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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 09:35

Pourquoi toujours cette obsession du FN ?

Et un chroniqueur du Monde d’enrôler à présent le film « Intouchables » dans le combat contre le Front national ! (journal du 13 décembre)

Son titre « Les « intouchables » contre Mme Le Pen »

 

            Il est tout de même très frappant de constater à quel point les gens des médias et du monde politique semblent obsédés par le Front National.

            A croire que tout doit être analysé par rapport à Marine Le Pen, devenue la pierre angulaire de tout raisonnement.

            La chronique en question est construite sur ce principe : le film devient l’instrument du même combat politique contre Mme Le Pen, pourquoi pas, mais est-ce bien sérieux ?

            J’hésitais à aller voir ce film tant sa métaphore me paraissait sauter aux yeux, le bon noir pauvre venant au secours du blanc riche et handicapé.

            Mes enfants m’ont invité a à y aller, et je ne l’ai pas regretté, car ce film est plein d’inventions, de drôleries, d’à-propos sur les rapports existant entre nos quartiers sensibles des banlieues et nos quartiers huppés de la capitale.

            J’y ai vu, pour ma part, un message salutaire de la France qui souffre particulièrement dans quelques- unes de nos banlieues et celle qui profite de son confort dans les beaux quartiers, et tout autant de la nécessité d’être à l’écoute des jeunes de banlieue qui ont à fois de la richesse humaine et des choses à nous dire.

            Je voudrais dire toutefois à tous ces jeunes de banlieue qui ont applaudi à ce film, que tous les blancs n’habitent pas des hôtels particuliers disposant d’immenses salles de bains avec de magnifiques baignoires en marbre, dans le genre de notre héros tétraplégique, et que le même message d’humanité qui rayonne dans ce film n’a pas beaucoup inspiré, jusqu’à présent, les gens qui nous gouvernent de gauche ou de droite.

            Résultat : le FN n’a pas besoin de faire beaucoup de propagande, étant donné que ses adversaires, et ils sont nombreux, la font à son profit.

            A quoi peut-il servir de tirer ce film vers une interprétation politique plutôt restrictive ? Sauf peut-être à vouloir combler une panne d’inspiration.

            Car, il ne suffit pas de brandir le drapeau de la peur fondée ou non, pour comprendre l’évolution de l’opinion des citoyens, mais les raisons du succès encore relatif de le Pen.

            Est-ce que les « éléphants » de gauche ou de droite des circonscriptions électorales, où ils sont depuis longtemps implantés, ont eu le courage de faire leur examen de conscience sur l’action qu’ils ont conduite pour ramener les quartiers sensibles dans le champ de la République ?

            Est-ce que les grands médias les ont interviewés à ce sujet ? Et dans le cas de cette chronique, pourquoi ne pas proposer à notre grand journal dit de référence de donner la parole à ces fameux « éléphants », qui ne font pas que « barrir », pour qu’ils nous expliquent ce qu’ils ont fait, au cours de leurs mandats, pour faire entrer leurs quartiers sensibles dans notre belle République ?

            J’avais fait cette proposition dans un commentaire que j’avais adressé au Monde Magazine, ancienne formule, mais sa rédaction a publié mon texte, en supprimant précisément cette proposition d’explication citoyenne, sans me demander d’ailleurs mon accord.

            Jean Pierre Renaud avec sa concubine préférée

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 09:13

Le formatage et la bipolarisation des journalistes

Présidentielles 2012 - Feuille n° 2

 

            Deux exemples de formatage et de bipolarisation des journalistes ou des journaux :

            Les Echos du 12 décembre 2012, page 7, France,

            « Le fait du jour politique

            Le match Bayrou-Le Pen

            Guillaume Tabard

            Le Figaro du 12 décembre 2012, page 4, politique,

            « La percée de Bayrou relance la bataille de la 3°place »

            Rodolphe Geisler

           

            Et cette tactique du goutte à goutte permanent, répété, et donc tout à fait « politique » d’un combat politique qui se limiterait à deux adversaires, naturellement le premier et le deuxième du premier tour des présidentielles 2012, soit l’UMP, soit le PS !

            Incontestablement une forme de propagande clandestine, dans une forme proche des techniques clandestines de manipulation mentale que Vance Packard a décrites dans son livre « La persuasion clandestine », dans les années 1950 !

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 10:34

Conflits d’intérêt, confusion des genres ?

« Journalistes&politiques

Les liaisons dangereuses ? »

Le magazine du Monde (3/12/2011)

 

            Le magazine a consacré plusieurs pages au problème des relations entre journalistes et politiques, un important sujet de la vie politique d’aujourd’hui, et c’est très bien !

            Une analyse qui concernait les couples Hollande-Trierweiler, Borloo-Schönberg, Kouchner-Ockrent, et Montebourg-Pulvar

            Au soir de la primaire socialiste, Audrey Pulvar était apparue au côté d’Arnaud Montebourg et avait répondu :

« J’avais vécu la campagne, la fatigue, l’angoisse, la séparation, et lorsqu’on m’a poussée à la tribune, je ne me suis pas rendu compte de ce que cela allait susciter. » (page 56)

Et la société des journalistes de Radio France de réagir de façon tout à fait curieuse, et anachronique :

« Vivez vos amitiés et vos amours, mais gardez-les pour vous. N’oubliez pas les soupçons des auditeurs, pour qui, souvent, l’amitié d’aujourd’hui peut devenir la collusion de demain. »

Faites donc comme les bons bourgeois des siècles passés qui avaient un vrai savoir-faire pour cacher leurs amours « illicites »!

Curieuse façon de traiter la question, car caché ou non, le problème demeure, celui du conflit d’intérêt ou de la confusion des genres, un problème majeur et récurrent dans une société percluse de fric et de com., et ici, très précisément, entre le médiatique et le politique.

Et pourquoi ne pas se demander si ce type de relation est fréquent, et si oui, pourquoi ?

Mon opinion est qu’à partir du moment où un politique entretient une relation intime avec un journaliste, et alors que le dit-journaliste joue un rôle important dans un média, tout militerait en faveur du constat d’un conflit d’intérêt.

Et pour une note finale de gaieté dans le mélange des genres, une citation du courrier des lecteurs du même numéro du magazine (page 20):

« Camouflage « Depuis bientôt un mois je n’ai plus honte. Je peux enfin lire Elle en faisant croire que je lis Le Monde » Christian Lefebvre

Jean Pierre Renaud, avec sa concubine préférée

 

 

           

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 16:52

La France et l’Allemagne : pourquoi ne pas aller plus loin dans la coordination, c’est-à-dire une union confédérale ?

En écho de l’interview de M.Schaüble, ministre allemand des finances (Le Monde des 13 et 14/11/2011) : « les crises sont une chance », « On constate qu’une politique monétaire commune et le Pacte de stabilité et de croissance ne suffisent pas », favorable à une « vraie révolution » en Europe, c’est-à-dire une union renforcée.

 

            Je suis né dans une région de l’est de la France qui a connu trois invasions allemandes, pendant la guerre de 1870, la première guerre mondiale, et la deuxième guerre mondiale.

            Je suis né dans une famille dont le grand-père a connu la guerre de 1870, dont le père a effectué six années de service militaire entre 1913-1919, et a été blessé à plusieurs reprises, avec un premier frère revenu mutilé par la guerre, un deuxième revenu avec un handicap de respiration par inhalation de  gaz toxique, et un troisième, le dernier, tué, à la veille de ses vingt ans.

            Frères et sœurs, nous avons subi l’occupation allemande, l’exode et la peur, assisté à des rafles, souffert de la faim, vu défiler chaque jour, en chantant, les soldats bottés de la garnison allemande…

            Avant et après le débarquement, les plus âgés ont suivi, grâce à l’écoute clandestine de la radio suisse, radio Sottens,  le déroulement de la guerre sur tous les continents.

Et compris, après la guerre, certaines des actions de résistance auxquelles se sont associés quelques membres de notre famille.

Et en dépit de toutes ces morts, souffrances, et blessures, je ne crois pas avoir entendu des paroles de haine contre les Allemands, ou comme à la mode du jour, une demande ardente d’actes de repentance (est-ce que, par hasard, ce mot vous dirait quelque chose ?).

Depuis plusieurs années, et en ce qui me concerne, je pense qu’il faut aller beaucoup plus loin dans l’action commune de nos deux pays, au-delà des conseils périodiques franco-allemands.

Dans chacun de nos deux conseils des ministres, il faut créer un embryon de pouvoir confédéral, y nommer un ministre naturellement bilingue, ministre à part entière, qui serait chargé de faire avancer des propositions de politique confédérale, au quotidien, comme au moyen et au long terme..

Jean Pierre Renaud

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 16:36

Mayotte, un concentré des  impasses «  coloniales » des 3ème et 4ème Républiques françaises !

 

« Mayotte et la parabole du yaourt »

Le Monde du 5/11/11 Décryptages Analyses

Après le yaourt, le garde-côte ?

Ou une parabole de Jules Verne à Mayotte ?

Ou on peut aimer les Mahorais, et oser leur dire la vérité

Ou « Toute vérité n’est pas bonne à croire » Beaumarchais

           

Que dire du contenu d’un tel article, sinon celui d’avoir lu un texte complètement hors du temps ? D’un nouvel Albert Londres ? Il est possible d’en douter sérieusement.

            « Dans la plus grande indifférence de la métropole », qu’il s’agisse des troubles sociaux, ou auparavant l’accession de Mayotte au statut départemental : quoi de plus naturel pour un pays qui s’est toujours désintéressé de l’outre-mer, et quoi qu’on en dise ou écrive ? Hors Algérie, et hors le petit cercle obsolète de la Françafrique !

            Pour de nombreuses raisons bonnes ou mauvaises, on a voulu ignorer la situation concrète de cette île : politique, géographique, culturelle et économique. On a promis de faire accéder ce nouveau département au statut d’un département de métropole, dans un délai de 25 ans : on croit rêver ! Les troubles sociaux qui agitent le nouveau département montrent déjà que ce délai est contesté.

Dès les premiers pas du nouveau département, le Président du Conseil général de Mayotte demande que le RSA soit mis en application en 2012, au taux de 50%, et non celui de 25 %, comme prévu.

Le journaliste écrit : «  A Mayotte apparait l’absence d’un modèle économique clair, venu de l’Etat ou des élus locaux »

Comme s’il revenait à l’Etat de proposer ou d’imposer un « modèle économique » ! Comme au bon vieux temps du communisme soviétique et des colonies ?

Mais le modèle choisi semble bien celui de la perfusion permanente de l’île par des fonds français ou européens, avec un tiers de la population composée de clandestins, dont le flux n’est pas prêt de tarir.

En ce qui concerne le salaire minimum, l’utopie : « Le smic local est fixé à 85% du smic national, soit 1000 euros par mois », alors qu’à Madagascar, à quelques centaines de kilomètres de ses côtes, dans le même Océan indien, les malgaches peu nombreux qui trouvent  du travail touchent un salaire mal assuré, qui  ne dépasse pas les 100 euros.

On peut aimer les Mahorais et leur dire la vérité, et en faisant un brin de Jules Verne :  au train où va votre nouveau  département, attendez- vous, dans les années à venir, à voir votre île placée en état de siège permanent, sous la surveillance de flottilles de garde- côtes, afin de protéger votre île des flux d’immigrés clandestins qui voudront fréquenter, au-delà de votre merveilleux lagon, votre paradis économique et social artificiel.

Il est bien dommage que les Mahorais, et la France officielle (celle de la puissance, de la grandeur, du prestige et du « on vous aime »…), et non les Français, à la fois ignorants et indifférents, n’aient pas eu le courage d’ouvrir un autre chemin ! Plus intelligent !

Un Triboulet de la République, faute de Fou du Roi

Et pour nourrir notre réflexion :

les propos d’Audrey Pulvar, compagne de M. Montebourg, candidat des primaires socialistes dans le dernier Respect Mag, page 9, qui déclare :

« Moi, je suis pour l’indépendance de la Martinique. Ça n’arrivera pas de mon vivant, mais je pense que c’est un horizon accessible, et souhaitable. »

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:36

Energie nucléaire et lunettes vertes, roses, ou rouges de l’éthique « verte » ?

Le nucléaire du PS et des Verts, l’éthique politique d’Eva Joly et de son parti, l’éthique d’une élection présidentielle, ou les questions que peut se poser un citoyen « ingénu »

 

Un accord politique PS-Verts sur le nucléaire tout à fait étrange, à épisodes dignes d’un vaudeville : le Parti socialiste a-t-il, et avait-il, hier encore, une doctrine  nucléaire ?

Les Français ont sans doute été très surpris de constater, à travers la polémique qui a entouré l’accord politique PS-Verts, que le grand parti de gouvernement que fut le PS, et de nos jours, le principal parti d’opposition, n’avait pas de doctrine claire sur l’énergie nucléaire.

            Manque d’experts, manque de courage politique, aveuglement politique ? Alors que les centrales nucléaires fournissent de l’ordre de 75% de notre électricité,  que la France est engagée dans un programme national de construction de centrales à l’étranger, qu’elle dispose d’une palette d’ingénieurs exceptionnelle ?

            Et l’on veut faire croire à l’opinion publique qu’il est possible de fermer 25 centrales avant 2025 ?

 Et l’on nous dit que la France abandonnerait à Flamanville le nouveau module et modèle qu’elle veut exporter dans le monde entier ?

C’est à se demander si nous ne vivons pas sur une planète de fous ! L’Allemagne a pris ce type de décision, et nous verrons bien si elle est capable, sans autre dommage, ou à dommage égal, pour l’environnement, de se passer de l’électricité nucléaire française.

L’éthique politique d’Eva Joly, candidate des Verts

Madame Joly se targuait jusqu’alors d’une éthique exigeante, dont elle a effectivement fait preuve dans ses anciennes fonctions de magistrat.

Dans son interview au journal Le Monde du 23 novembre, elle cite encore l’expression « L’exigence éthique », mais dans la même interview, elle utilise des mots tels que « cambouis », ou « tambouille politicienne » pour stigmatiser l’accord PS-Verts, c’est à dire celui dont le contenu a été négocié par la secrétaire nationale de son parti, bénéficiaire, semble-t-il, d’un heureux parachutage politique à Paris.

On peut donc douter que la candidate s’estime liée par l’accord passé par son parti, et, parallèlement, il n’est pas douteux qu’elle juge sévèrement les négociations entre parti politiques, parce qu’ils manquent d’éthique ?

Comme quoi il n’est pas si facile de passer du verbe d’un juge d’instruction à celui d’une femme politique !

La signification d’une candidature aux élections présidentielles ? Ethique politique ou non ?

Sans doute de façon trop ingénue, un citoyen pouvait légitimement penser qu’aux prochaines élections présidentielles, il aurait le choix de voter pour tel candidat ou telle candidate, mais l’existence d’un accord politique préalable entre les deux partis, ou les deux candidats, c’est à voir, l’un ou l’autre candidat étant interchangeable, PS ou Verts, prive les électeurs de faire leur choix.

On leur impose à tout le moins, un choix ambigu, c’est à dire ambivalent.

Qu’on le veuille ou non, ce type d’accord détourne gravement le sens d’une élection présidentielle, et manque de ce fait à l’éthique de ce type d’élection !

Jean Pierre Renaud

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:03

Mélanges politiques (7/11/2011)

 

            L’Europe et l’Euro :

Les commentateurs les plus savants vous répètent que le temps politique n’est pas le temps des marchés, sans doute !

            Mais après la crise de 2008, il fallait réformer la gouvernance de la zone euro, et cela fait donc plus de trois années de perdues !

            Le temps « est venu » de réunir une assemblée constituante des institutions nouvelles de la zone euro, car le temps « est venu » d’inventer, d’innover, et de sauvegarder l’Europe.

 

            L’Europe et nos hommes et femmes politiques :

Combien d’entre eux ont-ils une formation et une expérience internationale, alors que notre destin se joue quotidiennement à Bruxelles, Washington, ou Pékin ?

            On continue en France à faire de la politique franco-française, comme au bon vieux temps de la Troisième République, et à préférer le confort électoral de nos petits cantons au grand large.

 

            La situation de la France :

Comment expliquer que la majorité actuelle n’ait pas décidé de changer de cap politique et économique après la crise de 2008 ? Comme si rien ne s’était passé ? Comme s’il était raisonnable de faire le pari de la croissance, solution miracle de tous nos problèmes nationaux ? Comme s’il était raisonnable de fermer les yeux sur la dette publique ?

            Comment expliquer qu’après avoir critiqué les 35 heures de Mme Aubry, la mauvaise solution du partage du travail, la majorité ait prôné et mis en oeuvre l’exonération des heures supplémentaires, une égale et mauvaise solution du partage du travail ?

            Pourquoi toujours et toujours focaliser les Français sur la croissance du PIB, X% de croissance en plus et en moins, avec l’obsession de la valeur toujours ajoutée, alors qu’avec un PIB constant, il est encore possible d’assurer les fins de mois du pays, mais à la condition d’apurer la dette publique ?

On entend d’ailleurs un peu moins en ce moment les thuriféraires de la croissance zéro !

Le Parti socialiste va d’ailleurs avoir la plus grande peine à mettre en œuvre un programme, quel qu’il soit, étant donné que le socialisme réussit mieux quand il y a du grain à moudre, alors qu’il n’y en a pas.

Enfin, la candidature, une de plus, d’un homme fort bien introduit dans les réseaux du microcosme politico-médiatique de la capitale, une candidature Chevènement hors du temps, donc un non évènement !

Jean pierre Renaud

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 09:56

Humeur Tique: 2001- 2011 : Euro, Grèce, accusés politiques, levez-vous !

Ou la responsabilité politique de nos gouvernants

Pourquoi ne pas interroger Chirac ( ?), Villepin, Jospin, Védrine et Moscovici ?

 

            Etrangement, les médias évoquent très souvent des faits, des événements, ou des affaires qui mettent en cause la responsabilité pénale de citoyens en chair et en os, ou de sociétés également bien « en chair et en os », mais jamais, ou presque, la responsabilité politique de nos gouvernants, sauf à l’occasion d’élections.

Alors que les décisions qu’ils ont prises sont à l’origine de crises, ou du chaos européen, forme de « crime » politique, comme c’est le cas aujourd’hui avec les péripéties de la crise de l’euro et de sa gouvernance.

A l’intention des citoyens qui ont la mémoire politique courte, la Grèce est entrée, en 2001, dans la zone euro, alors que la France bénéficiait d’un merveilleux régime de cohabitation, avec un président qui s’appelait Chirac, et un premier ministre qui s’appelait Jospin.

Précisons que M. Védrine était le ministre des affaires étrangères de la France et que M. Moscovici, directeur de la campagne de M.Hollande, était ministre des affaires européennes auprès du ministre des affaires étrangères.

Pourquoi ne pas les interroger sur les raisons qui les ont conduits à approuver cette décision calamiteuse ?

Et donc leur demander de rendre des comptes ? Alors me direz-vous et en ce qui concerne le camarade Chirac, mission impossible ! Mais en ce qui concerne les autres, pourquoi pas ?

Et de proposer à nos médias nationaux de « sacrifier » à ce bel exercice d’explication citoyenne !

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:40

Niches fiscales et niches sociales ?

Le cas d’EDF dans une France immobile depuis 1946 ?

 

            Le statut d’EDF, qui date de la Libération (1946) a, au travers de sa Caisse centrale des activités sociales (CCAS), accordé au personnel de cette entreprise des avantages sociaux d’un caractère tout à fait exceptionnel, grâce à sa source de financement, c’est à dire le 1% de son chiffre d’affaires.

            Par ailleurs, il bénéficie de la mise à disposition de personnels dont l’effectif et le coût ne sont pas rendus publics.

            Avec 700 millions d’euros (plus les personnels mis à disposition),  la CCAS est le Comité d’entreprise le plus riche de France, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une gestion calamiteuse.

            Ajoutez à cela le tarif préférentiel d’électricité accordé aux agents actifs et retraités de cette entreprise, soit de l’ordre de 10% du tarif normal, dont le coût n’est pas non plus révélé.

Vous comprendrez donc que le personnel de cette grande entreprise bénéficie d’une véritable niche sociale, un privilège, dont il conviendrait sans doute de remettre à plat les fondations, en toute justice sociale à l’égard de l’ensemble des Français.

            Rien n’aurait véritablement changé dans notre pays depuis de plus de 60 ans ?

           

            Jean Pierre Renaud

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:56

Printemps arabes et automne européen!

 

            A lire la plupart des commentaires européens sur les printemps arabes, on se félicite de voir ces pays, gouvernés jusque-là par des dictateurs, aborder enfin les rivages de la démocratie et des libertés, en tout cas, telles que nous les concevons et aimons.

            Très bien ! Mais comment ne pas souligner le grave « déficit démocratique », une expression dont certains commentateurs raffolent, je répète, le grave déficit démocratique du fonctionnement des institutions européennes de la zone euro.

A-t-on vu, avant et pendant l’été, les parlements des 17 pays membres de la zone euro se saisir du sujet, prendre des initiatives, proposer des solutions à cette crise institutionnelle ? Et avec une assemblée européenne inaudible !

Et en France ? A-t-on vu nos partis politiques se saisir du sujet et faire des propositions de réforme institutionnelle, et donc constitutionnelle, étant donné que les traités actuels n’ont curieusement pas pris en compte la gouvernance de la zone euro?

A croire que tous les membres de ces parlements étaient partis passer leur été dans les îles grecques de la mer Egée aux eaux violettes !

Jean Pierre Renaud

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