024 11:16

Lucie Castets, « l’oiseau » rare ?

« Le tube de l’été »

A-t-elle fait ses preuves à la Mairie de Paris ?

Le 28 août 2024, Ouest France, page 5, une moitié de page, deux photos :

« Lucie Castets se dit en colère et révoltée »

« Ecartée de Matignon, la candidate du Nouveau Front Populaire pour devenir Premier Ministre dénonce l’attitude du chef de l’Etat. « Il ne tient pas compte des résultats des urnes. Il décide seul. »

Je ne sais pas si cet article nous donne la possibilité de tester les orientations du journal, mais il soulève la curiosité d’un ancien haut fonctionnaire de la Préfecture de Paris qui y a servi l’Etat pendant plus de dix années dans le contrôle de légalité budgétaire et publique de la Ville de Paris.

Il est surprenant de voir la Directrice des Finances et des Achats –Encore ? - annoncer sa candidature, la défendre avec l’arrogance d’une Enarque, exercer ces responsabilités importantes pendant quelques années et faire comme si tout allait bien dans les finances de la Ville, alors qu’aucun audit financier n’a été publié, que la dette a explosé, et que les impôts continuent à augmenter !

L’Enarque proposerait aux électeurs de France son modèle de gestion parisien « clandestin », non « public » ?

Un modèle de gestion qui s’inscrirait dans le contexte institutionnel qui donne le pouvoir non pas aux électeurs de notre pays, mais au microcosme parisien dont fait partie la nouvelle « petite merveille » du monde politique.

Il serait intéressant de savoir qui, dans le lobby socialiste Hidalgo a tiré ces ficelles ?

Un peu grosses !

&

« Le tube de l’été » (4ème colonne du journal)

« Ouest France, page 5

· « Ici ou là, on vous qualifie de tube de « tube de l’été. On vous a beaucoup entendue pendant un mois et après, on va vous oublier. Comment réagissez-vous ?

« Vous savez, il y a des tubes de l’été qui deviennent des classiques et redonnent espoir… Plus sérieusement, je veux faire en sorte que la gauche continue de travailler sur le fond. Je souhaite qu’elle porte une alternative à la politique menée depuis sept ans. Je ne vois pas où veut aller Emmanuel Macron. Son idée de coalition est totalement chimérique. »

&

« Le tube de l’été » (4ème colonne du journal ) est le symbole de la décomposition morale du monde politique !

Jean Pierre Renaud

 

Question

Le Journal aurait pu saisir l’occasion de demander à la spécialiste des Finances Publiques combien coûte à la Nation l’immobilisation de nos institutions, avec des milliers de personnes payées à ne rien faire !

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27 août 2024 2 27 /08 /août /2024 17:20

Humeur du Jour

La France a besoin de Canadair ?

Feux de forêt ou feux politiques ?

La Crise Politique :

16 juillet 2024 Démission Attal

23 août 2024 =38 jours sans gouvernement !

Record 4ème République battu !

Et la crise continue, Macron commémore, gagne du temps, et consulte…

Il allume des feux dans la « classe politique », et les attise…

Le 26 août 2024, le Figaro publiait un article sous le titre « En panne de Canadair, la France attend fébrilement ses nouveaux avions » (page 7)

Vous avez bien lu « fébrilement » ?

Mon épouse commentait :

« Des Canadairs pour quels feux ? »

Ceux du Midi ou ceux du Président ?

Le Président actuel a plongé la France dans une 4ème République Bis, avec une grande différence, celle d’une explosion médiatique démagogique !

 

 Pourquoi ne pas être tenté de dire au Président actuel ?

 Alors, on fait « JouJou » avec la Constitution et la Cinquième République ?

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

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20 août 2024 2 20 /08 /août /2024 09:04

Ville de Paris, Ville en dehors du Droit Commun et Féminisme d’exception…

Deux Femmes d’exception dans l’Ancien ou Nouveau Monde de la Com des Réseaux Sociaux ?

La première, Anne Hidalgo, issue de l’ancien monde socialiste, ancienne candidate aux Présidentielles de 2022 ! Moins de 2% de voix !

La deuxième, Lucie Castets, énarque, candidate tombée d’un ciel d’une gauche volatile.

Elevée au cœur du microcosme parisien, elle entend gouverner la France et le dit haut et fort !

Elle fait le forcing pour être le nouveau Premier Ministre !

Sans élection ?

Etrangement, toutes deux ont assumé des responsabilités de contrôle de la Loi, dans la Haute Fonction Publique, dans le monde des « Hors la Loi », à Tracfin et au Trésor pour l’une, et à l’Inspection du Travail pour l’autre…  De quoi, bien ou mal se tenir…

En 2024, il suffirait de caracoler à Paris pour  assouvir ses ambitions politiques ?

Le passage éclair de Mme Castet dans les Finances de la Ville ne parait pas avoir éclairé les citoyens sur leurs dérives …

La grève des éboueurs à l’occasion de la loi sur les retraites n’a-t-elle pas vu l’ancienne Inspectrice du Travail, encourager cette grève et non la sanctionner, en violation de ses responsabilités régaliennes de Maire de Paris ?

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

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17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:09

PRESSE DU JOUR

Quelques titres

&

Le Figaro du 14 août 2024, page 19

Champs Libres Opinions

« Tel un canard sans tête, Macron continue à courir »

Analyse Jean Pierre Robin

 Mais où va-t-il donc ???

 

&

Le Canard Enchaîné du 7 août 2024, page 3

« Des « facilitateurs » pour sauver la patrie ! »

« Face aux blocages de l’Etat, on recrute des cerveaux favorisant « l’émergence de solutions créatives »

…  « Un facilitateur pour aider Macron à dénouer  la crise qu’il a lui-même créée ? Plutôt « un renverseur de vapeur » qu’un « siesteur professionnel », s’il vous plait !

Clara Bamberger

Réflexion d’un ancien haut fonctionnaire :

« La haute administration serait-elle devenue une caste de « cinglés » ?

Jean Pierre Renaud

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