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10 janvier 2025 5 10 /01 /janvier /2025 10:11

Janvier 2024

Brèves de tablette

Le Paris d’Hidalgo

Le socialisme bobo de Mme Hidalgo est en train de faire de Paris une Ville-Musée antisociale…

Le Petit Commerce s’en va, les emballages des colis de la vente en ligne s’empilent sur les trottoirs…

A Paris, il est interdit d’entrer, de circuler ou de stationner sans avoir une voiture de rupin classée comme propre, ou d’avoir la chance de faire partie de la clientèle des « logés sociaux »…

&

Le Départ de Macron

Médias, influenceurs, et politiques tournent en rond autour du problème politique de la France : ils refusent de reconnaître un scrutin électoral qui fait du Rassemblement National l’arbitre de la situation.

L’ancien Président Hollande, à nouveau député d’un Nouveau Front Populaire… Diable ! Déclare qu’il « doit terminer son mandat », comme si la parole Hollande avait encore un poids politique …

La France n’a plus confiance !

&

Avec Jean-Pierre Chevènement, la Fondation Res Publica et le « temps long » en politique !

Le Figaro Magazine du 20 décembre 2024, page 29

« La politique peut-elle renouer avec le temps long ? »

L’histoire des ANNALES et son « temps long »

« La Fondation Res Publica créée par l’ancien ministre de l’Intérieur célèbre ses 20 ans avec la publication d’un ouvrage collectif regroupant une vingtaine de contributions comme autant de munitions pour penser le siècle qui vient. Nous avons réuni le président d’honneur de la fondation et son jeune directeur (1) pour dresser le bilan politique de ces vingt dernières années et tracer des perspectives pour l’avenir. »

Espérons que la Fondation en question reconnue d’utilité publique n’oubliera pas de passer au scalpel du « temps long » le long parcours politique de Chevènement à Belfort dont l’héritage mérite d’être étudié dans toutes ses dimensions,  laïcité, islam, quartiers sensibles… sa contribution à la rédaction du Programme commun dans les années 1970, avec l’alliance avec le PC, affilié à l’URSS,… jusqu’aux turbines d’Alstom vendues aux américains  en 2014 et rachetées par le binôme Chevènement Macron en 2022… cocorico !!!

Qui connait la position de Chevènement sur les accords diplomatiques archaïques des années 1970 qui font de notre pays 1) l’exutoire de la démographie algérienne, 2) l’allié de la dictature FLN ?

                                            Ayons le courage de dénoncer ces accords obsolètes ! Inscrits dans un « temps trop long » !

                                              &

ATOS ou CH00SE FRANCE !

Cette belle société techno ne vaut plus un clou !

0,002 euro une action, le 8 janvier 2024 !

Les petits actionnaires ont été spoliés et les salariés dupés !

Les spéculateurs  se sont gavés !

Les sociétés de conseil et les avocats tout autant

Le Figaro Economie page 25, le 7 janvier 2025

« Le groupe a dépensé 1 milliard d’euros sur quatre ans pour divers conseils stratégiques, financiers et juridiques »

                                                              Jean Pierre Renaud

(1 Il s’agit de Monsieur Joachim Le Floch-Imad, candidat de la macronie dans la Sarthe en 2022 dans la 4ème circonscription de Sablé.

Macron s’inscrirait dans « le temps long » ?

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23 décembre 2024 1 23 /12 /décembre /2024 11:43
              POUR UN NOËL  2024 DES RÉALITÉS  
             Crise politique ou crise de régime ?

Voir blog du 13 juin 2024

Le Figaro du 20 décembre 2024, page 3

« Entre la figure de « l’ancien monde » et ses alliés macronistes, le choc des cultures » Loris Boichot

&

Le Président vient de désigner Bayrou pour former un gouvernement après la censure du gouvernement Barnier.

Un flux de commentaires inonde la planète médiatique et l’épisode politique mérite incontestablement une analyse approfondie dans le contexte institutionnel actuel : la solution politique de Bayrou est obsolète, alors que son diagnostic politique est pertinent.

« La figure » a raison quand il alerte sur la « rupture » entre « les provinciaux et les cercles du pouvoir parisien », quand il critique la composition du gouvernement Attal « Ce gouvernement ne franchit pas la Loire. » s’agaçait-il. Un mois plus tard, il a refusé d’y entrer, faute « d’accord profond » sur la façon de combler le « gouffre qui s’est creusé entre la province et Paris. »

La solution n’est pas dans la modification du type de scrutin électoral, ou dans un retour en arrière sur le cumul des mandats, mais dans une opération vérité sur nos institutions qui ne sont plus adaptées, ni à la situation de la France elle-même, ni à celle de l’Union européenne, ni à celle d’une planète en pleine ébullition.

Cessons de tout mélanger entre les différents niveaux de pouvoir et cessons d’avoir peur de mettre fin au tabou des jacobins et des girondins, un tabou qui arrange bien les intérêts des élus de l’establishment parisien qu’ils soient de gauche ou de droite, car ses membres bénéficient des nombreux privilèges attachés à la position « stratégique » d’une capitale très centralisée, très influente avec l’explosion des communications, notamment des réseaux sociaux.

Est-ce qu’un ou une conseillère de la commune de Paris ne confondent pas quelquefois, sinon souvent, leur cadre électoral parisien avec celui du pays ?

Il y a de quoi hésiter en effet à couper la branche qui vous donne droit à ces privilèges de « caste ».

Le lecteur pourra se reporter aux textes que j’ai publiés sur ce blog, intitulé « Le piège parisien » les 23 septembre et 11 novembre 2024.

Les institutions actuelles ne correspondent pas aux attentes des Français et des Françaises qui ne comprennent pas le qui fait quoi !

La France a besoin d’une remise à plat complète avec un transfert des pouvoirs de l’Etat central, hors le « régalien » à nos provinces, historiquement « ancrées », afin de redonner de la vitalité à notre démocratie et un meilleur contrôle de leur fonctionnement.

Ce n’est pas attribuant quelques sièges de plus à certains partis qu’on réglera le problème des institutions « au fond » ou en permettant à un autre Bayrou de  gouverner à Paris tout en restant à Pau…

Jean Pierre Renaud, ancien haut fonctionnaire à l’esprit anciennement centriste…

&

Le 11 Novembre 2024

« LE PIEGE PARISIEN »

L’article « Le Piège Parisien » a été publié le 23 septembre 2024.

Il proposait une explication de l’aveuglement politique face à la nécessité et à l’urgence d’une réforme radicale de nos institutions de nature à leur donner un nouveau souffle démocratique.

Ce ne sont pas les nouveaux députés que Bayrou réclame à corps et à cris, depuis des années, pour redonner un caractère démocratique aux délibérations de l’Assemblée Nationale, qui constitueront la solution, ni plus qu’un nouveau train de mesurettes de « décentralisation » au profit des collectivités territoriales.

Nous ne sommes plus à l’époque d’une Cinquième République installée dans les meubles du Général.

 Le monde est devenu multipolaire, les citoyens ne savent plus ce qui relève de la compétence de l’Union Européenne ou de notre pays, la communication explosive des réseaux sociaux ébranle le fondement républicain de nos institutions.

La commune de Paris exerce un pouvoir nouveau qui déstabilise l’Etat et l’histoire récente a recréé le duo historique du « Paris Etat dans l’Etat ». On le voit bien dans la conduite politique de la Ville et dans les tentacules qu’elle a réussi à tisser sur les collectivités « subordonnées » de banlieue, de grande banlieue et de France en général.

La Maire de Paris agit dans la capitale comme si l’Etat n’existait pas !

Députés, Sénateurs, Conseillers de Paris s’expriment à tout bout de champ comme s’ils exerçaient d’abord un mandat national !

Pourquoi le « Piège Parisien » ?

Parce que la Ville de Paris et son Conseil de Paris disposent et exercent un pouvoir qui ne s’inscrit plus dans les limites du droit commun des collectivités et qu’ils disposent d’une force de frappe politique, culturelle et économique mettant en danger les pouvoirs de l’Etat : « l’establishment parisien ».

Parce que les partisans et bénéficiaires du système parisien n’entendent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Il faudra donc trancher et transférer les pouvoirs non régaliens aux grandes collectivités territoriales et mettre fin à la centralisation bureaucratique française.

Jean Pierre Renaud   Tous droits réservés

 

 

 

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28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 09:49

« Logements sociaux : ce « pastillage » de la mairie de Paris qui suscite la colère des propriétaires »

Le Figaro du 18 novembre 2024, page 14

LA « NOMENCLATURE PARISIENNE »

Une réflexion préliminaire sur la compétence de l’équipe en question :

Le business de la capitale évolue vers la clientèle de luxe.

         Avec l’explosion d’internet, de la livraison de colis de toute sorte, le petit commerce ordinaire est en voie d’asphyxie : l’équipe d’Hidalgo croit-elle que les habitants des logements « sociaux » ou « abordables » vont alimenter son chiffre d’affaires ?

En oubliant que le commerce de luxe est très sensible au contexte de politique internationale paisible ou agité ?

&

Il est bien dommage que le dernier Congrès des Maires de France n’ait pas voté un prix de créativité politique en faveur de l’équipe des socialistes bobos d’Hidalgo !

On invente un nouveau logement social sous la bannière de la « mixité sociale ».

Cette équipe municipale du jour décide en effet de créer une nouvelle catégorie de logement social, « le logement abordable », ce qui veut dire pour parler clair, et pour les parisiens qui connaissent le fonctionnement du logement social parisien, qu’on va conforter la « nomenclature » qui bénéficie déjà du privilège de logement social.

Le nouveau sénateur communiste Brossat rêve toujours de recréer à sa façon un univers urbain à la soviet : 40% de logement social à Paris !

Cette cristallisation de l’habitat parisien est évidemment de nature à consolider l’assiette de cette équipe politique, mais elle conduira à créer une nouvelle bureaucratie pour la gestion du « pastillage » social envisagé.

LES QUESTIONS

  1. Le logement social de Paris mérite avant tout un audit courageux pour que ses bénéficiaires soient effectivement les citoyens et citoyennes qui répondent aux critères légaux, et non aux pistonnés !

Ce type d’opération libérera des milliers de logements aujourd’hui « usurpés » !

  1. De procéder à un autre audit, celui des relations financières entre les budgets de de la Ville Département et les budgets des organismes de logement social parisien, afin de vérifier que la ville Département ne fait pas fonctionner tel ou tel organisme comme un relais de trésorerie financière des collectivités locales.

&

Cette politique de mixité sociale - mais l’est-elle vraiment ? – donne le change par rapport à celle qui enferme de plus en plus notre capitale dans ses « murs » en interdisant notre capitale aux « sans dents » d’Hollande, les habitants et travailleurs des banlieues.

 Pour avoir fréquenté de très près le monde du logement social pendant des années, la politique du logement social de l’équipe Hidalgo aura, et a peut-être déjà, porté atteinte à la devise « Fluctuât nec mergitur »…

Jean Pierre Renaud, ancien haut fonctionnaire à la Préfecture de Paris

 

 

 

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10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 17:25

      Le 11 Novembre 2024

« LE PIEGE PARISIEN »

L’article « Le Piège Parisien » a été publié le 23 septembre 2024.

Il proposait une explication de l’aveuglement politique face à la nécessité et à l’urgence d’une réforme radicale de nos institutions de nature à leur donner un nouveau souffle démocratique.

Ce ne sont pas les nouveaux députés que Bayrou réclame à corps et à cris, depuis des années, pour redonner un caractère démocratique aux délibérations de l’Assemblée Nationale, qui constitueront la solution, ni plus qu’un nouveau train de mesurettes de « décentralisation » au profit des collectivités territoriales.

Nous ne sommes plus à l’époque d’une Cinquième République installée dans les meubles du Général.

 Le monde est devenu multipolaire, les citoyens ne savent plus ce qui relève de la compétence de l’Union Européenne ou de notre pays, la communication explosive des réseaux sociaux ébranle le fondement républicain de nos institutions.

La commune de Paris exerce un pouvoir nouveau qui déstabilise l’Etat et l’histoire récente a recréé le duo historique du « Paris Etat dans l’Etat ». On le voit bien dans la conduite politique de la Ville et dans les tentacules qu’elle a réussi à tisser sur les collectivités « subordonnées » de banlieue, de grande banlieue et de France en général.

La Maire de Paris agit dans la capitale comme si l’Etat n’existait pas !

Députés, Sénateurs, Conseillers de Paris s’expriment à tout bout de champ comme s’ils exerçaient d’abord un mandat national !

Pourquoi le « Piège Parisien » ?

Parce que la Ville de Paris et son Conseil de Paris disposent et exercent un pouvoir qui ne s’inscrit plus dans les limites du droit commun des collectivités et qu’ils disposent d’une force de frappe politique, culturelle et économique mettant en danger les pouvoirs de l’Etat : « l’establishment parisien ».

Parce que les partisans et bénéficiaires du système parisien n’entendent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Il faudra donc trancher et transférer les pouvoirs non régaliens aux grandes collectivités territoriales et mettre fin à la centralisation bureaucratique française.

 

LE PIÈGE PARISIEN

 

L’histoire des institutions parisiennes montre qu’elles n’appartiennent pas aux Parisiens, sauf que depuis les années 2000, avec l’évolution du contexte économicopolitique, l’explosion de la Com, les initiatives du pouvoir local, la France n’y est plus chez elle.

Relisons quelques extraits d’un ouvrage historique qui a fait date, « L’identité de la France » de Fernand Braudel - Espace et Histoire 1986, des extraits qui éclairent la profondeur historique du sujet en apportant la démonstration nécessaire : la commune de Paris doit retrouver le droit commun et les citoyens de la capitale, les grands bénéficiaires de sa richesse culturelle, être au service de la collectivité nationale.

Premier extrait, page 111 :

« Encore faut-il que ce marché national dispose d’une grande ville puissante, dotée de moyens, servie par les circonstances. Paris, très tôt, à cause de ses dimensions, a été un monstre urbain ; pourtant il ne réussit pas aussitôt à entrainer la France entière. Le moteur est plus ou moins à la hauteur de sa tâche et le véhicule avance en cahotant. N’est-ce pas, vue au sommet, l’histoire même de la France, infiniment recommencée ? »

 

 

Deuxième extrait, page 227 :

« De ce destin, l’Etat a été l’artisan attentif, la fée bienfaisante qui hâte, autorise tout. A Paris, ville exceptionnelle, privilégiée, l’argent afflue, s’accumule, se réemploie comme il peut, se dépense somptuairement. C’est tout l’argent – surtout politique – du royaume qui nourrit ses réussites et ses parasitismes. Les Changeurs d’Europe savent d’ailleurs qu’en tirant sur Paris, on obtient facilement le paiement en argent comptant, comme sur Venise en ce même siècle des Lumières. »

 

Le Piège Parisien

Les Institutions de la République Française

               

« Paris est toujours un Etat dans l’Etat » sous d’autres formes !

Pourquoi Paris bloque la réforme de nos institutions ?

Sous la Cinquième République, les institutions parisiennes ont fait l’objet de plusieurs réformes, la principale étant le transfert des pouvoirs de l’Etat, des Préfets à un maire de Paris élu, en 1977.

A l’époque, j’avais publié, à compte d’auteur, un livre d’analyse des institutions parisiennes sous le titre « Paris, un Etat dans l’Etat » (1993)

En moins de cinquante ans, le contexte historique a été bouleversé avec la montée en puissance de l’Union Européenne, en concurrence avec notre exécutif national, le nouveau pouvoir des régions et des métropoles, les effets de la mondialisation, le nouveau pouvoir des réseaux sociaux que personne ne contrôle, et pourquoi ne pas le dire, la vitalité d’un microcosme parisien qui a les moyens de s’affranchir de toutes limites .

Son exécutif « caché », son HSP , « l’establishment parisien » gouverne en fait et en droit le pays.

La Ville partement de Paris a étendu ses tentacules hors de ses limites géographiques et légales en édifiant une sorte de « métropole Bis » « cachée ».

Il y a quelques années un rapport de la Chambre Régionale des Comptes en donnait le détail.

Sans oublier deux évolutions majeures qui affectent en profondeur la vie de notre pays, l’explosion des réseaux sociaux avec un Paris profitant pleinement de la position « stratégique » capitale, d’une part, et d’autre part, la « fracture » française entre les zones périphériques et les zones urbaines centrales.

Dans la capitale, n’importe quel élu , dès qu’il ouvre la bouche, accède aux lucarnes, petites ou grandes.

Certains élus ou élues s’en donnent à cœur joie en confondant leur mandat local avec un mandat national ou international

En 2022, la Maire de Paris, membre d’un parti politique en déliquescence, a eu la prétention de diriger le pays…

Cette année, une directrice des finances de la Ville parachutée au Nouveau Front Populaire, a eu la prétention de gouverner la France…

Comment ne pas noter que la gestion socialiste de Paris sacrifie les intérêts de la banlieue et contribue à accroître cette fracture nationale entre les grands centres urbains et leurs périphéries, pour ne pas dire les riches et les pauvres ?

Paris renoue, sans le dire, avec ce qu’on pourrait appeler le péage social « bobo » ? Il faut payer pour entrer !

Retour à l’Octroi des siècles passés !

Ajoutons enfin que cette description fait l’impasse sur une évolution que les Français et les Françaises connaissent trop bien, une bureaucratie de plus en plus écrasante qui ajoute à cette conscience du déclassement national.

Yeux ouverts ou yeux fermés des élites politiques ?

Gauche ou Droite, il est hors de question de scier la branche sur laquelle ils sont assis !

Juger que les institutions françaises ne sont plus adaptées au monde actuel et qu’il faut leur redonner de l’oxygène, repositionner les pouvoirs afin qu’à chaque étage, européen, national, régional, et local, ils soient identifiés et identifiables, ne constitue pas une originalité dans les sphères du pouvoir, mais pour l’ensemble des facteurs cités, les décideurs se donnent toutes les excuses pour ne pas bouger, ou pour proposer des réformes anodines…

Pourquoi ?

Comment voulez-vous qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis ?

Gauche ou droite parisienne, même combat !

Comment voulez-vous qu’un élu de Paris, bénéficiaire d’un privilège national de Com publique et d’accès aux réseaux sociaux accepte de le perdre, même en sachant que cette situation s’inscrit tout à la fois en dehors du droit commun et de l’intérêt national ?

Il est donc nécessaire qu’une nouvelle majorité au Parlement prenne le taureau par les cornes et décide de transférer aux Régions une partie des pouvoirs non régaliens, l’emploi et l’économie entre autres.

La démocratie française y retrouvera sa vitalité !

L’ouvrage de Fernand Braudel a le mérite d’ouvrir un immense champ de réflexion sur l’évolution des institutions françaises au cours des siècles :

« Paris « ce gouffre » disait Vauban, est-il le seul responsable ? Oui et non. Car Paris est conséquence autant que cause. » (page 278)

Les Parisiens ont accès à une gamme phénoménale d’avantages politiques, financiers, économiques, culturels, sanitaires, universitaires, dont ils peuvent bénéficier, même s’ils sont aussi à la disposition des Français et des Françaises, mais moins directement.

L’évolution récente du contexte international et national a redistribué les relations entre les différents pouvoirs à l’international et au national, avec l’explosion des réseaux de communication et la vitalité expansive d’un Paris qui a élargi l’assiette institutionnelle de la commune de Paris en la faisant sortir du droit commun, notamment par rapport à ses voisins.

En clair, cela veut dire que les citoyens de PARIS bénéficient dans le système institutionnel de privilèges aujourd’hui sans fondement politique.

Le moment est enfin venu de laisser la démocratie respirer dans nos provinces et les banlieues parisiennes.

L’actualité braque les médias sur la nécessité qu’il y aurait à rétablir la proportionnelle aux élections législatives, une fausse solution institutionnelle comparée à celle d’un transfert de pouvoirs du central vers les régions.

Les mesures de décentralisation ont le défaut de laisser le pouvoir central conserver la bride sur l’action et la liberté des collectivités territoriales.

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

&

14-18 en Mémoire !

Le 11 novembre 2024

En mémoire de mon père et de ses frères mobilisés dans le Haut Doubs pour aller sur le front de 1914 à 1918.

L’aîné a été gazé, l’un a été mutilé, les autres blessés…

Le plus jeune a été tué la veille de ses vingt ans.

En fidélité en leur mémoire et à la France !

Jean Pierre Renaud

 

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:43

LES FIASCOS D’UN PRESIDENT

Note (3)

« M »… « M »… « M »…. les trois consonnes du mantra Macron !

 

            La veille de Noël, un Président de la République Française n’avait-t-il pas mieux à faire pour son pays que  de se prendre pour un prof de philo, un Paul Ricœur au petit pied ?

            Dans une longue interview à un hebdomadaire, le Président s’est lancé dans une longue dissertation pseudo-philosophique sur l’identité nationale, le « privilège de l’homme blanc », rien de moins !

            A nouveau une couche de fausse science démagogique, comme il l’avait fait lors de la présentation en 2018 des propositions Borloo en parlant de « deux hommes blancs » : ces propositions qui avaient pour objectif le rétablissement de la République dans les quartiers sensibles  avaient alors été enterrées par le Président. Aujourd’hui il alimente à nouveau les feux des fausses revendications et du désordre sur la victimisation et le racisme..

            Mieux à faire dans notre pays ravagé par une pandémie, une crise économique et financière, et par un doute sur son avenir, (ordre public, terrorisme, ou Brexit …), très précisément,  sur la capacité des politiques à l’assumer dans de bonnes conditions ?

            Jean Pierre Renaud    Publié sur le blog le 23/12/2020

            PS : une confidence, j’avais décidé de ne rien écrire « Avent » la paix de Noël, mais Jupiter en a décidé autrement…

 

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:40

LES FIASCOS  D’UN PRESIDENT

Note (1) Jean-Michel Blanquer

Elysées  2018

Le plan Borloo pour les quartiers sensibles

La Méthode Macron ?

Surprendre ?

Faire joujou avec les mots ?

Le témoignage de Jean-Michel BLANQUER

« LA CITADELLE »

ALBIN MICHEL 2024

8

Le déclin de l’Occident

Pages 118 et suivantes

« Ce que nous souhaitions avec Borloo, c’était de changer la donne quant aux facteurs extrascolaires de la réussite scolaire. C’était toujours la même question : que se passe-t-il quand l’enfant n’est pas à l’école ? Quelles activités intelligentes et épanouissantes lui sont proposées ? Qui peut l’aider pour travailler ?  Comment lui épargner la violence ou toutes sortes d’enrôlements vers les soleils noirs de l’adolescence ?

C’est ainsi que son projet débouchait sur l’idée de « cité éducative ». L’objectif était de donner des moyens conséquents et fluides à un acteur local pour avoir une vision globale de la vie de l’enfant et contribuer à ses réussites. Je plaidai pour que ce personnage clé soit le principal de collège… La cité éducative devenait donc le concept adéquat en faisant collaborer tous ceux qui ont une influence sur la vie de l’enfant sous la coordination d’un chef d’établissement. Je savais que nous saurions mener cela avec Julien Denormandie, alors chargé du ministère de la Ville et avec qui la relation était simple et bonne.

J’attendais avec impatience le moment de la présentation à l’Elysée le 22 mai. La cérémonie commença avec retard. Le président procédait à des ajustements de dernière minute. Je le sentais prêt à surprendre.  Toujours désireux de ne se sentir enfermé par rien, ce qui justifiait toujours de retarder la décision, il ne voulait pas d’un plan « clés en main » qui ne serait pas le sien, et qui empêcherait toute la souplesse désirable.

C’est pourquoi nous eûmes droit à une séance parmi les plus étonnantes. Sur l’estrade, le président côtoyait Jean-Louis Borloo mais aussi Yassine Belattar, un homme de spectacle qui faisait partie des interlocuteurs réguliers du chef de l’Etat. Placé dans le rôle d’un « Monsieur Loyal », il était supposé apporter la touche de terrain moins incarnée par les deux hommes politiques. Sur le côté, une bonne partie du gouvernement était installée avec Edouard Philippe. Celui-ci avait un petit carnet où il notait tout. Cela donnait l’impression qu’il découvrait les mesures et que cela ne le gênait pas qu’on le voie.

D’emblée, chacun comprit que le Président avait dépecé le rapport. La pomme Borloo nous était donnée par quartiers. Le président recomposait en direct une stratégie à partir des éléments qu’il avait lui-même dispersés. Cette restitution par petits morceaux avait une justification présidentielle un peu brutale : « Quelque part ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent l’un un rapport et l’autre disant  « On m’a remis un rapport, je l’ai découvert. » C’est pas vrai ? Cà ne marche plus comme çà. » Borloo souriait jaune. Et nous avec lui.

En réalité, si le rapport était mort, les idées qu’il contenait ne l’étaient pas. Et une fois de plus la forme masqua le fond.

Mais cette façon de procéder eut comme inconvénient d’enlever l’élan qu’un plan massif aurait donné aux acteurs de terrain… » page 124

&

Pour l’ancien haut fonctionnaire assez bon connaisseur et praticien du sujet que j’étais cette séance fut une belle connerie, car elle a tout bloqué !

Jean Pierre Renaud

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 16:32

LES FIASCO D’UN PRESIDENT

Alger, Bamako, Rabat, et bien sûr Paris…

Les Fiasco d’un Président « Imbu » qui « pète les plombs » !

A Rabat, par exemple, la présence du dénommé Benattar dans le cortège d’un Président …

Voir notes (1 et 2) :  (1) le témoignage de l’ancien ministre de l’Education Jean - Michel Blanquer sur le lancement du Plan Boorlo destiné à lutter contre les quartiers sensibles en 2018 : le Président aurait voulu torpiller le plan en question, avant lancement, qu’il n’aurait pu mieux faire …

(2) référence article du blog : un « mantra » Macron à la veille de Noël 2020) « le privilège de l’homme blanc »

&

En Afrique noire, il parle au nom de la France, en notre nom, en tout cas, pas en mon nom !

Le Sahel (3), c’est à se demander ce qu’il savait sur le Sahel et qui étaient ses conseillers.

A qui faisait-il confiance ?

Et quid de la monnaie de la CDEAO ? Motus et bouche cousue ? Secret défense ? La « piastre » des années 2020 ?

Le fric des « bien informés » ?

Au Mali ? Au Burkina Fasso ou au Sénégal ?

 

Sauf que la France, vous et moi (la Banque de France) constituons le dernier payeur en cas de problème !

&

Premier novembre 2024, 50 ans après la Toussaint Rouge, le 1er novembre 1964 !

L’Algérie et le Maroc ?

De son pied léger, trop léger, le Président actuel avait engagé en 2016 sa conquête du pouvoir en allant quérir les suffrages des Algériens et dénoncer sur place  la colonisation comme crime contre l’humanité.

L’historien Stora, fils de pied noir, s’est toujours affiché comme un des conseillers officiels de Macron.

Et le Président actuel d’entamer une longue promenade d’amitié avec un Président algérien,  créature d’un FLN, dont la principale raison d’être reste celle d’une France « ennemi héréditaire »…

En parallèle et en opposition des traditions diplomatiques de la France et de ses relations d’amitié anciennes avec le Maroc, le Président actuel entretenait la discorde avec le roi du Maroc.

Pschitt ! Pschitt !

Eté 2024 ! Macron fait volte-face et prêche la réconciliation avec la monarchie marocaine, ce qu’il n’avait pas réussi à faire avec le FLN algérien…

Qui peut avoir confiance dans la parole de la France ?

&

Revenons en France, à ses mille milliards de dette en plus depuis 2017, au laissez aller de l’ordre public en juin juillet 2023, et aux résultats de la politique du Président dans nos quartiers sensibles, le narcotrafic à pleines voiles avec en tête de la course la ville de Marseille qui vit le Président actuel y lancer une grande opération de séduction…

Jean Pierre Renaud

(3) « Emmanuel au Sahel

Itinéraire d’une défaite »

Leslie Varenne

Max Milo 2024

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29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 19:53

Les « lignes rouges » d’Hidalgo…

         Dans une France très volatile…

 

La Maire actuelle navigue dans notre capitale comme si l’Etat n’existait pas, ni l’opposition, en oubliant l’histoire mouvementée de Paris !

Gare au ras le bol des banlieusards, les « sans dents » chers à Hollande, les Franciliens qui bossent... 

Face au Paris Bobo, le nouveau Paris du fric, qui se protège dans ses nouvelles frontières, ses nouveaux octrois, son nouveau dédale de rues chamboulées, ses nouvelles défenses, ses obus en béton…

Ras le bol encore plus des Parisiens et Parisiennes non Bobo…

De ces Français qui voient bien que Paris fort bien doté en biens et services de toute nature est de moins en moins à la disposition de tous les citoyens…

Alors gare aux secousses à venir, alors que le statut de Paris fait de la commune de Paris une terre politique d’exception ouverte à tous les vents des réseaux sociaux !

Jean Pierre Renaud

OCTOBRE 2024

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 11:10

L’actualité dépasse la fiction !

La France n’est-elle pas devenue folle ?

En fond : images et son !

Le tam tam…

Première réaction : attention à ne pas trop abuser de la télé ! Publique ou privée !

De la bagnole à tous les prix « leasez » à 100, 200, 300, ou 400 euros par mois !

Pas cher ! N’est-ce pas ?

Des experts, des essayistes, « une éditorialiste consultante » ah ! bon !, « un « influenceur » du patrimoine religieux »    ah ! bon !,    des inconnus en rafale, tout le monde veut montrer sa petite gueule, et nous abreuver de sa logomachie verbale… dans un décor animé par des enfants… ne sont-ils pas mignons ?… sont-ils autorisés ?…

 

BRYAN est mort !

Comme une annonce des Pompes Funèbres !

Rassurez-vous ! Il ne s’agissait que d’une PUB de SFR pour s’abonner !

&

Le Casino à la télé et sur votre téléphone ?

Le gouvernement l’aurait annoncé ?

La Française des Jeux ne vous suffirait pas ?

Des millions à gagner sans impôts ?

Il est vrai qu’avec le Président du Jour le tirage au sort des citoyens appelés à délibérer a fait irruption dans nos institutions…

&

En France encore, un député LFI de l’Ouest donne l’exemple « politique »…

La tension de son parti est telle qu’il a besoin de « s’exploser » autrement…

&

Enfin, vivent les

 Etats Unis, à quelques jours d’une élection cruciale pour la planète ! Eh oui ! Encore !

Elon Musk,  avec ses fusées, achète les suffrages des Américains !

Les USA mis en vente !

A votre avis, combien vaut Trump ?

Plus cher que ses « frites » ?

Jean Pierre Renaud

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17 octobre 2024 4 17 /10 /octobre /2024 10:35

         Dans une France très volatile…

Les « lignes rouges » d’Hidalgo

La Maire actuelle navigue dans notre capitale comme si l’Etat n’existait pas, ni l’opposition, en oubliant l’histoire mouvementée de Paris !

Gare au ras le bol des banlieusards, les « sans dents » chers à Hollande, les Franciliens qui bossent... 

Face au Paris Bobo, le nouveau Paris du fric, qui se protège dans ses nouvelles frontières, ses nouveaux octrois, son nouveau dédale de rues chamboulées, ses nouvelles défenses, ses obus en béton…

Ras le bol encore plus des Parisiens et Parisiennes non Bobo…

De ces Français qui voient bien que Paris fort bien doté en biens et services de toute nature est de moins en moins à la disposition de tous les citoyens…

Alors gare aux secousses à venir, alors que le statut de Paris fait de la commune de Paris une terre politique d’exception ouverte à tous les vents des réseaux sociaux !

                                                              Jean Pierre Renaud

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