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10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 12:34

Brèves de tablette

7/03/2025

 Les Cow-Boys de la Maison Blanche !

Le Corbeau, le Renard et l’Algérie FLN !

&

Les Cow-Boys de la Maison Blanche !

Trump et ses affidés de la Téléréalité ont donné ces dernières semaines un triste spectacle de ce monde de libertés et de démocratie que nous aimions et respections.

Pan ! Pan ! A qui tire le premier ! Il n’y a plus que le fric qui compte !

Que vive notre ancien monde des libertés et du bien commun !

&

L’Algérie ! L’Algérie FLN toujours !

Le 27 juillet 2021, j’ai publié une chronique intitulée :

« Une fable franco-algérienne »

« L’Appât »

« Le Corbeau, le Renard et le Fromage !

Le « Corbeau » Benjamin Stora

Le « Renard » l’Algérie FLN

Le « Fromage » France assistante éternelle »

La mémoire de l’Algérie est entre les mains des historiens idéologues, sous la houlette d’un historien, Benjamin Stora, qui laisse à croire qu’avant les années 1960, la France coloniale imprégnait la mémoire des Français et des Françaises, ce qui est faux !

Stora n’a jamais eu le courage de faire procéder à un exercice historique d’évaluation de cette soi-disant mémoire.

Pour avoir fréquenté les djebels de Petite Kabylie en compagnie de milliers de soldats appelés, l’immense majorité d’entre eux débarquaient en Algérie en découvrant un pays dont ils ignoraient tout.

Les médias ont cité une phrase de Macron relative au blocage des relations internationales franco-algériennes, en appelant à « un dialogue respectueux », plus « c’est ensemble que l’on peut faire des choses intelligentes. »

Le  Président actuel aurait donc « fait des choses intelligentes » depuis 2017 ?

Il ne s’est pas illustré par la connaissance de notre histoire africaine, en faisant confiance à des historiens idéologues toujours prêts à dégainer le fusil de la repentance pour exister. (1) (Le Figaro Magazine du 7 mars 2025, page 48)

La Quatrième République nous a embarqué dans la guerre d’Algérie sous la houlette des groupes de pression qui y avaient un intérêt, alors que les Français se moquaient bien de l’Algérie… et des colonies, le gadget de l’historien entrepreneur Pascal Blanchard.

La Cinquième République de Macron ne fait pas mieux !

Remettons les compteurs à zéro !

Jean Pierre Renaud

 

 Le Figaro Magazine du 7 mars 2025, page 46 :« Algérie : Macron, un Président décolonial ? » Le Figaro Magazine/7mars 2025 Alexandre Devecchio »

  1. « … Emmanuel Macron a été influencé par Benjamin Stora auquel il a commandé un rapport et dont les travaux historiques ont souvent mis l’accent sur les pages sombres de la décolonisation. Et aussi par Pascal Blanchard, entrepreneur identitaire proche de la mouvance décoloniale qui n’hésite pas à dresser un parallèle entre colonisés d’hier et immigrés d’aujourd’hui, selon lui victimes d’un même racisme. »
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27 février 2025 4 27 /02 /février /2025 09:45

Macron à la Maison Blanche !

L’Heure est grave pour l’Europe !

Un jeu de dupes !

« Il y avait d’un côté le théâtre de l’absurde de la Maison Blanche, un spectacle de marionnettes joué en direct dans le Bureau ovale entre Donald Trump et Emmanuel Macron. Une amitié surjouée entre deux présidents, des rires, des tapes dans le dos, des clins d’œil et beaucoup de communication politique…

Malgré les assauts de politesse, et l’habileté d’Emmanuel Macron à redire les principes de l’Europe à son homologue, cette rencontre tant médiatisée ne fut qu’un jeu de dupes. »

Vous avez bien lu « qu’un jeu de dupes » !

Un extrait de l’excellente chronique                                                                                                                                                                                                                            d’Isabelle Lasserre dans le Figaro du 26 février 2025, page 2

Et chaque jour, la guerre de Poutine continue avec ses milliers de morts et ses milliards de dégâts…

Européens, réveillez-vous !

Mettez à la disposition de l’Ukraine une force armée d’interposition européenne à proximité des frontières de l’Ukraine !

 Demain, Feu Europe !

Jean Pierre Renaud

 

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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 19:28

Brèves de Tablette

19 février 2025

TRUMP ET L’UKRAINE !

« Le Grand Dérangement » d’un Président !

Pour reprendre l’expression d’un épisode historique de l’Amérique du Nord dans les années 1850 avec la déportation des Acadiens.

Nous sommes toujours en Amérique du Nord avec un Président dont les propos dépassent toutes les bornes dans ses nombreuses déclarations tumultueuses sur l’Ukraine, des propos assassins face à une Russie « assassine ».

Notre planète est décidément mal barrée avec ce Président d’un autre « grand dérangement » !

One crazy adjustment !

                                                    Jean Pierre Renaud

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28 janvier 2025 2 28 /01 /janvier /2025 11:18

Brèves de Tablette (j)

Les ROBOTS d’une des grandes banques de la place

La PUB de France Télévision

Les Drôleries de la société « bobo »

Les ROBOTS BANCAIRES

Les clients sont des robots, grelot, grelot, gros lot, gros lot…

Tout au long des derniers mois, j’ai bataillé avec les robots d’une des grandes banques parisiennes, cliquez sur le 1,2,3,4…

Impossible d’avoir un conseiller en ligne pour expliquer mon problème et trouver une solution.

Envoyez-nous un message, nous vous répondrons dans les trois jours…

Quatre mois plus tard, le dossier n’est pas complétement réglé…

Impossible d’obtenir un rendez-vous avec le directeur ou la directrice de l’Agence…

Quel recours disponible ? Le ping-pong avec le Médiateur, incompétent, la Banque de France, incompétente, et à ce jour chez l’AMF adresse de renvoi de la Banque de France…

Il s’agissait d’un transfert de comptes d’investissement entre banques.

                                    Les Banques auraient déjà biffé les êtres humains ?

                                                                                                      &

LA PUB de FRANCE TELEVISION

Au cours des derniers mois, il m’est arrivé de saisir un médiateur de la télévision publique pour lui demander son avis sur la pub de France Télévision et sur les problèmes éventuels de mélange des genres que pouvait poser une journaliste dont le compagnon dirigeait une grande entreprise privée, un problème récurrent posé par tous les couples qui exercent un pouvoir sur l’opinion publique : par exemple avec un couple dont l’un est député et l’autre journaliste…

Le médiateur m’avait répondu que la publicité ne regardait pas les journalistes de France Télévision ! Etant donné qu’elle relevait de la compétence d’une société distincte affectée à la publicité.

Très étrange réponse pour une chaine publique !

Le matraquage publicitaire « public » ne concernerait pas les pouvoirs publics ?

La question est de savoir si la publicité acceptée ou sollicitée n’userait pas de procédés propres à la propagande, musiques, belles gueules, voix agréables, répétition chaque jour jusqu’à plus soif…

A titre d’exemples, la pub « Comme j’aime », ou SFA… SFA…SFA…

France Télévision ne devrait-elle pas organiser des séminaires pour commenter les analyses approfondies du contenu de la propagande, datées, il est vrai de SERGE TCHAKHOTINE, dans son livre « LE VIOL DES FOULES PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE » NRF 1952

&

LES DRÔLERIES D’UNE FRANCE « BOBO » PARISIENNE

LE PETIT COCHON ROSE…

Il y a quelques semaines, dans une rue du quartier de Passy, un petit cochon rose tenu en laisse dans la rue…Il paraît que sa maîtresse l’appelle «  andouillette » !

Pauvre petit animal…

LES CHIENS AU CINEMA…

Dans un cinéma parisien, séance organisée spécialement pour les chiens…sans que l’un des sites d’annonce ne l’indique…

Et les chiens payent leur place  assise… Ont-ils aboyé de plaisir ?

C’est y pas bien !!!

Jean Pierre et Marie-Christine Renaud

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 19:29

Brèves de tablette

Le 23 janvier 2025

La fin de vie de la France et la fin de vie des Français et des Françaises…

L’Assemblée Nationale a été saisie d’un projet de texte sur « la fin de vie ».

Les groupes de pression de toute nature s’en donnent à « cœur joie ».

La Présidente de l’Assemblée Nationale vient de déclarer « Si le texte est scindé on met en péril la fin de vie »

Très curieuse formule sur le sujet…  sur « le péril »…

Ecoutons les soignants et les gens sérieux ! Finançons d’abord les soins palliatifs !

Il y a de l’argent chez nous à la condition courageuse de prendre chapitre par chapitre budgétaire pour trouver les milliards dont la France a besoin pour continuer à exister !

Les centaines de structures d’Etat qui ne servent à rien !

Les folles dépenses de Madame Hidalgo !

Jean Pierre Renaud

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14 janvier 2025 2 14 /01 /janvier /2025 11:52

France – Algérie

1962- 2025

63 ans déjà !

L’Algérie des « Tanguy » !

Comme si c’était hier, plus de 60 ans après, l’Algérie FLN poursuit une guerre mémorielle  qui, grâce aux accords diplomatiques, lui  donne la possibilité de venir chez nous comme si elle était chez elle depuis l’indépendance de 1962.

Nous avons eu le tort en 1962 de laisser le pouvoir au FLN alors qu’il violait les Accords d’Evian et martyrisait des milliers d’Algériens et d’Algériennes qui nous avaient accompagné pendant la guerre d’Algérie.

Dans les années 90, l’Algérie n’avait pas hésité à venir se réfugier chez nous pour fuir les barbus.

Bref ! Les Algériens et les Algériennes méritent mieux que cela !

L’Algérie du FLN n’a pas encore gagné son « indépendance », à voir l’attachement qu’elle met à cultiver ses anciens liens coloniaux avec la métropole !

Une copie de l’excellent film « Tanguy » de Etienne Chatiliez, sorti en 2001, dont le thème porte sur l’impossibilité du fils  Tanguy de quitter le logis familial à l’âge de 28 ans.

Le scénario décrit alors les initiatives que prennent les parents pour pourrir la vie de leur enfant…

Un Exemple à suivre ?

&

Pour avoir servi la France et l’Algérie en 1959-1960, comme officier SAS dans la vallée de la Soummam, pour avoir aimé la Petite Kabylie et ses habitants, je me contenterai de publier une sorte de conclusion tirée du livre que j’ai publié en 2000 intitulé « Guerre d’Algérie Années 1958-1959- 1960 - Vallée de la Soummam »

Quarante ans après mon service militaire.

Fin du témoignage, pages  273, 274,275

« L’aventure »

« Pour paraphraser Albert Camus, une chose au moins était sûre, « la République Française n’avait pas atterri en Algérie » (Camus disait le Christ), et en tout cas si elle tenta de s’y poser tardivement, ce fut dans les pires conditions possibles.

Et quel fossé entre la conversation des intellectuels et des journalistes des cafés de la place de la Sorbonne et du boulevard Saint Michel, dans les éléments éthérés, et dans le djebel, l’attentat, la guérilla, la contre-guérilla et la guerre des soldats français en Algérie !

Jusqu’à de Gaulle, les gouvernements de la 4ème République n’ont jamais su ce qu’ils voulaient. Ils se sont laissé manipuler par les groupes de pression et les médias, les uns pour l’Algérie Française, les autres pour l’indépendance de l’Algérie.

Une guerre pleine d’ambiguïté et de non-dits trouvait ses racines à Paris. La France ne savait pas où elle allait et son armée ne savait pas pourquoi elle combattait.

Dans sa grande majorité, l’armée avait une vision républicaine et française de l’Algérie. Elle faisait preuve de beaucoup plus d’esprit libéral qu’on ne voulait bien lui reconnaître, mais il s’agissait en fait d’un rêve fou, irréalisable.

Quarante ans après, il est beaucoup plus facile d’avoir des certitudes !

D’un côté, une délectation masochiste des intellectuels en faveur d’une guerre perdue, une fois de plus perdue, puisqu’il s’agissait d’une guerre coloniale.

De l’autre, une délectation poétique et enivrante de la guerre au son des tambours, aux couleurs du chantre de la guerre, des soldats et de la mort, sur une petite musique de Walt Whitman.

L’armée et le contingent étaient pris entre ces deux feux. Les jours de bulle, ils étaient fascinés par le spleen romantique, intellectuel et masochistes des guerres inutiles et perdues d’avance, et les jours d’opérations, enivrés par l’odeur capiteuse de la poudre et du baroud.

La guerre n’avait jamais été un jeu d’enfant de chœur. Le soldat la vivait au quotidien, en côtoyant la beauté et la saloperie, et à certains moments et dans certains endroits, pourquoi le cacher, plus la saloperie que la beauté.

Guerre sordide ou guerre esthétique, guerre misérable ou guerre glorieuse ?

Mais pourquoi nier que la guerre était vécue par beaucoup comme une aventure. Ils prenaient goût à la violence, à cette sorte de drogue animale, et se prenaient au jeu, quels que soient leurs mobiles, nobles ou morbides.

Au moins ne pouvait-on pas reprocher aux soldats de risquer leur peau car les beaux parleurs ne pouvaient en dire autant !

L’immense majorité d’entre eux n’avait pas choisi de faire cette guerre, et la France ne les avait pas convaincus que la cause qu’ils défendaient valait véritablement d’y perdre la vie, mais convaincus ou pas, ils étaient condamnés à faire une guerre banale, une chasse à l’homme banale, et ils n’avaient pas d’autre issue.
Car la mécanique militaire était diabolique une fois que le train était mis sur les rails. Il fallait nécessairement obéir et tout dépendait donc des officiers, il y en avait de toutes les espèces comme des hommes, et du commandement, il y en avait également de toutes les sortes, et pas toujours des meilleures.

Les officiers n’étaient pas tous de petits saints, mais après tout l’armée était aux ordres de gouvernements qui ne faisaient pas leur travail.

La guerre, l’aventure, et s’il ne restait aux hommes que la guerre pour aventure ? Un des derniers lieux où l’homme ait gardé un contact vrai, avec la nature, l’éternité ? L’art de la guerre ?

La guerre, dernier refuge de l’aventure humaine dans un monde fini ?

Pour ceux qui refusaient d’avoir à jamais l’âme rapetissée, de faire des croisières dans des bateaux ripolinés, accostant à des escales aseptisées et déodorisées, débarquant dans des îles désinfectées, démoustiquées, astiquées, sur des promenades bordées de palmiers en polystyrène, en compagnie de passagers couverts de fleurs multicolores en nylon ?

Pour ceux qui refusaient que tout soit répertorié, étiqueté, classé, photographié, encadré, numéroté, rangé ! Paradoxalement, comme dans l’armée, mais leurs yeux étaient aveugles !

Hors les grandes aventures du haschich, de l’opium ou des amphétamines, où trouver l’aventure, sinon dans de bonnes petites guerres, comme les hommes savent en mijoter, partout dans le monde, de l’Asie à l’Afrique, et de l’Amérique à l’Europe.

Un jeu plus émoustillant tout de même qu’une aventure dans la forêt de Fontainebleau, avec ses fourmis, ses papiers gras et ses moisissures ! 

Plus émoustillant que les décoctions de notre belle intelligentsia toujours passionnément intimistes, ésotériques, masochistes, masturbantes et nombrilistes !
Alors, mesdames et messieurs, attention, avant d’embarquer ! Quand la France s’ennuie, gare à la guerre ! »

Fin de l’extrait du livre « L’aventure ».

Jean Pierre et Marie Christine Renaud            Tous droits réservés 

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10 janvier 2025 5 10 /01 /janvier /2025 10:11

Janvier 2024

Brèves de tablette

Le Paris d’Hidalgo

Le socialisme bobo de Mme Hidalgo est en train de faire de Paris une Ville-Musée antisociale…

Le Petit Commerce s’en va, les emballages des colis de la vente en ligne s’empilent sur les trottoirs…

A Paris, il est interdit d’entrer, de circuler ou de stationner sans avoir une voiture de rupin classée comme propre, ou d’avoir la chance de faire partie de la clientèle des « logés sociaux »…

&

Le Départ de Macron

Médias, influenceurs, et politiques tournent en rond autour du problème politique de la France : ils refusent de reconnaître un scrutin électoral qui fait du Rassemblement National l’arbitre de la situation.

L’ancien Président Hollande, à nouveau député d’un Nouveau Front Populaire… Diable ! Déclare qu’il « doit terminer son mandat », comme si la parole Hollande avait encore un poids politique …

La France n’a plus confiance !

&

Avec Jean-Pierre Chevènement, la Fondation Res Publica et le « temps long » en politique !

Le Figaro Magazine du 20 décembre 2024, page 29

« La politique peut-elle renouer avec le temps long ? »

L’histoire des ANNALES et son « temps long »

« La Fondation Res Publica créée par l’ancien ministre de l’Intérieur célèbre ses 20 ans avec la publication d’un ouvrage collectif regroupant une vingtaine de contributions comme autant de munitions pour penser le siècle qui vient. Nous avons réuni le président d’honneur de la fondation et son jeune directeur (1) pour dresser le bilan politique de ces vingt dernières années et tracer des perspectives pour l’avenir. »

Espérons que la Fondation en question reconnue d’utilité publique n’oubliera pas de passer au scalpel du « temps long » le long parcours politique de Chevènement à Belfort dont l’héritage mérite d’être étudié dans toutes ses dimensions,  laïcité, islam, quartiers sensibles… sa contribution à la rédaction du Programme commun dans les années 1970, avec l’alliance avec le PC, affilié à l’URSS,… jusqu’aux turbines d’Alstom vendues aux américains  en 2014 et rachetées par le binôme Chevènement Macron en 2022… cocorico !!!

Qui connait la position de Chevènement sur les accords diplomatiques archaïques des années 1970 qui font de notre pays 1) l’exutoire de la démographie algérienne, 2) l’allié de la dictature FLN ?

                                            Ayons le courage de dénoncer ces accords obsolètes ! Inscrits dans un « temps trop long » !

                                              &

ATOS ou CH00SE FRANCE !

Cette belle société techno ne vaut plus un clou !

0,002 euro une action, le 8 janvier 2024 !

Les petits actionnaires ont été spoliés et les salariés dupés !

Les spéculateurs  se sont gavés !

Les sociétés de conseil et les avocats tout autant

Le Figaro Economie page 25, le 7 janvier 2025

« Le groupe a dépensé 1 milliard d’euros sur quatre ans pour divers conseils stratégiques, financiers et juridiques »

                                                              Jean Pierre Renaud

(1 Il s’agit de Monsieur Joachim Le Floch-Imad, candidat de la macronie dans la Sarthe en 2022 dans la 4ème circonscription de Sablé.

Macron s’inscrirait dans « le temps long » ?

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 16:58

Noël 1942 Noël 2022

L’Allemagne d’Hitler et la Russie de Poutine !

Une enfance dans la guerre

Mon message de Noël !

Pour la liberté, la démocratie, et pour la France !

Presque chaque jour des images de guerre en Ukraine, bombardements, assassinats, perpétrés sous de faux prétextes par un revenant du KGB…

Une enfance à Montbéliard dans les années 1939-1945, les privations, les abris, le froid, chaque jour, le claquement des bottes des Boches  sur la chaussée, leur « Ahi Aiho » (phonétique), notre évacuation en Suisse à l’automne 1944, le front s’étant arrêté à quelques dizaines de kilomètres…

Après la Libération et mon retour au pays, mon séjour dans le premier camp de  la jeunesse européenne à la Lorelei en Allemagne, sur le Rhin.

Au cours des derniers mois, deux faits m’ont incité à me replonger dans l’histoire de la Résistance dans mon Pays, 1) la commémoration de la Mémoire des Justes, ces Français qui ont pris tous les risques pour sauver des juifs de la déportation et des camps d’extermination, 2)  l’usurpation par les Marcheurs du Président actuel du titre Historique du CNR, le Conseil National de la Résistance, pour refonder un parti qui n’existe pas.

Honte à ces gens-là qui font joujou avec tous ces hommes, et toutes ces femmes très nombreuses qui ont donné leur vie pour la France, morts fusillés, décapités,  déportés dans les Camps de la Mort.

Je pense en particulier à ces jeunes de seize ans qui se sont sacrifiés pour notre pays : je citerai les dernières phrases du dernier message que l’un d’entre eux adressa à ses parents, Henri Fertet .

Noël 1942 Noël 2022

Je viens de me  replonger dans les quelques livres que j’avais sur la Résistance dans le Pays de Montbéliard pour me remémorer les bribes de souvenir que j’avais conservés des années 43-44, sur les quelques résistants que j’avais fréquentés sans le savoir.

Le premier souvenir était celui de la messe de Noël 1942 dont je ne n’ai compris bien sûr que plus tard la signification patriotique et historique, après la guerre. Je n’étais alors qu’un petit enfant de chœur.

Je cite un extrait du récit qu’en fit Yves Calais, un responsable militant de la JEC que j’ai connu :

 

« Noël à Montbéliard »

Dans la crèche, l’Enfant Jésus portait l’étoile jaune

«  Noël 1942, il y a cinquante ans. La messe de minuit, en raison du couvre-feu, a été anticipée à 18 heures. La nuit est tombée, la nuit du dur hiver 1942, sous le régime d’occupation de la zone interdite, une nuit lourde de menaces. Des soldats allemands en uniforme sont présents.

Après le  chant de l’Evangile de la Nativité, les enfants de chœur descendent en procession jusqu’à la crèche du fond de l’église, à droite en entrant. Celui qui porte l’Enfant Jésus dans ses mains est plus grave que d’habitude.

Sur les langes de l’Enfant Jésus, on a cousu l’étoile de David à six branches noire sur fond jaune, marquée du mot juif en lettres gothiques. Dans la crèche, Marie et Joseph, de la lignée de David, portent aussi l’étoile jaune marquée en noir du mot juif.

Tout le monde avait compris.

En effet depuis le 7 juin, tous les juifs, nos camarades de collège, leurs parents et grands-parents étaient tenu de porter « de façon apparente sur le côté gauche, une étoile jaune avec le mot juif écrit en noir » ; et pour cela, ils avaient même dû remettre un coupon textile de leur carte de rationnement….

Il y avait un homme, l’abbé Flory, curé de la paroisse catholique, à Montbéliard. Il y avait autour  de lui une équipe de vicaires et de paroissiens pour qui il était impossible d’accepter l’Allemagne nazie.

Ils avaient pris la mesure de la situation et du caractère insupportable de la persécution antisémite à laquelle collaborait le gouvernement français : à travers une atteinte au respect des juifs, une atteinte au respect de Dieu qui avait conclu une alliance avec Abraham et Moïse, et au respect de Jésus  né de la lignée de David et tout autant au respect de tous les hommes… Cette solidarité contre le nazisme  devait aboutir, en 1943, 1944, à des arrestations et à des déportations parmi lesquelles celles de trois prêtres : le père Schwander, chef de la Résistance, mourut dans un camp. Juifs persécutés et résistants, ceux qui y croyaient et ceux qui n’y croyaient pas, connurent  les mêmes camps de la mort… »

(Yves Calais La Croix- L’Evénement, 23 décembre 1992)

Un autre prêtre, l’abbé Kammerer, l’un de mes aumôniers au Collège fut déporté à Dachau ; Revenu vivant, il publia en 1995 le récit de sa déportation dans un livre intitulé « La baraque des prêtres à Dachau ».

49 résistants furent fusillés à Montbéliard,  en ville ou dans les environs.. Parmi eux figuraient  Robert Cuenot, séminariste, ami de l’un de mes frères, et Frédéric Ohlgiesser, que je me souvenais avoir rencontré à vélo dans le bois d’Allondans avec mon frère Michel.

Un autre livre « La Résistance dans le pays de Montbéliard, de Michel Bonnot, décrivait l’histoire du Maquis d’Ecot et son anéantissement par les Allemands entre le 6 juin et 8 juillet 1944.
Bilan : quatre-vingt déportés, fusillés, ou tués.

Un autre livre, récent, intitulé «  500 Combattants de la Libération » 1940-1945 »  par Jean Christophe Notin.

Il s’agit d’un répertoire photographique et nominatif avec chaque fois une petite légende qui récapitule quelques traits du Combattant, avec son âge, et le plus souvent son  dernier message avant la mort.

Le livre honore de très nombreuses femmes.

Quelques  exemples de Combattants et Combattantes, fusillés ou déportés :

1942 : Méras  Rouen « Plus tard, écrit-il à sa femme, fais-lui comprendre que je lui ai laissé un héritage assez beau. Plus tard, Hélène, 5 ans, saura que son père, instituteur, marcha vers le poteau en récitant du Verlaine, cria « Vive Dieu, vive la France » et périt fusillé, le 6 juin 1942. » Joseph Méras. 27 ans

Gironde, 1942. Ses parents n’ont pas fui l’Italie fasciste pour qu’elle accepte une  France vendue aux nazis ! A 19 ans, elle se fait donc embaucher comme femme de ménage pour recueillir du renseignement chez l’ennemi. Trahie, elle sera déportée à Auschwitz. Et n’en reviendra pas. Aurore Pica

Grelot. Attendre dans le noir, le froid et la faim. « Le seul réconfort à tous ces supplices (j’oubliais les coups de nerf de bœuf que j’ai reçu à la Gestapo), c’est la certitude de la victoire (car bien qu’au secret, on réussit à avoir quelques nouvelles) et l’héroïsme des camarades qui partent à la mort en chantant. La France peut être fière d’avoir de tels enfants. J’espère que la patrie reconnaissante saura récompenser votre sacrifice, qui est celui de tant de familles, et qu’elle saura reconstruire tous les foyers détruits par la barbarie  impérialiste » Pierre Grelot, fusillé le 8 février 1943, 19 ans.

Dernier exemple, Henri Fertet, 16 ans, fusillé à la Citadelle de Besançon, le 26 septembre 1943

Dans la lettre qu’il adressa à ses parents avant sa mort :

«  A Monsieur Fertet Besançon-Velotte – Doubs

« Chers parents,…ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que je n’en doute pas, vous voudrez bien encore le garder par amour pour moi… Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis… Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis ; dites leur ma confiance dans la France éternelle…Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse et première nation du monde, mais une France  travailleuse, laborieuse et honnête… Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. Mais c’est parce j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort ; j’ai la conscience tellement tranquille…

Adieu, la mort m’appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est quand même dur de mourir. Mille baisers.

Vive la France.

Un condamné à mort de 16 ans

Henri Fertet

Il était né dans le pays de Montbéliard à Seloncourt, le 27 octobre 1926. Son père était instituteur.

Au soir d’une longue vie, j’ai toujours aimé et servi la France avec ses ombres et ses lumières. Je regrette que la France soit autant bafouée  aujourd’hui, et qu’on ait un peu trop oublié les sacrifices de ces hommes et de ces femmes qui sont morts pour la France !

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

                              Mon vieil et vieil ami de promotion Michel Auchère m'a recommandé de publier à nouveau ce texte, ce que je viens de faire. De nos jours, on raconte tellement de conneries ...

 

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23 décembre 2024 1 23 /12 /décembre /2024 11:43
              POUR UN NOËL  2024 DES RÉALITÉS  
             Crise politique ou crise de régime ?

Voir blog du 13 juin 2024

Le Figaro du 20 décembre 2024, page 3

« Entre la figure de « l’ancien monde » et ses alliés macronistes, le choc des cultures » Loris Boichot

&

Le Président vient de désigner Bayrou pour former un gouvernement après la censure du gouvernement Barnier.

Un flux de commentaires inonde la planète médiatique et l’épisode politique mérite incontestablement une analyse approfondie dans le contexte institutionnel actuel : la solution politique de Bayrou est obsolète, alors que son diagnostic politique est pertinent.

« La figure » a raison quand il alerte sur la « rupture » entre « les provinciaux et les cercles du pouvoir parisien », quand il critique la composition du gouvernement Attal « Ce gouvernement ne franchit pas la Loire. » s’agaçait-il. Un mois plus tard, il a refusé d’y entrer, faute « d’accord profond » sur la façon de combler le « gouffre qui s’est creusé entre la province et Paris. »

La solution n’est pas dans la modification du type de scrutin électoral, ou dans un retour en arrière sur le cumul des mandats, mais dans une opération vérité sur nos institutions qui ne sont plus adaptées, ni à la situation de la France elle-même, ni à celle de l’Union européenne, ni à celle d’une planète en pleine ébullition.

Cessons de tout mélanger entre les différents niveaux de pouvoir et cessons d’avoir peur de mettre fin au tabou des jacobins et des girondins, un tabou qui arrange bien les intérêts des élus de l’establishment parisien qu’ils soient de gauche ou de droite, car ses membres bénéficient des nombreux privilèges attachés à la position « stratégique » d’une capitale très centralisée, très influente avec l’explosion des communications, notamment des réseaux sociaux.

Est-ce qu’un ou une conseillère de la commune de Paris ne confondent pas quelquefois, sinon souvent, leur cadre électoral parisien avec celui du pays ?

Il y a de quoi hésiter en effet à couper la branche qui vous donne droit à ces privilèges de « caste ».

Le lecteur pourra se reporter aux textes que j’ai publiés sur ce blog, intitulé « Le piège parisien » les 23 septembre et 11 novembre 2024.

Les institutions actuelles ne correspondent pas aux attentes des Français et des Françaises qui ne comprennent pas le qui fait quoi !

La France a besoin d’une remise à plat complète avec un transfert des pouvoirs de l’Etat central, hors le « régalien » à nos provinces, historiquement « ancrées », afin de redonner de la vitalité à notre démocratie et un meilleur contrôle de leur fonctionnement.

Ce n’est pas attribuant quelques sièges de plus à certains partis qu’on réglera le problème des institutions « au fond » ou en permettant à un autre Bayrou de  gouverner à Paris tout en restant à Pau…

Jean Pierre Renaud, ancien haut fonctionnaire à l’esprit anciennement centriste…

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Le 11 Novembre 2024

« LE PIEGE PARISIEN »

L’article « Le Piège Parisien » a été publié le 23 septembre 2024.

Il proposait une explication de l’aveuglement politique face à la nécessité et à l’urgence d’une réforme radicale de nos institutions de nature à leur donner un nouveau souffle démocratique.

Ce ne sont pas les nouveaux députés que Bayrou réclame à corps et à cris, depuis des années, pour redonner un caractère démocratique aux délibérations de l’Assemblée Nationale, qui constitueront la solution, ni plus qu’un nouveau train de mesurettes de « décentralisation » au profit des collectivités territoriales.

Nous ne sommes plus à l’époque d’une Cinquième République installée dans les meubles du Général.

 Le monde est devenu multipolaire, les citoyens ne savent plus ce qui relève de la compétence de l’Union Européenne ou de notre pays, la communication explosive des réseaux sociaux ébranle le fondement républicain de nos institutions.

La commune de Paris exerce un pouvoir nouveau qui déstabilise l’Etat et l’histoire récente a recréé le duo historique du « Paris Etat dans l’Etat ». On le voit bien dans la conduite politique de la Ville et dans les tentacules qu’elle a réussi à tisser sur les collectivités « subordonnées » de banlieue, de grande banlieue et de France en général.

La Maire de Paris agit dans la capitale comme si l’Etat n’existait pas !

Députés, Sénateurs, Conseillers de Paris s’expriment à tout bout de champ comme s’ils exerçaient d’abord un mandat national !

Pourquoi le « Piège Parisien » ?

Parce que la Ville de Paris et son Conseil de Paris disposent et exercent un pouvoir qui ne s’inscrit plus dans les limites du droit commun des collectivités et qu’ils disposent d’une force de frappe politique, culturelle et économique mettant en danger les pouvoirs de l’Etat : « l’establishment parisien ».

Parce que les partisans et bénéficiaires du système parisien n’entendent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Il faudra donc trancher et transférer les pouvoirs non régaliens aux grandes collectivités territoriales et mettre fin à la centralisation bureaucratique française.

Jean Pierre Renaud   Tous droits réservés

 

 

 

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22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 10:20

LES MOTS DE L’ACTUALITE

 

« L’ENFONCEMENT ! »

Selon le Gouverneur de la Banque de France

Avec le Figaro du 17 décembre 2024

« Entretien Dette, Budget… La mise en garde du Gouverneur de la Banque de France

François Villeroy de Galhau pages 20 et 21

« Si notre pays restait dans le déni budgétaire, il risquerait l’enfoncement progressif »

Ah bon ! Mais Monsieur le Gouverneur ce que vous appelez « l’enfoncement » a commencé il y a longtemps, et plus encore au cours des années Macron, qu’avez-vous fait pour qu’il en soit autrement ?

Vous avez choisi le mot « enfoncement », un mot savant qui ne semble pas le plus approprié, puisqu’il s’agit un peu plus que d’enfoncer un clou, mais de l’enfoncement de la muraille de la dette, avec quel bélier, le vôtre ?

Une muraille dont vous n’avez pas été une des grosses briques ?

Avec la folle grimpette de la dette depuis 2017 en compagnie du Gouverneur de la Banque de France…

Jean Pierre Renaud

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