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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 16:00

La Subversion Postcoloniale à l’œuvre

Pascal Blanchard and Co

Ci-joints deux textes déjà publiés en 2014 et 2017

Le nouveau livre dont je viens de découvrir l’existence : « Colonisation Propagande » (Cherche Midi 2022)

L’historien Pascal Blanchard vient à nouveau de s’illustrer au rayon des fausses sciences postcoloniales en publiant un ouvrage dont le contenu soulève tout un ensemble de critiques sur les sources citées et leur représentativité historique.

Au choix, fausses déconstructions à l’œuvre, pénitents politiques au travail, matière première d’un business qui a su surfer sur ce trésor d’images, car certaines sont très belles.

 L’histoire postcoloniale n’a pas démontré jusqu’à présent que, grâce à ce trésor d’images, les Français et les Françaises ont eu la chance de baigner dans l’univers colonial.

La quatrième de couverture de ce livre répertorie quelques-unes des fausses clés de notre histoire coloniale et illustre à nouveau la subversion idéologique et historique qui anime cette équipe.

En 2008, j’ai publié le livre « Supercherie coloniale » qui critique, point  par point, cette manipulation des sources publiques que constituent les images dites coloniales.

Tout au long des années, depuis 2010, j’ai publié sur ce blog des analyses critiques des ouvrages de cette équipe, alors que et sauf erreur, jusqu’à présent les historiens de métier ne se sont pas manifestés.

Les Faux de la Quatrième de Couverture du livre

Vous lirez les analyses jointes pour mieux mesurer et apprécier les affabulations de cette équipe

            1 - « Pendant plus d’un siècle, de la IIIème République naissante (1870) à la dernière décolonisation (1980), les Nouvelles Hébrides, la propagande coloniale a fait partie du quotidien des Français… » 

            2 « Au cœur de l’Etat, une Agence des colonies a été le fer de lance de cette propagande »

            3 - « Génération après génération l’idée coloniale a fait son chemin, pour devenir consensuelle durant l’entre-deux- guerres. »

            4 - « L’image a été un vecteur essentiel du message colonial, portant un regard paternaliste et raciste sur ceux que l’on appelait les « indigènes »

            5 – « … ce travail nous montre comment a été construit l’univers symbolique structurant l’imaginaire sur la colonisation. »

            6 – « Ce livre écrit à cinq voix, permet de comprendre comment le discours sur la « mission civilisatrice » s’est imposé et comment se sont bâties les grandes mythologies de la « République coloniale » dont certaines représentations perdurent. Cette approche inédite sur notre culture visuelle, politique et historique participe au travail de déconstruction en cours sur l’héritage de la colonisation, nous permettant de regarder autrement ce passé et ses résonances dans le présent. »

Je me suis souvent demandé comment il était honnêtement et intellectuellement possible d’énoncer de telles fausses vérités historiques, une telle méconnaissance de l’histoire coloniale, une telle ignorance de l’histoire quantitative, sauf à l’expliquer par le fait que cette histoire n’a jamais intéressé personne, à l’époque coloniale elle-même et de nos jours, à voir la liberté qu’elle donne pour raconter n’importe quoi.

En 1994, Pascal Blanchard a défendu à la Sorbonne une thèse de doctorat pilotée par Mme Coquery-Vidrovitch dont le sujet était « Nationalisme et Colonialisme » Années 1930 -1940 – Sud-Est de la France métropolitaine, un sujet plutôt éloigné de l’histoire coloniale elle-même : il s’est arrogé l’héritage d’un Colloque savant de l’année 1993, formé d’historiens de métier et spécialisés portant sur les Images coloniales.       

Les Deux Questions capitales posées par le contenu de l’ouvrage

La Méthode

Il s’agit d’une question d’autant plus sensible que la thèse de l’intéressé, son orientation, son contenu, son langage, soumettent l’analyse critique à un exercice difficile, alors que l’ensemble des ouvrages publiés par l’équipe Blanchard ne se caractérise pas par une écriture de type scientifique fidèle à l’héritage historique de Marc Bloch.

Compte tenu de la période choisie et de l’étendue des sujets traités, la thèse Blanchard souffre d’au moins deux défauts majeurs, son anachronisme et sa carence quantitative. 

  • L’exemple de l’Agence des colonies est caricatural.

La Magie des Images

Les images, quelles que soient leurs dates et leurs origines, ont toujours intrigué et fasciné le public qui les recevait. Avec la photo, le cinéma, la télévision, internet, les réseaux sociaux, le monde actuel « baigne » dans un univers d’images, ce qui n’était pas le cas au cours de la période coloniale étudiée par l’équipe Blanchard.

Au début du XXème siècle, la France, une certaine France a commencé à découvrir les images coloniales dont la signification n’était pas toujours facile à interpréter et à comprendre, en dehors de leur contexte historique ou ethnique.

L’équipe Blanchard a fait litière de cet impératif scientifique mis en évidence par la sémiologie. Les savants du Colloque de janvier 1993 avaient largement évoqué cette difficulté de l’interprétation historique.

La thèse Blanchard souffre donc d’au moins deux carences scientifiques, l’absence de mesure quantitative à la fois des vecteurs et de leurs effets, d’une part, une carence d’analyse sémiologique de la source « Images coloniales » d’autre part.

                     Jean Pierre Renaud

  • Voir ci-après : - 1 – le texte critique intitulé  Agit - Prop - Contre Propagande coloniale publié le 4/05/2018      
  • Sur le blog                                                                                                                                                                                                

« - 2 –                                                                                                

       Agit-prop postcoloniale contre propagande coloniale ?

Quatrième et dernier mouvement du chemin d’analyse et de réflexion, comme  annoncé sur ce thème

 Résumé et plein phare sur le cœur de cible historique, la « propagande coloniale »

Source, le livre  « Supercherie coloniale »

&

En prologue

De quelle histoire postcoloniale est-il question ? Celle racontée par le modèle de propagande Blanchard and Co !

Il n’est évidemment pas dans mes intentions d’affirmer que cette catégorie d’histoire est représentative de l’histoire postcoloniale dans son ensemble.

Il est superflu d’indiquer que je ne suis pas un historien de formation, mais que j’ai toujours été passionné par l’histoire. Je suis revenu vers l’histoire coloniale et postcoloniale, en grande partie par curiosité intellectuelle, pour compléter ma culture générale, mais tout autant, afin de mieux comprendre et juger les discours que tiennent certains historiens à la mode qui surfent sur une histoire postcoloniale qui dénature l’histoire coloniale.

Mes études universitaires, puis les fonctions que j’ai exercées dans la fonction publique, m’ont inculqué une rigueur intellectuelle que je n’ai pas trouvée dans les ouvrages que j’ai analysés.

L’histoire postcoloniale du modèle de propagande Blanchard and Co soulève maintes questions sur l’écriture de l’histoire postcoloniale, comparables à celles énoncées et analysées dans le livre de Sophie Dulucq « Ecrire l’histoire à l’époque coloniale », un ouvrage qui a fait l’objet de ma lecture critique sur ce blog.

J’y relevais notamment que la question de « servilité » de cette catégorie d’histoire se posait effectivement, mais par rapport à quel pouvoir ?

Dirais-je en passant, qu’après avoir lu, et souvent annoté de nombreux récits publiés à l’époque coloniale, le plus souvent par des explorateurs, des officiers, des administrateurs, et par des spécialistes, j’en ai conservé le souvenir de récits d’histoire que je qualifierais de « brut de décoffrage », souvent bien rédigés, qui se contentaient de nous faire part des faits et observations de toute nature qu’ils effectuaient alors dans leurs pérégrinations civiles ou militaires ?

Elles étaient loin d’être « fabriquées » et représentent encore de nos jours une sorte d’encyclopédie coloniale incomparable, fut-elle quelquefois ou souvent entachée d’un certain regard de supériorité blanche !

Une encyclopédie écrite et en images, à consulter la multitude de croquis, de dessins, de cartes, et de photographies, un potentiel de récits et d’images qui ne paraissent pas avoir trouvé leur place historique dans les livres critiqués !

La richesse de ces sources a été complètement mise de côté par ce collectif de chercheurs, qui ont choisi comme source historique un échantillon d’images de type métropolitain, supposé représentatif, ce qui n’est pas le cas.

Est-ce que ces travaux d’histoire postcoloniale ne sont pas à ranger, comme tous les autres, dans la catégorie des histoires qui correspondent aux situations successives de l’histoire de France ? Avec toujours le cordon ombilical du pouvoir ou d’un pouvoir qui tient les manettes, l’Eglise et la monarchie, puis la République laïque et ses hussards, puis le pouvoir idéologique du marxisme, du tiers-mondisme, et de nos jours le multiculturalisme.

 La « servilité » est toujours omniprésente, et sert d’une façon ou d’une autre les pouvoirs régnant dans chacune des situations historiques décrites !

De nos jours, il s’agit du marché médiatique auquel les éditeurs sont évidemment sensibles, tant ils ont de peine à rentabiliser les ouvrages en sciences humaines, en concurrence sur les réseaux sociaux, à tel point que la « mémoire »  remplace souvent l’« histoire » avec un grand H.

La véritable question posée n’est-elle pas celle du pouvoir ou des pouvoirs de l’Université face à ces nouvelles concurrences ?

En ce qui concerne les thèses d’histoire postcoloniale, et compte tenu de leur impact idéologique, pourquoi n’exigerait-on pas qu’elles ne soient pas frappées d’un secret de la confession qui enveloppe le travail et les conclusions des jurys, c’est-à-dire le manque de transparence sur la scientificité supposée de ces  thèses d’histoire ?

Une suggestion pour finir ce prologue ! Pourquoi ne pas disposer d’un deuxième volet de l‘écriture de l’histoire à l’époque postcoloniale sous le titre « Ecrire l’histoire à l’époque postcoloniale » 

 

Le lecteur trouvera ci-après un résumé récapitulatif des critiques qu’ont appelées de ma part les discours du « modèle de propagande  ACHAC-BDM », en mettant naturellement l’accent sur le dossier de la propagande coloniale.

Ce type de récapitulation n’évitera évidemment pas quelques redites des analyses déjà publiées sur ce blog.

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

 

 

 

1

IVRESSE DES MOTS ET MOTS-CHOCS

 

Avant d’aborder le cœur du sujet, pourquoi ne pas citer quelques-uns des  éléments du langage historique auquel il est fait appel ?

Je rappelle que ces derniers ont été publiés dans les livres suivants : Culture coloniale (2003) (CC), La République coloniale (2003) (RC), Culture impériale (2004) (CI), La Fracture coloniale (2005 (FC), L’illusion coloniale (2006) (IC), avec pour références du « Colloque » de 1993 (C) et du livre « Images et Colonies (IC).

            Sommes-nous ici dans l’histoire coloniale ou dans la médecine de Molière ?

            Introduisons ce petit inventaire à la Prévert, en citant une phrase de La République Coloniale (p,144) : « long serait le florilège de ce qui, dans les discours, poursuit de façon souterraine des régimes d’énonciation structurés pendant la période coloniale. »

            A la lecture des ouvrages cités, il est difficile de résister à l’avalanche de leurs mots ou d’expressions, vous invitant rarement au rêve, souvent en coups de feu, un florilège de mots et d’expressions franchement abstrus, pour ajouter à ce mot un qualificatif du grand Hugo, qualificatif aujourd’hui un peu pédant.

            Prenons le risque, non historique, de proposer cette esquisse, en laissant le soin aux spécialistes, aux lexicologues, d’effectuer un travail complet sur le registre de ces mots et expressions.

            Des mots en mal d’évasion ! « Le bain colonial » (C,p,14, Introduction Blanchard-Chatelier (p,14/C) (179/CC), une expression souvent utilisée, alors que dans son acception commune, un bain ne dure jamais très longtemps, sauf dans certaines industries. La profusion des métaphores, des paraboles, des allégories, et le fantôme permanent de l’Autre, toujours l’Autre, la figure indéfinie.

Le lecteur se rappelle sans doute mon évocation du fandroana, le bain royal des Reines de Madagascar : s’agit-il d’asperger les lecteurs d’une eau lustrale postcoloniale ?

            Une autre formule se veut heureuse : « la colonie est propre, parce que lavée plus blanc ». (IC,p,255)

            Une formulation poétique, mais combien subversive ! « Evanescence idéale des femmes aux seins toujours nus, à l’épiderme foncé (IC,p,255). Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet, sur la manipulation des cartes postales mauresques, sur la méconnaissance du nu africain, tout autant que de l’habillé que l’on trouvait aux mêmes époques en Indochine, à Madagascar, ou en Afrique.

            Il ne faut pas avoir lu beaucoup de récits d’explorateurs, d’officiers, ou d’administrateurs qui n’étaient pas obligatoirement « colonialistes », pour l’avoir constaté à maintes reprises. Je le constatais ces dernières semaines et à nouveau dans le récit de la Croisière Noire Citroën en 1924-1925.

            « Nudité, érotisme,… animalité… restent une constante de l’impensé blanc » (IC, p,255). Les blancs étaient donc tous des obsédés sexuels, en tout cas tous ceux qui se trouvaient aux colonies, même les missionnaires ? Pour assouvir leurs fantasmes sexuels ! Les bordels de métropole leur manquaient tant ?

            Si l’anthropologue Gilles Boëtsch feuilletait le livre consacré au dessinateur et peintre, en même temps que bon petit Français, Patrick Jouanneau « Maroc, Algérie, Tunisie - Dessins-Aquarelles- Peintures » (Editions Baconnier/Copagic) », il trouverait sans doute ce livre très frustrant, faute de « Mauresques aux seins nus »

            Des mots et expressions en coups de feu !

L’Agence des colonies (sa propagande) « inondait » (CC,p,139) – « stakhanoviste » (IC,p,230) – « marteler » (IC,p,230) – « pour déconstruire le récit de la République Coloniale » (RC, V) – « le révisionnisme colonial actuel » (RC,p,36) -  « l’impensé colonial » (RC,p,150) – « ce qui signifie que la pensée républicaine n’est pas ontologiquement coloniale » (RC,p,104) – « une société de l’antimémoire coloniale » (RC,p,147) - « la déconstruction des impensés » (FC,p,182) – « érotisation et prédation sexuelle » (FC,p,200) – « à la mémoire du sang qui a abreuvé les villages algériens » (FC,p,236).

            Quelques autres mots savants ou pédants, et décidément abstrus !

 Quelques perles tout d’abord ! « richesses (Chrématistique) », «  formes excessives de jouissance (pléonexia) » (FC,p,143) « les aspects les plus galliques » (FC,p,148) « le vacillement sémantique du mot jeune » (FC,p,280).

Il y a de quoi effectivement vaciller !

            Dans la description historique supposée de l’époque coloniale : « un espace désormais quadrillé, contrôlé, normé (CC,p,179)- « l’idéal type de l’anthropophage (CC,p,149) – « la majorité des Français ont connu… à travers le prisme déformant de cette iconographie – il semble que ces images soient devenues des réalités… pour une majorité de Français qui ne doutent pas de leur véracité » (C,p,15, Introduction Blanchard Chatelier) – « la torture : elle fut consubstantielle de la colonisation dès ses origines » (RC,p,155) – « sur des dispositifs d’animalisation et de bestialisation de l’autre (FC,p,141) – « la perception de l’autre résulte d’un bricolage identitaire où la mémoire fonctionne comme  filtre » (FC,p,233)

Comprenne qui pourra un langage aussi obscur ! Mais s’agit-il encore d’histoire ?

L’ambition du trio d’historiens : « il est temps de décoloniser les images » (IC,p,8) – « et de déconstruire » (RC,p,9)

            Le résultat de la colonisation : « elle a fait rêver cinq générations de Français » (RC,p,11) – « il faut sortir de l’idée prégnante forgée par l’iconographie (IC,p,227) – « comment construire une mémoire ? » (RC,p,140) – « une réécriture de cette  histoire tronquée pour rendre compatible l’incorporation de la mémoire à l’imaginaire social » (RC,p,153) « la persistance d’une figure de l’indigène logée dans leur corps » (FC,p,200)

 Ou Satan es-tu là ?

« –Dans la partition sexuée de l’indigénisation contemporaine. » (FC,p,204).

Tentons à présent d’entrer dans le corps du sujet, c’est-à-dire de plonger dans le « bain colonial » critique.

Jean Pierre Renaud   (JPR)  Tous droits réservés (TDR)

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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 10:58

Annonce de publication

Comme annoncé le16 décembre 2023, le cadeau de Noël de Pascal Blanchard, historien « entrepreneur » :

La France était coloniale sans le savoir !

Grâce à son « inconscient collectif », selon deux éminentes historiennes du sujet !

Je publie cette semaine plusieurs textes critiques de la thèse pseudo-historique de l’historien en question et de sa brillante équipe.

Jean Pierre Renaud

Ancien haut-fonctionnaire

 

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5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 17:50

« PRODIGES »

De la Musique

De la Jeunesse

France 2 le 4 janvier 2204

Un cadeau pour la France !

Douze Jeunes Virtuoses du chant, de la danse, et des instruments de musique concourent.

Un Modèle culturel et social pour une France divisée qui doute !

Un Modèle de l’effort, de la discipline, et du travail, dès le plus jeune âge, grâce au soutien des parents et de leurs maîtres !

Un Modèle de Jeunesse multiculturelle !

Sous l’œil maternel et paternel d’un jury talentueux, avec Marie Claude Pietragalla, Julie Fuchs, et Gautier Capuçon !

Bonne année 2024 et Bonnes années à venir avec cette équipe talentueuse, et l’intercession féminine de Faustine Bollaert :

 La musique peut changer la France !

Marie Christine et Jean Pierre Renaud

 

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1 janvier 2024 1 01 /01 /janvier /2024 19:16

Les Vœux 2024 de Macron

Une France coincée

 

Le 13 juin 2021, je proposais une méthode stratégique pour débloquer la France, la « dé-coincer » pour reprendre une expression d’un philosophe sinologue François Julien, dont je suis un vieux et fidèle lecteur.

Le titre de cette chronique était « Décoinçons la France », une chronique qui contenait un certain nombre de clés pour faire avancer mon pays.

Contrairement aux propos (à sept reprises) de notre Président « la France n’a pas été réarmée », un verbe qui fleure la guerre, et que mes concitoyens ont eu sans aucun doute du mal à comprendre, même s’il s’inscrit dans la logorrhée politique du Président actuel.

Autre propos « nous devons continuer à réarmer la France » 

Ah ! Bon !

Rappelons quelques-uns des conseils de François Julien, faire appel au « potentiel né de la disposition des choses », décoincer ce qui coince, utiliser les fissures, y faire des brèches…

Pour décoincer la France :

En France, débureaucratisons le pays,

Laissons à l’Etat central le régalien et transférons les autres pouvoirs aux régions,

Remettons la commune de Paris dans le droit commun,

En Europe, mettons en place une Union à géométrie variable : comme on disait dans mon pays, « A chacun son métier et les vaches seront bien gardées »

Le mot de la fin :

Ce ne sont pas les « commémorations » qui redonneront la confiance aux Français !

J’allais oublier, une suggestion, lancer un Bonus Réparation République !

Jean Pierre Renaud

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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 16:23

Noël 2023 Brèves de Comptoir de Noël

&

Graves Inondations

Sur les Côtes de France de l’Ouest et du Nord

Silence on tourne ! Quoi !

Un Etat absent !

Les candidats aux Présidentielles tous tombés à l’eau !

&

Le Harcèlement « Dons » aux Associations et Fondations

Le cadeau fiscal !

Jusqu’à plus soif, jusqu’au dernier jour !

 Les  services publics au même tarif réduit de 66%

&

Et pour vous réjouir le cœur !

Et garnir votre portefeuille !

Si vous en avez un !

Le Bonus d’une voiture électrique !

&

 Votre Bonus Politique !

De la main droite je fais voter la loi immigration !

De  la main gauche, je l’attaque devant le Conseil Constitutionnel

La Logique de la Hors Classe « Marcheur » !

Jean Pierre Renaud

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26 décembre 2023 2 26 /12 /décembre /2023 10:37

Mes vœux 2024 pour la France

J’ai servi la France pendant plusieurs dizaines d’années, et cela fait des dizaines d’années que je vois mon pays décliner, se diviser, ne croire plus à rien, avec la passivité, sinon l’encouragement de nos gouvernements successifs de gauche ou de droite.

Les graves incidents de juin-juillet 2023 ont scellé à mes yeux cette période avec un Président qui gigote avec talent mais qui ne fixe jamais les  limites à ne pas franchir.

Je souhaite donc

  1. Que l’on donne la Légion d’Honneur à tous les Maires qui ont sauvé la République en juillet 2023,  une promotion spéciale !
  2. Que la République rétablisse un service militaire obligatoire pour redonner une boussole  à cette jeunesse qui ne sait plus ce qu’est ni le service de la République, ni la France !
  3. Que sur le volet immigration, le dernier mot soit donné au suffrage universel, au peuple, et non à de faux juges de paix à Paris ou à l’étranger !
  4.  Que la classe politique redonne à la jeunesse une espérance dans la France !

&

La France n’a pas confiance !

Jean Pierre Renaud

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16 décembre 2023 6 16 /12 /décembre /2023 19:48

Un beau cadeau de Noël !!!

 

La Propagande Postcoloniale

Blanchard and Co

« Colonisation & Propagande »

( Le Cherche Midi 2022)

Le produit d’une histoire subversive qui, en dehors de tout contexte historique, a pour but d’embobiner l’opinion publique.

Une contribution idéologique au « mal français » du jour

« Pleure oh mon pays bien aimé ! »

Les Français et les Françaises découvrent de nos jours qu’ils étaient coloniaux sans le savoir !

Si vous avez les yeux ouverts, consultez l’ensemble des chroniques critiques des « œuvres » Blanchard sur le blog  eh-tique-media-tique@over-blog.com!

Notamment la publication du chapitre 7« La propagande coloniale » du livre « Supercherie coloniale » (2008)

Jean Pierre Renaud

« Supercherie coloniale »

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12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 15:33

Paris Banlieue, le Périphérique de la Discorde

Paris dans le droit commun ou hors du droit commun !      

La Maire de Paris vient de relancer une polémique sur le périphérique parisien financé par l’Etat il y a plusieurs dizaines d’années : la limitation de vitesse à 50 kilomètres à l’heure…

Il s’agit d’un axe de circulation d’intérêt stratégique aussi bien pour la commune, que pour la banlieue, la région, et naturellement l’Etat.

Il est hors de question que la ville de Paris s’arroge le droit de « légiférer » sur le statut juridique de cet axe de stratégique frappé d’une « servitude d’intérêt public collectif ».

Cette situation est d’autant plus contestable qu’il s’agit d’une voie majeure pour assurer la sécurité de l’Etat.

Il est étrange que les autorités préfectorales de la Région d’ile de France n’aient  pas saisi les occasions de contester la légalité des initiatives parisiennes devant la juridiction administrative.

Aurait-on oublié que Paris est la capitale de la France, ce que parait trop souvent oublier la Maire de Paris ?

Il est hors de question que le  périphérique relève de la compétence communale, compte tenu de ses fonctions régionales et nationales, quitte à faire voter une loi.

Cette polémique s’inscrit dans le contexte des réformes institutionnelles  des années 1960-1970 qui ont transféré les pouvoirs des Préfets à des élus, mais  ne s’inscrivent plus dans un cadre institutionnel qui respecte aujourd’hui les pouvoirs de l’Etat et le principe d’égalité entre collectivités locales.           

Il faut à nouveau tout changer.

Métropole Hidalgo contre Métropole de Paris : un rapport récent de la Chambre Régionale des Comptes a fait la démonstration d’une métropole parisienne qui double l’institutionnelle.

Paris se mêle de tout, mais à l’occasion de la grève contre la modification du régime des retraites, la Maire de Paris n’a pas été mise en cause pour ses initiatives contraires à ses missions institutionnelles de sécurité publique.

Où était l’Etat et où se trouve l’Etat ?

Les mesures que décide la Maire de Paris, soi-disant socialiste, et fait appliquer pour lutter contre le réchauffement climatique interdisent l’accès à la capitale aux véhicules qui ne se sont pas acquittés des « octrois » supprimés dans le siècles passés.

Est-ce qu’une équipe municipale « éphémère» peut s’arroger le droit de faire n’importe quoi dans la géographie urbaine de la capitale de la France ? Non !

Enfin ajoutons que dans ce siècle de Com tous azimuts, du fait de la « position » stratégique  de Paris Capitale, les institutions actuelles attribuent en permanence aux élus de Paris une « position » d’excès de pouvoir, en laissant croire que leur parole est celle de la France tout entière !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

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9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 16:26

La France est la proie de la fracture numérique !

Sans réaction de notre gouvernement !

 

            Les analystes de toute espèce font défiler les multiples fractures qui nourrissent « l’archipel » français, mais en oubliant les fractures numériques qui coupent en morceaux la société française.

            Sous prétexte de progrès - est-ce si sûr ? -, rien n’arrête les sociétés qui prospèrent dans le numérique, les G en sont l’exemple le plus notoire, on nous fait passer de la 3 à la 4 puis à la 5… Avec quel intérêt ? Sans en mesurer les coûts et les dégâts !

            Au fur et à mesure des années, l’évolution numérique a laissé de côté toute une France âgée, mal armée pour suivre le rythme déchainé de cette évolution, une évolution que cache le déferlement de la pub faite à ces moyens nouveaux de communication.

Le 27 novembre 2023, le Figaro économie publie une longue chronique intitulée

« Fracture numérique, la bombe à retardement »

« Plus de 15 % de la population française est en situation d’illectronisme. Une menace immense à l’heure de l’IA »

En oubliant tout simplement la France modeste !

Jean Pierre Renaud

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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 11:47

1991-2023

Mitterrand, le Sang Contaminé ou Macron, une France Mentalement Détraquée

1991 : responsable mais non, coupable

2023 : les dirigeants politiques ont confié leurs responsabilités aux psychiatres

Darmanin, ministre de l’Intérieur et l’attentat de Bir Hakeim à Paris près de la Tour Eiffel

Le 2 décembre 2023

Darmanin s’est répandu dans les médias en  expliquant qu’il s’agissait d’un mauvais fonctionnement de la veille psychiatrique.

Comme par hasard tous ces assassins classés S ont un profil psychiatrique !

Mais alors pourquoi ne pas les interner ?

A lire ou à entendre les très nombreuses explications savantes ou non, personne n’est « politiquement » responsable !

La médecine des fous est devenue la devise sécuritaire de la République !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

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