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10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 12:34

Brèves de tablette

7/03/2025

 Les Cow-Boys de la Maison Blanche !

Le Corbeau, le Renard et l’Algérie FLN !

&

Les Cow-Boys de la Maison Blanche !

Trump et ses affidés de la Téléréalité ont donné ces dernières semaines un triste spectacle de ce monde de libertés et de démocratie que nous aimions et respections.

Pan ! Pan ! A qui tire le premier ! Il n’y a plus que le fric qui compte !

Que vive notre ancien monde des libertés et du bien commun !

&

L’Algérie ! L’Algérie FLN toujours !

Le 27 juillet 2021, j’ai publié une chronique intitulée :

« Une fable franco-algérienne »

« L’Appât »

« Le Corbeau, le Renard et le Fromage !

Le « Corbeau » Benjamin Stora

Le « Renard » l’Algérie FLN

Le « Fromage » France assistante éternelle »

La mémoire de l’Algérie est entre les mains des historiens idéologues, sous la houlette d’un historien, Benjamin Stora, qui laisse à croire qu’avant les années 1960, la France coloniale imprégnait la mémoire des Français et des Françaises, ce qui est faux !

Stora n’a jamais eu le courage de faire procéder à un exercice historique d’évaluation de cette soi-disant mémoire.

Pour avoir fréquenté les djebels de Petite Kabylie en compagnie de milliers de soldats appelés, l’immense majorité d’entre eux débarquaient en Algérie en découvrant un pays dont ils ignoraient tout.

Les médias ont cité une phrase de Macron relative au blocage des relations internationales franco-algériennes, en appelant à « un dialogue respectueux », plus « c’est ensemble que l’on peut faire des choses intelligentes. »

Le  Président actuel aurait donc « fait des choses intelligentes » depuis 2017 ?

Il ne s’est pas illustré par la connaissance de notre histoire africaine, en faisant confiance à des historiens idéologues toujours prêts à dégainer le fusil de la repentance pour exister. (1) (Le Figaro Magazine du 7 mars 2025, page 48)

La Quatrième République nous a embarqué dans la guerre d’Algérie sous la houlette des groupes de pression qui y avaient un intérêt, alors que les Français se moquaient bien de l’Algérie… et des colonies, le gadget de l’historien entrepreneur Pascal Blanchard.

La Cinquième République de Macron ne fait pas mieux !

Remettons les compteurs à zéro !

Jean Pierre Renaud

 

 Le Figaro Magazine du 7 mars 2025, page 46 :« Algérie : Macron, un Président décolonial ? » Le Figaro Magazine/7mars 2025 Alexandre Devecchio »

  1. « … Emmanuel Macron a été influencé par Benjamin Stora auquel il a commandé un rapport et dont les travaux historiques ont souvent mis l’accent sur les pages sombres de la décolonisation. Et aussi par Pascal Blanchard, entrepreneur identitaire proche de la mouvance décoloniale qui n’hésite pas à dresser un parallèle entre colonisés d’hier et immigrés d’aujourd’hui, selon lui victimes d’un même racisme. »
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27 février 2025 4 27 /02 /février /2025 09:45

Macron à la Maison Blanche !

L’Heure est grave pour l’Europe !

Un jeu de dupes !

« Il y avait d’un côté le théâtre de l’absurde de la Maison Blanche, un spectacle de marionnettes joué en direct dans le Bureau ovale entre Donald Trump et Emmanuel Macron. Une amitié surjouée entre deux présidents, des rires, des tapes dans le dos, des clins d’œil et beaucoup de communication politique…

Malgré les assauts de politesse, et l’habileté d’Emmanuel Macron à redire les principes de l’Europe à son homologue, cette rencontre tant médiatisée ne fut qu’un jeu de dupes. »

Vous avez bien lu « qu’un jeu de dupes » !

Un extrait de l’excellente chronique                                                                                                                                                                                                                            d’Isabelle Lasserre dans le Figaro du 26 février 2025, page 2

Et chaque jour, la guerre de Poutine continue avec ses milliers de morts et ses milliards de dégâts…

Européens, réveillez-vous !

Mettez à la disposition de l’Ukraine une force armée d’interposition européenne à proximité des frontières de l’Ukraine !

 Demain, Feu Europe !

Jean Pierre Renaud

 

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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 19:28

Brèves de Tablette

19 février 2025

TRUMP ET L’UKRAINE !

« Le Grand Dérangement » d’un Président !

Pour reprendre l’expression d’un épisode historique de l’Amérique du Nord dans les années 1850 avec la déportation des Acadiens.

Nous sommes toujours en Amérique du Nord avec un Président dont les propos dépassent toutes les bornes dans ses nombreuses déclarations tumultueuses sur l’Ukraine, des propos assassins face à une Russie « assassine ».

Notre planète est décidément mal barrée avec ce Président d’un autre « grand dérangement » !

One crazy adjustment !

                                                    Jean Pierre Renaud

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15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 16:43

Brèves de tablette

Jour de la Saint Valentin

14/02/25

Les « Lasagnes Bolognaises »

Un grand merci à la Chaine Publique France 2 qui, chaque jour que Dieu fait, nous invite à manger, avant chaque repas, des « lasagnes bolognaises » « sans conservateur »…

J’espère que les téléspectateurs savent où se trouve la belle ville de Bologne dans la plaine du Pô…

N’y allez surtout pas pour manger des lasagnes !

Vous n’en avez pas un peu marre de ces pubs de matraquage ?

&

L’Ukraine et les gesticulations de Trump

Comme disait Sarkozy (celui qui a foutu le bordel en Libye) de ses relations avec Carla Bruni : « c‘est du sérieux ! »

Du plus que sérieux, car l’Union Européenne est aux abonnés absents !

Je repense au voyage de Macron à Moscou qui croyait qu’il allait séduire un Poutine illuminé par une puissance encore relative…

Il faut donc que les vrais pays de l’Union Européenne, ceux qui ne se suffisent pas de blabla ou d’un marché commun qui a la plus grande peine à se défendre, qui n’ont pas oublié notre histoire tragique, décident d’envoyer en Ukraine une force militaire internationale.

Vite, vite, il faut dire Stop à la Russie revenue presqu’un siècle en arrière !

La Russie du KGB !

Jean Pierre et   Marie Christine  Renaud

PS: je suis en train de finir le petit livre de Thomas Gomart "L'accélération de l'histoire"

"Les nœuds géostratégiques d'un monde hors de contrôle"

Taillandier 9 euros

Un livre d'une grande clarté pour comprendre les enjeux vitaux, pour nous européens, de la guerre d'invasion qu'a lancée Poutine en 2022.

Ma famille a vécu, dans l'Est, toutes les horreurs des conflits de 1870, 1914-1918, 1939-1945.

Ayons le courage de dire non à Poutine !  

 

 

 

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4 février 2025 2 04 /02 /février /2025 10:29

Monsieur Barrot, la France-Afrique, c’est fini !

Qu’est-ce que le Ministre actuel des Affaires Etrangères va « foutre » au Rwanda et en République Démocratique du Congo ?

Monsieur Barrot, nous ne sommes plus au temps de la France-Afrique de Papa Jacques ! (1)

C’est fini !

La classe politique qui nous gouverne depuis des années n’aurait encore rien compris ?

Occupez-vous de notre vieille Europe !

Donnez-lui des institutions qui tiennent la route !

Donnez à l’Europe des 27 une défense du « qui m’aime me suive » !

Avec et après l’Ukraine, à qui le tour ?

Enfin, l’Algérie, remettez les pendules à l’heure en décidant un gel diplomatique de nos relations : plus de 60 ans de maîtres chanteurs cela suffit !

Notre histoire se répète : dans les années 1960, au temps de l’URSS, de Gaulle avait choisi de se battre sur le terrain européen et non algérien.

En 2023, le Président de l’Algérie FLN n’a pas été à Moscou voir son ami Poutine ?

Jean Pierre Renaud

(1) Le père du ministre actuel

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14 janvier 2025 2 14 /01 /janvier /2025 11:52

France – Algérie

1962- 2025

63 ans déjà !

L’Algérie des « Tanguy » !

Comme si c’était hier, plus de 60 ans après, l’Algérie FLN poursuit une guerre mémorielle  qui, grâce aux accords diplomatiques, lui  donne la possibilité de venir chez nous comme si elle était chez elle depuis l’indépendance de 1962.

Nous avons eu le tort en 1962 de laisser le pouvoir au FLN alors qu’il violait les Accords d’Evian et martyrisait des milliers d’Algériens et d’Algériennes qui nous avaient accompagné pendant la guerre d’Algérie.

Dans les années 90, l’Algérie n’avait pas hésité à venir se réfugier chez nous pour fuir les barbus.

Bref ! Les Algériens et les Algériennes méritent mieux que cela !

L’Algérie du FLN n’a pas encore gagné son « indépendance », à voir l’attachement qu’elle met à cultiver ses anciens liens coloniaux avec la métropole !

Une copie de l’excellent film « Tanguy » de Etienne Chatiliez, sorti en 2001, dont le thème porte sur l’impossibilité du fils  Tanguy de quitter le logis familial à l’âge de 28 ans.

Le scénario décrit alors les initiatives que prennent les parents pour pourrir la vie de leur enfant…

Un Exemple à suivre ?

&

Pour avoir servi la France et l’Algérie en 1959-1960, comme officier SAS dans la vallée de la Soummam, pour avoir aimé la Petite Kabylie et ses habitants, je me contenterai de publier une sorte de conclusion tirée du livre que j’ai publié en 2000 intitulé « Guerre d’Algérie Années 1958-1959- 1960 - Vallée de la Soummam »

Quarante ans après mon service militaire.

Fin du témoignage, pages  273, 274,275

« L’aventure »

« Pour paraphraser Albert Camus, une chose au moins était sûre, « la République Française n’avait pas atterri en Algérie » (Camus disait le Christ), et en tout cas si elle tenta de s’y poser tardivement, ce fut dans les pires conditions possibles.

Et quel fossé entre la conversation des intellectuels et des journalistes des cafés de la place de la Sorbonne et du boulevard Saint Michel, dans les éléments éthérés, et dans le djebel, l’attentat, la guérilla, la contre-guérilla et la guerre des soldats français en Algérie !

Jusqu’à de Gaulle, les gouvernements de la 4ème République n’ont jamais su ce qu’ils voulaient. Ils se sont laissé manipuler par les groupes de pression et les médias, les uns pour l’Algérie Française, les autres pour l’indépendance de l’Algérie.

Une guerre pleine d’ambiguïté et de non-dits trouvait ses racines à Paris. La France ne savait pas où elle allait et son armée ne savait pas pourquoi elle combattait.

Dans sa grande majorité, l’armée avait une vision républicaine et française de l’Algérie. Elle faisait preuve de beaucoup plus d’esprit libéral qu’on ne voulait bien lui reconnaître, mais il s’agissait en fait d’un rêve fou, irréalisable.

Quarante ans après, il est beaucoup plus facile d’avoir des certitudes !

D’un côté, une délectation masochiste des intellectuels en faveur d’une guerre perdue, une fois de plus perdue, puisqu’il s’agissait d’une guerre coloniale.

De l’autre, une délectation poétique et enivrante de la guerre au son des tambours, aux couleurs du chantre de la guerre, des soldats et de la mort, sur une petite musique de Walt Whitman.

L’armée et le contingent étaient pris entre ces deux feux. Les jours de bulle, ils étaient fascinés par le spleen romantique, intellectuel et masochistes des guerres inutiles et perdues d’avance, et les jours d’opérations, enivrés par l’odeur capiteuse de la poudre et du baroud.

La guerre n’avait jamais été un jeu d’enfant de chœur. Le soldat la vivait au quotidien, en côtoyant la beauté et la saloperie, et à certains moments et dans certains endroits, pourquoi le cacher, plus la saloperie que la beauté.

Guerre sordide ou guerre esthétique, guerre misérable ou guerre glorieuse ?

Mais pourquoi nier que la guerre était vécue par beaucoup comme une aventure. Ils prenaient goût à la violence, à cette sorte de drogue animale, et se prenaient au jeu, quels que soient leurs mobiles, nobles ou morbides.

Au moins ne pouvait-on pas reprocher aux soldats de risquer leur peau car les beaux parleurs ne pouvaient en dire autant !

L’immense majorité d’entre eux n’avait pas choisi de faire cette guerre, et la France ne les avait pas convaincus que la cause qu’ils défendaient valait véritablement d’y perdre la vie, mais convaincus ou pas, ils étaient condamnés à faire une guerre banale, une chasse à l’homme banale, et ils n’avaient pas d’autre issue.
Car la mécanique militaire était diabolique une fois que le train était mis sur les rails. Il fallait nécessairement obéir et tout dépendait donc des officiers, il y en avait de toutes les espèces comme des hommes, et du commandement, il y en avait également de toutes les sortes, et pas toujours des meilleures.

Les officiers n’étaient pas tous de petits saints, mais après tout l’armée était aux ordres de gouvernements qui ne faisaient pas leur travail.

La guerre, l’aventure, et s’il ne restait aux hommes que la guerre pour aventure ? Un des derniers lieux où l’homme ait gardé un contact vrai, avec la nature, l’éternité ? L’art de la guerre ?

La guerre, dernier refuge de l’aventure humaine dans un monde fini ?

Pour ceux qui refusaient d’avoir à jamais l’âme rapetissée, de faire des croisières dans des bateaux ripolinés, accostant à des escales aseptisées et déodorisées, débarquant dans des îles désinfectées, démoustiquées, astiquées, sur des promenades bordées de palmiers en polystyrène, en compagnie de passagers couverts de fleurs multicolores en nylon ?

Pour ceux qui refusaient que tout soit répertorié, étiqueté, classé, photographié, encadré, numéroté, rangé ! Paradoxalement, comme dans l’armée, mais leurs yeux étaient aveugles !

Hors les grandes aventures du haschich, de l’opium ou des amphétamines, où trouver l’aventure, sinon dans de bonnes petites guerres, comme les hommes savent en mijoter, partout dans le monde, de l’Asie à l’Afrique, et de l’Amérique à l’Europe.

Un jeu plus émoustillant tout de même qu’une aventure dans la forêt de Fontainebleau, avec ses fourmis, ses papiers gras et ses moisissures ! 

Plus émoustillant que les décoctions de notre belle intelligentsia toujours passionnément intimistes, ésotériques, masochistes, masturbantes et nombrilistes !
Alors, mesdames et messieurs, attention, avant d’embarquer ! Quand la France s’ennuie, gare à la guerre ! »

Fin de l’extrait du livre « L’aventure ».

Jean Pierre et Marie Christine Renaud            Tous droits réservés 

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 16:58

Noël 1942 Noël 2022

L’Allemagne d’Hitler et la Russie de Poutine !

Une enfance dans la guerre

Mon message de Noël !

Pour la liberté, la démocratie, et pour la France !

Presque chaque jour des images de guerre en Ukraine, bombardements, assassinats, perpétrés sous de faux prétextes par un revenant du KGB…

Une enfance à Montbéliard dans les années 1939-1945, les privations, les abris, le froid, chaque jour, le claquement des bottes des Boches  sur la chaussée, leur « Ahi Aiho » (phonétique), notre évacuation en Suisse à l’automne 1944, le front s’étant arrêté à quelques dizaines de kilomètres…

Après la Libération et mon retour au pays, mon séjour dans le premier camp de  la jeunesse européenne à la Lorelei en Allemagne, sur le Rhin.

Au cours des derniers mois, deux faits m’ont incité à me replonger dans l’histoire de la Résistance dans mon Pays, 1) la commémoration de la Mémoire des Justes, ces Français qui ont pris tous les risques pour sauver des juifs de la déportation et des camps d’extermination, 2)  l’usurpation par les Marcheurs du Président actuel du titre Historique du CNR, le Conseil National de la Résistance, pour refonder un parti qui n’existe pas.

Honte à ces gens-là qui font joujou avec tous ces hommes, et toutes ces femmes très nombreuses qui ont donné leur vie pour la France, morts fusillés, décapités,  déportés dans les Camps de la Mort.

Je pense en particulier à ces jeunes de seize ans qui se sont sacrifiés pour notre pays : je citerai les dernières phrases du dernier message que l’un d’entre eux adressa à ses parents, Henri Fertet .

Noël 1942 Noël 2022

Je viens de me  replonger dans les quelques livres que j’avais sur la Résistance dans le Pays de Montbéliard pour me remémorer les bribes de souvenir que j’avais conservés des années 43-44, sur les quelques résistants que j’avais fréquentés sans le savoir.

Le premier souvenir était celui de la messe de Noël 1942 dont je ne n’ai compris bien sûr que plus tard la signification patriotique et historique, après la guerre. Je n’étais alors qu’un petit enfant de chœur.

Je cite un extrait du récit qu’en fit Yves Calais, un responsable militant de la JEC que j’ai connu :

 

« Noël à Montbéliard »

Dans la crèche, l’Enfant Jésus portait l’étoile jaune

«  Noël 1942, il y a cinquante ans. La messe de minuit, en raison du couvre-feu, a été anticipée à 18 heures. La nuit est tombée, la nuit du dur hiver 1942, sous le régime d’occupation de la zone interdite, une nuit lourde de menaces. Des soldats allemands en uniforme sont présents.

Après le  chant de l’Evangile de la Nativité, les enfants de chœur descendent en procession jusqu’à la crèche du fond de l’église, à droite en entrant. Celui qui porte l’Enfant Jésus dans ses mains est plus grave que d’habitude.

Sur les langes de l’Enfant Jésus, on a cousu l’étoile de David à six branches noire sur fond jaune, marquée du mot juif en lettres gothiques. Dans la crèche, Marie et Joseph, de la lignée de David, portent aussi l’étoile jaune marquée en noir du mot juif.

Tout le monde avait compris.

En effet depuis le 7 juin, tous les juifs, nos camarades de collège, leurs parents et grands-parents étaient tenu de porter « de façon apparente sur le côté gauche, une étoile jaune avec le mot juif écrit en noir » ; et pour cela, ils avaient même dû remettre un coupon textile de leur carte de rationnement….

Il y avait un homme, l’abbé Flory, curé de la paroisse catholique, à Montbéliard. Il y avait autour  de lui une équipe de vicaires et de paroissiens pour qui il était impossible d’accepter l’Allemagne nazie.

Ils avaient pris la mesure de la situation et du caractère insupportable de la persécution antisémite à laquelle collaborait le gouvernement français : à travers une atteinte au respect des juifs, une atteinte au respect de Dieu qui avait conclu une alliance avec Abraham et Moïse, et au respect de Jésus  né de la lignée de David et tout autant au respect de tous les hommes… Cette solidarité contre le nazisme  devait aboutir, en 1943, 1944, à des arrestations et à des déportations parmi lesquelles celles de trois prêtres : le père Schwander, chef de la Résistance, mourut dans un camp. Juifs persécutés et résistants, ceux qui y croyaient et ceux qui n’y croyaient pas, connurent  les mêmes camps de la mort… »

(Yves Calais La Croix- L’Evénement, 23 décembre 1992)

Un autre prêtre, l’abbé Kammerer, l’un de mes aumôniers au Collège fut déporté à Dachau ; Revenu vivant, il publia en 1995 le récit de sa déportation dans un livre intitulé « La baraque des prêtres à Dachau ».

49 résistants furent fusillés à Montbéliard,  en ville ou dans les environs.. Parmi eux figuraient  Robert Cuenot, séminariste, ami de l’un de mes frères, et Frédéric Ohlgiesser, que je me souvenais avoir rencontré à vélo dans le bois d’Allondans avec mon frère Michel.

Un autre livre « La Résistance dans le pays de Montbéliard, de Michel Bonnot, décrivait l’histoire du Maquis d’Ecot et son anéantissement par les Allemands entre le 6 juin et 8 juillet 1944.
Bilan : quatre-vingt déportés, fusillés, ou tués.

Un autre livre, récent, intitulé «  500 Combattants de la Libération » 1940-1945 »  par Jean Christophe Notin.

Il s’agit d’un répertoire photographique et nominatif avec chaque fois une petite légende qui récapitule quelques traits du Combattant, avec son âge, et le plus souvent son  dernier message avant la mort.

Le livre honore de très nombreuses femmes.

Quelques  exemples de Combattants et Combattantes, fusillés ou déportés :

1942 : Méras  Rouen « Plus tard, écrit-il à sa femme, fais-lui comprendre que je lui ai laissé un héritage assez beau. Plus tard, Hélène, 5 ans, saura que son père, instituteur, marcha vers le poteau en récitant du Verlaine, cria « Vive Dieu, vive la France » et périt fusillé, le 6 juin 1942. » Joseph Méras. 27 ans

Gironde, 1942. Ses parents n’ont pas fui l’Italie fasciste pour qu’elle accepte une  France vendue aux nazis ! A 19 ans, elle se fait donc embaucher comme femme de ménage pour recueillir du renseignement chez l’ennemi. Trahie, elle sera déportée à Auschwitz. Et n’en reviendra pas. Aurore Pica

Grelot. Attendre dans le noir, le froid et la faim. « Le seul réconfort à tous ces supplices (j’oubliais les coups de nerf de bœuf que j’ai reçu à la Gestapo), c’est la certitude de la victoire (car bien qu’au secret, on réussit à avoir quelques nouvelles) et l’héroïsme des camarades qui partent à la mort en chantant. La France peut être fière d’avoir de tels enfants. J’espère que la patrie reconnaissante saura récompenser votre sacrifice, qui est celui de tant de familles, et qu’elle saura reconstruire tous les foyers détruits par la barbarie  impérialiste » Pierre Grelot, fusillé le 8 février 1943, 19 ans.

Dernier exemple, Henri Fertet, 16 ans, fusillé à la Citadelle de Besançon, le 26 septembre 1943

Dans la lettre qu’il adressa à ses parents avant sa mort :

«  A Monsieur Fertet Besançon-Velotte – Doubs

« Chers parents,…ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que je n’en doute pas, vous voudrez bien encore le garder par amour pour moi… Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis… Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis ; dites leur ma confiance dans la France éternelle…Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse et première nation du monde, mais une France  travailleuse, laborieuse et honnête… Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. Mais c’est parce j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort ; j’ai la conscience tellement tranquille…

Adieu, la mort m’appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est quand même dur de mourir. Mille baisers.

Vive la France.

Un condamné à mort de 16 ans

Henri Fertet

Il était né dans le pays de Montbéliard à Seloncourt, le 27 octobre 1926. Son père était instituteur.

Au soir d’une longue vie, j’ai toujours aimé et servi la France avec ses ombres et ses lumières. Je regrette que la France soit autant bafouée  aujourd’hui, et qu’on ait un peu trop oublié les sacrifices de ces hommes et de ces femmes qui sont morts pour la France !

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

                              Mon vieil et vieil ami de promotion Michel Auchère m'a recommandé de publier à nouveau ce texte, ce que je viens de faire. De nos jours, on raconte tellement de conneries ...

 

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6 août 2024 2 06 /08 /août /2024 09:05

Russie Stalinienne ou Russie Poutinienne ?

Quoi de changé ?

Rien !

On assassine !

1989 l’URSS s’écroule !

2014 - puis 2022 la Russie envahit l’Ukraine et menace nos frontières.

Presque chaque jour Poutine éructe ses menaces de mort contre un Occident, nouvel empire du mal !

Allons- nous rester les bras croisés et laisser l’Ukraine se faire anéantir ?

Avant les Pays Baltes et la Pologne victime

Séculaire de la Russie ?

Puis viendra notre tour ?

Europe réveilles-toi !

Constituons une force militaire entre Etats Européens décidés à défendre nos frontières ! Sans toujours compter sur les Américains !

Poutine est aujourd’hui un danger mortel pour la vieille Europe occidentale, et pas uniquement pour l’Ukraine envahie par la Russie de Poutine.

Jean Pierre Renaud Crimée

14 juin 2024

Après Koursk, une grosse opération de déstabilisation des chaines de commandement en Crimée, une grosse  opération Commando !

 

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17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 11:11

Lecture critique

&

« Vie et Mort de la « Françafrique » »

« L’HISTOIRE »

Avril 2024

Dossier

Page 28 à 57

 

 Sommaire

« Le syndrome Foccart- p, 28 »

« Carte : 1958-1994, le « pré carré » français » p, 33 »

« Le pragmatisme stratégique des Africaines »   p, 34 »

« L’amnésie britannique », p,38 »

Houphouët-Boigny, le pilier africain » p,40 »

Rwanda, 1994 : face au crime » p,44 »

« Carte et génocide » p,49 »

« La France est devenue un acteur secondaire », p,54 »

L’avant-propos, page 27

« L’expression militante stigmatisant les relations de la France avec ses anciennes colonies, la « Françafrique » est devenue un objet d’histoire. La « coopération » établie après les indépendances de 1960, consistait notamment à protéger les dirigeants africains qui, en pleine guerre froide, acceptaient de jouer le jeu de la France et de maintenir son influence sur le continent. Instauré par de Gaulle, son « conseiller Afrique » Jacques Foccart et le Président ivoirien, ce pacte a perduré jusqu’à la fin des années 1990. Et il dépassait le « pré carré », comme l’atteste la stratégie française en 1994 au Rwanda, ex-colonie belge. L’ouverture des archives permet de mieux comprendre la complexité de ces rapports postcoloniaux. »

Explication de texte

Cette revue propose une palette d’analyses et de conclusions sur le rôle de la France en Afrique noire au cours de la période 1945- 1994, avec l’ambition d’éclairer cet « objet d’histoire »

L’ensemble de ces chroniques appelle de ma part les remarques ci-après.

  1. L’avant-propos évoque à juste titre la guerre froide comme facteur de la Françafrique, mais curieusement en mentionnant notamment la nécessité de « protéger les dirigeants africains ».

« protéger » ? Vraiment ?

Pourquoi minorer ainsi le facteur clé de ce contexte historique, c’est-à-dire la guerre froide, donc la rivalité URSS-USA qui caractérisa l’histoire de toute cette période 1945-1990, avant l’effondrement de l’URSS ?

2 - Le sommaire et donc l’ensemble de cette chronique fort intéressante fait une place un peu surprenante au « pragmatisme stratégique des Africaines », première nouvelle à mes yeux et à ma connaissance de l’histoire coloniale française et de la décolonisation.

  1. – Un chapitre est consacré à « L’amnésie britannique », mais j’écrirais plutôt « L’intelligence britannique du business », car les Anglais n’ont jamais eu cette sorte d’esprit évangélique à la française prônant un rêve ambigu d’assimilation et de développement, le direct plutôt que l’indirect, une des caractéristiques essentielles de l’impérialisme britannique.
  2. - « Rwanda, 1994 : face au crime »

Années 60, l’Afrique noire française est décolonisée.

Rwanda : la France n’a jamais colonisé cette colonie belge !

Question : quelle folie a saisi les présidents de la République Française de monter dans cette galère ?

            Un retour à une des causes de la colonisation française, une cause bien française, un esprit de grandeur internationale, lequel continue à causer beaucoup de dégâts dans la politique étrangère française.

            Un observateur informé ne peut se poser par exemple ce type de question en entendant parler d’un rêve de puissance indo-pacifique de la France, avec un seul porte-avions, même nucléaire ?

  1. – « La France est devenue un acteur secondaire » p,54

par Achille Mbembe

Au fil des pages 54 à 57, l’auteur développe une analyse ambitieuse et très touffue avec un champ d’application immense.

« … La plupart des outils militaires ou symboliques auxquels la France a eu recours sur le continent sont soit désuets, soit délégitimés. Le temps est peut-être venu de s’en débarrasser, et en bon ordre. » (p,54)

Diable !!!

« Une jeunesse déboussolée » (p,55)

L’auteur propose une analyse catastrophique de la jeunesse africaine. Rappelons que l’explosion démographique date de la fin des années 60, date des indépendances de l’Afrique noire française : la faute à qui ?

L’auteur développe une analyse qui fait appel à des concepts difficiles à manipuler en tant que tels ou en tant qu’explication de la crise actuelle :

« A ces lames de fond se greffent des déplacements dans les champs culturels et imaginaire. Le plus significatif est la montée en puissance du « néosouverainisme »

« Face à l’enchevêtrement de crises en apparence inextricables, la démocratie électorale n’apparait plus comme un levier efficace des changements des changements profonds auxquels aspirent les nouvelles générations….. »

L’auteur s’érige en juge, en donneur de leçons, en prescripteur de solutions, souvent en termes de commandement, alors que les enjeux portent sur un immense continent.
« Au plus haut niveau de l’Etat français, l’emprise des militaires et des milieux du renseignement sur la politique africaine reste démesurée…. C’est à un complet réaménagement mental qu’il faut procéder pour de trouver la juste distance – ni ingérence ni indifférence – qui permettrait d’autres modes de présence, voire la construction d’un partenariat qui n’impose rien. » p,57

Plus haut, l’auteur écrivait :

« Ne restent que les chiffons rouges, les oripeaux d’une époque révolue que sont les bases militaires, le franc CFA, les magasins Auchan, et, bientôt, peut-être l’Agence Française du Développement. » p,57

Le Président Emmanuel  Macron aura tenté, à plusieurs reprises, de crever l’abcès. Résultat, la France a mené, à partir de 2017, une politique africaine à deux faces. L’une nocturne, est fondée sur la psychose militaro-sécuritaire portée par une vision régressive de la paix, de la stabilité et de la sécurité sur le continent. Assumée jusque dans ses ultimes conséquences au Sahel et mise en pratique dans les relations avec les vieux potentats de l’Afrique centrale, elle a débouché sur une vertigineuse dégradation de l’image de la France en Afrique. L’autre face, plus ou moins solaire, s’est donnée à voir dans des chantiers tels que la restitution des objets d’art, le travail sur les mémoires coloniales… Adossée à la vision d’une Afrique à fuseaux multiples, mobile et ouverte sur le siècle, elle aurait pu accompagner le paradigme africain dans l’imaginaire français. Entre ces deux visages, une relation profondément mercantile est en train d’être tissée avec les Etats anglophones et lussophones,  à l’exemple de l’Afrique du Sud, du Nigéria ou du Mozambique. »

Quelques remarques en conclusion sur un ce texte incantatoire, quelles sont les preuves historiques et statistiques que l’auteur propose pour accréditer son récit ?

« Le paradigme africain de l’imaginaire français » ?

A-t-il jamais existé ?

Précisons qu’Achille Mbembe  fut, et est peut-être encore, un des conseillers de la politique africaine de Macron, une politique qui n’a pas été un vrai succès…

 

  1. – « Focus » « Le Franc CFA, monnaie de la discorde » page 32

Ou

« Une nouvelle Piastre Africaine ? »

70 ans après celle d’Indochine ?

 

Une analyse trop sommaire, et c’est bien dommage, car le sujet est d’ordre stratégique.

L’analyse proposée ne permet pas vraiment de comprendre comment fonctionne cette monnaie internationale.

La phrase : «  Depuis le passage à l’euro, le franc CFA est arrimé à la monnaie européenne par une parité fixe (1 euro vaut 655, 96 francs CFA) et la France est son garant. Ses défenseurs le présentent comme une monnaie stable, facilitant la circulation des biens et des capitaux entre les pays membres de la zone franc et la France…. »

Il ne s’agirait pas de la zone géographique de la CDEAO ?

Il aurait été intéressant de disposer d’une analyse financière de cette monnaie, les pays qui en font partie, les montants des dettes de chacun des pays en bénéficiant, afin d’en mesurer l’intérêt.

Impossible d’avoir accès aux chiffres du bilan de cette zone monétaire !

Quid des dettes garanties par la France des pays du Sahel qui ont rompu avec notre pays ?

La monnaie en question ne ressemble-t-elle pas

 à l’ancienne piastre d’Indochine qui a alimenté tous les trafics, pour les « usagers » bénéficiaires de cette monnaie ?

J’attends toujours une explication complète d’un système politico-économico- financier dont le fonctionnement reste clandestin.

Qui en profite véritablement ?

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

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8 juin 2024 6 08 /06 /juin /2024 15:07

8 juin 2024

Une autre planète !

Un monde de fous !

Les élections européennes, les guerres à Gaza et à Kiev, les commémorations jusqu’à plus soif, Macron ici et Macron là, obsédé par le camp Le Pen … je suis obsédé depuis des années par la vraie menace qui ébranle la France … 

La France des bobos qui nous gouvernent, cette France qui s’intoxique et nous intoxique à pleines images, ses faux savants, ses faux experts, les vrais gagnants, les gens du fric et du spectacle, cette France qui ne croit plus à rien !

La France de l’être vu, du baratin, du cinéma, quoi !

Une France « archipelisée », c’est vrai, mais coupée en deux, entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont gouvernés.

Le Président actuel et son équipe incarnent cette fracture entre deux mondes qui n’ont pas le même langage !

Ils sont dans un autre monde, sur une autre planète !

Jean Pierre Renaud

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