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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 09:31

Humeur Tique : « il y a quelque chose de pourri dans le royaume de France…


dans l’économie, le fric de M.Varin !


21millions d’euros après Aulnay, et tout le reste ?


Même la famille Peugeot pète les plombs ? Et l’intéressé n’aura-t-il pas honte d’accepter ?


Dans le pays de Montbéliard des « Peugeot », cela ne va pas passer !


 

… dans la politique, le gouvernement divise les Français, en bottant dans le tout sociétal, au lieu du tout social et du tout économique !


Après le mariage pour tous, la prostitution, et bientôt le « genre » nouveau, sur le mode du beaujolais nouveau !

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 18:15

Humeur Tique : chez les Verts : « Silence ça pousse ! »


 

            Le 16 novembre dernier, les Verts se sont réunis en congrès extraordinaire décentralisé. La motion venue en tête a recueilli un peu moins de 40% des suffrages, mais il y avait 7 motions pour un parti qui compterait 10 000 membres.


            Changement complet dans la communication abondante et tonitruante des Verts !

           

            C’est tout juste si les médias en ont parlé !


          A croire que ce parti applique enfin le principe de l’excellente émission sur la 5 : « Silence, ça pousse ! »

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 18:10

Humeur Tique : L’Europe concrète avec les paradis fiscaux et les paradis sociaux !

Les Echos des 22 et 23 novembre, pages 6 et 8

 

            Les paradis sociaux de l’Europe :

 

         Page 6 « Merkel se plie au salaire minimum », avec une carte tout à fait intéressante, illustrant les écarts de salaire brut minimum dans l’Europe des 28, c’est-à-dire le dumping social permanent qu’a entraîné une adhésion trop rapide de certains pays !


            Quelques exemples : Luxembourg 1874), Belgique (1 502), France (1 430), Pologne (369), Estonie (320), Slovaquie (338), Hongrie (332), Roumanie (179), etc…

            Des écarts qui expliquent à la fois la délocalisation de nos entreprises, la délocalisation de la main d’œuvre, avec le système des prêts de main d’œuvre, et en définitive notre chômage !

           

           Les entreprises de l’Europe de l’est ont la possibilité de détacher de la main d’œuvre, entre autres dans notre pays, en les payant théoriquement aux tarifs français, tout en continuant à payer chez eux des charges sociales qui n’ont rien à voir avec les nôtres.

 

            Les paradis fiscaux de l’Europe :

      

         Page 8 « Coopération fiscale : le Luxembourg et Chypre mis à l’index par l’OCDE »

       Pour tous les Européens qui ont la mémoire courte, l’ancien Premier Ministre  du Luxembourg  était Président de l’Eurogroupe depuis 2004.

           

        Sans commentaire !

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 11:27

Humeur Tique : grâce au journal Les Echos, la relève de l’histoire de la France coloniale est assurée !

 


            Le 18 novembre 2013, le journal Les Echos a fait réaliser une Edition spéciale, intitulée « LA RELEVE »

            « 150 personnalités ont réalisé ce numéro exceptionnel »


            Et parmi ces 150 personnalités, un chercheur au CNRS, historien de son état, Pascal Blanchard, excellent spécialiste du détournement idéologique des images coloniales.


            Sans porter de jugement sur les choix qui ont été effectués par le journal Les Echos pour désigner les autres hérauts de la relève de la France – elle en a bien besoin – le choix d’un historien « colonial », idéologique, anachronique, et médiatique, - oh !combien ! -  en surprendra plus d’un au sein des universités.


            Il est vrai qu’une historienne bien connue de ce milieu d’études avait anticipé sur cette sélection, Mme Coquery-Vidrovitch,  en qualifiant l’historien et chercheur en question d’historien « entrepreneur » : gloire aux « entrepreneurs » de la relève de l’histoire de France !

 

Post Scriptum :

Le lecteur curieux pourra se reporter à l'analyse de ces travaux historiques dans un article critique du blog du 13 octobre 2010, intitulé "Culture coloniale ou Supercherie coloniale" ?

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 11:48

Primaires socialistes sanglantes à Marseille et mort du Modem!

 

            Primaires socialistes sanglantes à Marseille


            Le lecteur pourra utilement se reporter à mes analyses sur le nouveau système de primaires, telles qu’elles sont organisées à présent par des partis de gauche ou de droite. (blog des 18/10/11 et 25/1/12)


            Pour résumer mes critiques, les primaires compliquent et dévaluent les élections au suffrage universel, accentuent les divisions au sein même des partis (cas de Marseille), mais surtout enlèvent toute responsabilité politique aux militants et dirigeants des partis puisqu’ils demandent à une certaine « opinion publique » de faire leur propre choix politique, c’est-à-dire aux électeurs militants ou non, avec toutes les dérives de « com » que nous connaissons aujourd’hui.

            Pour l’ensemble de ces raisons, je suis contre le système de primaires actuel, tel qu’il fonctionne, et partisan de laisser aux instances dirigeantes des partis et à leurs militants le soin de désigner leur candidat, avec des primaires internes.


            A travers les primaires, l’enjeu réel est aussi bien celui du courage politique des responsables des partis que du rôle démocratique que notre Constitution leur impartit.


            La mort du MODEM


            Le 4 mai 2012, j’ai annoncé la mort du Modem sur mon blog, et le 13 avril 2013, je l’ai qualifié d’OVNI politique.


            La fusion avec l’UDI sonne effectivement le décès d’un centrisme indépendant, difficile à faire vivre dans notre système de représentation politique bipolaire, mais la stratégie de Bayrou n’a pas été la bonne


          Aux dernières élections présidentielles 2012, les orientations d’un parti dont le chef vote Hollande, en l’absence d’une prise de position officielle de ses instances dirigeantes, ne pouvait conduire qu’à l’échec, alors qu’un vote blanc, et un positionnement centriste de troisième tour dans toutes les circonscriptions législatives aurait pu changer la donne.


      Car la dégradation très rapide du pouvoir socialiste aurait  redonné du champ à un centrisme indépendant pour les prochaines élections municipales et européennes.


        Mais comment ne pas être étonné qu’aussi bien Borloo que Bayrou annoncent toujours que leurs convictions sont ancrées dans l’Union Européenne, alors qu’ils ont été incapables, jusqu’à aujourd’hui, de proposer aux français et aux françaises un nouveau pacte d’union politique de la zone Euro, et de se rendre dans les capitales étrangères de la zone euro pour défendre un projet d’union qui tienne la route?


Jean Pierre Renaud

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 11:46

Humeur Tique : Sauve-qui-peut au Parti Socialiste ! Déjà !


 

            A lire les échos qu’en donne la presse, une sorte de sauve-qui-peut embrase le Parti Socialiste!


            La candidate à la Mairie de Paris prend ses distances avec le gouvernement socialiste et, après ou avant d’autres, Boutih, député de l’Essonne réclame à haute voix un remaniement gouvernemental.

            Dans le cas de la candidate, certains se demandent si elle ne vise pas à écarter plus rapidement que prévu le maire actuel...


            Le ministre Peillon dont l’ambition était de refonder l’école républicaine a fait part de son intention de briguer l’année prochaine un mandat européen, et l’on prête au ministre de l’Economie, Moscovici, son désir de convoler dans une fonction à la Commission européenne. ..


            Si les choses continuent ainsi, il n’y aura plus guère que Valérie aux côtés du président, et cela n’est pas encore assuré !

 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 11:42

Humeur Tique : France 2, une chaîne publique ?

Le Journal de 20 heures du 12 novembre 2013


 

            Hier, France 2 exaltait la « niche » fiscale exceptionnelle que représentait la Polynésie pour les Français qui désiraient s’y installer : ni taxe d’habitation, ni impôt sur le revenu !


            Ce qui est tout de même dommage, c’est que France 2 n’ait pas fait appel, comme elle le fait souvent, à un connaisseur du dossier pour nous livrer les tenants et aboutissants des rapports financiers existant entre la Polynésie et la métropole, en livrant la facture fiscale qu’elle représente pour le contribuable français de métropole, également contributeur de cette chaîne « publique » qui fait une propagande pour la désertion fiscale.


         Hier, c’était le tour de la Polynésie, mais les jours précédents, le Portugal et Malte avaient bénéficié des mêmes faveurs de notre chaîne « publique » !

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 09:46

« Ghosts of Empire »

« Britain’s Legacies in the Modern World »

Kwasi Kwarteng

(Editions Bloomsbury)

Lecture critique


 

                 Un titre qui pourrait être en français “ Histoires d’Empire - Héritage britannique dans le monde moderne », mais j’opterais volontiers pour une autre traduction liée celle-là aux fantômes d’un Empire qui ne dit pas son nom.


          Un gros pavé à lire (447 pages), pour le moment en anglais, mais plein d’enseignements sur l’histoire de l’Empire Britannique et sur son fonctionnement concret, avec le regard d’un Britannique aux racines familiales ghanéennes, anciennement la Gold Coast, dont le passé colonial anglais n’est d’ailleurs pas évoqué dans ce livre.

            L’auteur est député conservateur depuis 2010.


             A partir d’un certain nombre de cas coloniaux, l’objet du livre porte sur l’histoire entrecroisée des évènements et du rôle des grands acteurs de cette « saga » coloniale anglaise, les gouverneurs, les résidents, et les administrateurs des Indes, de Birmanie, d’Irak, du Soudan Egyptien, de Nigeria, et de Hong- Kong, les Cromer, Kitchener, Churchill, le père de Winston Churchill, Lugard, pour ne citer que quelques noms parmi les plus connus.

        La colonie de Hong-Kong représente une sorte de  concentré de la problématique impériale anglaise, mais paradoxal, comme nous le verrons plus loin.


        La période étudiée est en gros celle de la deuxième moitié du dix-neuvième  siècle et  de la première moitié du vingtième siècle.

            Et nécessairement, au-delà du portrait de ces grands acteurs coloniaux, cette analyse retrace la conception anglaise de cet empire, sa doctrine, et la politique choisie.


            Je dois dire que j’ai entrepris la lecture de ce livre pour tenter de comprendre pourquoi le passé de l’Empire britannique ne soulevait pas, semble-t-il, le même type de passion, pour ne pas dire d’opprobre, que le passé de l’Empire français, et je dois avouer que cela reste, en dépit de ce livre, encore une énigme, car la construction de cet empire a suscité au moins autant de violences, sinon plus, que celle de l’Empire français.

            Les deux raisons principales pourraient en être, qu’à la différence de la France :

  - 1°) la Grande Bretagne n’a jamais eu l’ambition « d’assimiler » les peuples colonisés, mais de faire des affaires, c’est-à-dire de gagner de l’argent.

-       2°) que la même puissance coloniale a toujours mis la main sur des territoires riches, facilement accessibles, l’exception étant peut-être celle de l’ancien Soudan Egyptien, mais il ne s’agissait que d’un condominium avec l’Egypte. La Grande Bretagne  avait mis en effet la main sur l’Egypte, le canal de Suez, la voie stratégique de l’Asie, et poursuivi avec une belle continuité le contrôle des voies d’accès à ses riches colonies du Moyen-Orient et d’Asie.

Le livre comprend 6 chapitres :

1-    Iraq Oil and Power

2-    Kashmir : Maharadjas’ Choice

3-     Burma : Lost Kingdom

4-    Sudan : Blacks and Blues

5-    Nigéria : « The Centre Cannot Hold »

6-    Hong Kong: Money et Democracy

       Deux observations liminaires :

     1-    Comme déjà indiqué, le livre fait curieusement l’impasse sur le Ghana, pays d’origine de la famille de l’auteur

      2-    Le livre analyse de façon indirecte l’Empire des Indes, un véritable Empire à lui tout seul.


            Nous proposerons aux lecteurs de commenter ces textes en trois parties et de les publier successivement sur mon blog :

-     la première sera consacrée à l’évocation de ceux qui firent la « grandeur » de l’Empire britannique : qui étaient ces acteurs coloniaux?

-  la deuxième, à l’analyse du comment l’Empire britannique fonctionnait concrètement, quelle politique ces acteurs étaient chargés de mettre en œuvre ?

-      la troisième portera sur une esquisse de comparaison entre les  administrations coloniales des deux empires anglais et français, différences ou similitudes.


     Note de lecture : les citations des textes proprement dits de l’auteur seront suivies de la parenthèse (KK)

 

1

 

Les acteurs de l’Empire britannique


         Les modalités du recrutement des administrateurs de l’Empire étaient, dès l’origine, de nature à modeler les caractéristiques de l’administration impériale anglaise.

        D’après ce livre, on recrutait les futurs résidents ou administrateurs, parmi les les candidats issus des grandes écoles militaires, ou des meilleures universités anglaises, telles que celles d’Oxford ou de Cambridge.

          Et ces recrues ne venaient pas de toutes les classes, mais de la classe de la petite aristocratie, ce qu’on appelle souvent la gentry.

      Le recrutement était très sélectif, et les agents recrutés faisaient, pour la plupart d’entre eux, toute leur carrière dans la colonie pour laquelle ils avaient été recrutés.

      La qualité ainsi que la primauté du Civil Service des Indes étaient reconnues, mais le « Sudan Political Service », créé en 1901, eut rapidement l’ambition de devenir le meilleur service civil d’Afrique :

          « The Sudan Political Service was regarded as the elite of the African service end enjoyed a prestige comparable with the Indian Service… Of the fifty-six recruits taken on between 1902 and 1914, twenty-seven had a Blue from Oxford or Cambridge… In an analysis of the 500 or so men who made up the service between 1902 and 1956, it was found that over 70 per cent were from Oxford and Cambridge. » (p, 237,238) (KK)

          Par ailleurs, un tiers de ces recrues du même service venait de familles de clergymen.

       Dans cet immense territoire grand comme cinq fois la France, avec une moitié nord désertique, centrée sur Khartoum qui avait pris place dans l’imaginaire colonial anglais avec la mort de Gordon, celle du Madhi battu en 1898 par l’armée anglaise de Kitchener (1), les administrateurs anglais pouvaient laisser libre cours à leur goût du commandement et de la grandeur de leur mission.

        En face d’une véritable expédition militaire anglaise conduite par Kitchener, la France, avec la petite escorte de Marchand à Fachoda n’avait effectivement pas fait le poids.

      Dans la conception anglaise, et comme la mention en a déjà été faite, les agents effectuaient toute leur carrière dans la colonie pour laquelle ils avaient accepté de servir, et étaient astreints à parler au moins la langue principale du territoire. Kitchener par exemple parlait arabe.

       Ces administrateurs étaient recrutés pour avoir de fortes personnalités, et le livre en donne de multiples exemples, qui se traduisent d’ailleurs dans la conception même de l’Empire, et dans sa mise en œuvre concrète.


    La plupart de ces administrateurs de la base au sommet de leur hiérarchie ont projeté leur modèle aristocratique de vie et du commandement dans les colonies où ils étaient affectés.

    La description des modes de vie et d’exercice du pouvoir qu’en fait l’auteur frise la caricature dans les pages qu’il consacre aux Indes et à Hong Kong.

    Aux Indes:

    " In India, the British official transplanted the status, the petty snobberies and the fine gradations of rank and privilege which prevailed in Britain itself. » (p, 97) (KK)

     « This eccentric, even crazy atmosphere was a feature of the British Empire in India which has often been overlooked.” (p,111)(KK)

   A Hong-Kong:

   “The traditions of British imperial rule were much more akin to Chinese, Confucian concepts of law and order, social hierarchy and deference than to any idea of liberal democracy… the British civil servants were even more “Chinese” in their philosophy of government than the Chinese themselves.”(p,385)(KK)


    En résumé, un modèle de recrutement qui était de nature à doter l’Empire Britannique d’un corps de serviteurs d’élite, et qui allait lui donner ses caractéristiques, sa doctrine et ses contours politiques, c’est-à-dire ceux d’un gouvernement de type aristocratique conservant toujours une certaine distance, pour ne pas dire plus, avec leurs administrés indigènes.

(1) Kitchener (1850-1916)  1896: Gouverneur du Soudan;  1899-1902: Guerre des Boers; 1902-1909 : Consul Général d’Egypte

 

« Natural hierarchy » (p,391), condescendance, ou discrimination ?


     “Perhaps the key to understanding the British Empire is the idea of natural hierarchy. Class and status were absolutely integral to the empire, and notions of class were important in forming alliances with local elites, the chiefs, the petty kings and maharajas who crowded the colonial empire. The dominance of ideas of class and status made it easy for the British to establish local chiefs as hereditary rulers.” (p,391) (KK)


     Les officers britanniques n’auraient donc fait que projeter en Inde, en Asie, ou en Afrique, leur modèle de classe, les rapports hiérarchiques naturels de classe qui existaient chez eux.

    Il est exact que cette conception tout britannique des rapports sociaux les conduisait, comme nous le verrons, à ne pas bousculer, sauf circonstance majeure,  les hiérarchies « naturelles » qui existaient dans leur empire, en Afrique de l’ouest, au sultanat du Sokoto par exemple, ou dans les nombreux royaumes de l’Inde.

     Il n’empêche que  cette conception d’une gouvernance coloniale imbue de sa supériorité de classe et de modèle social n’a pas manqué d’être interprétée comme une forme manifeste de discrimination, de ségrégation, pour ne pas dire de racisme, dans le sillage de la mission de civilisation des races inférieures, du fardeau de l’homme blanc, cher à Kipling.

 

    L’auteur note en ce qui concerne la Birmanie :


     « The racial attitudes of the British were not based on any scientific reasoning. British imperialists were not systematic racists like the Nazis. The racism and social ostracism were reflected in crude ways such as by “colour bars” at clubs, where only Europeans could join or be served.” (p,190)(KK)

      A de multiples reprises, l’auteur donne des exemples de cette discrimination britannique, et le cas de la colonie de Hong Kong se situe sans doute à la limite de ce type de relations coloniales:

    « In its first hundred years as a Crown colony, Hong Kong was an incredibly divided society. There were obvious racial divisions between the English and the Chinese, which were not merely a matter of class and money, since, as already noted, some of the richest people on the island were Chinese.  As early as 1881, all but three of the twenty highest taxpayers in Hong Kong were Chinese. Despite their wealth, the rich Chinese businessmen did not socialize with their European counterparts and commercial attainments. On top of racial divisions, there were divisions the British themselves, the most obvious of which was the split between the official class, with their elite culture, their Classical education and their competence in the Chinese language, and the class of wealthy expatriate merchants. “ (p,338)…

    “Perhaps the most sensitive racial issue for the wealthier Chinese residents was the difficult question of where to live. The most fashionable district of Hong Kong, the Peak, was effectively barred to Chinese until after the Second  World War” .(p,340)(KK)


    Après la première guerre mondiale, de retour d’un voyage en Asie, et au Japon, et de passage dans les Indes, le grand reporter Albert Londres notait :


    « Cela se sentait : Samul avait une confidence à me faire. Mais, chaque jour, il hésitait. Il la garda au fond de lui au moins une semaine, puis un soir :

-    Monsieur, je dois vous dire quelque chose : quand je sortirai avec vous, je ne marcherai pas sur le même plan, mais derrière.

-     Eh Samul, vous marcherez comme vous voudrez !

-    Et je ne prendrai pas l’ascenseur avec vous.

-   Qu’est-ce que je vous ai fait, Samul ?

-   C’est moi qui vous fais du tort, monsieur. Je suis cause que les Anglais vous méprisent. Ainsi, tout à l’heure, quand, ensemble, nous avons traversé le hall  de l’hôtel, ils se sont moqués de vous. Je vous fais perdre votre situation.

-    Je n’en ai pas, Samul, je ne puis pas la perdre.

-    Si, monsieur, ainsi, aujourd’hui, on ne vous recevrait pas au Bengal Club…

-      Pourquoi ?

-    Parce que je suis de couleur

-    Samul était un native. Quelqu’un qui n’a pas entendu ce mot, native, de la bouche d’un Anglais n’a pas la moindre idée de l’intonation de mépris. On dirait que pour l’Anglais, d’abord il y a l’Anglais, ensuite le cheval, ensuite le Blanc en général, ensuite les poux, les puces et les moustiques, et enfin le native ou indigène. »


       Dans “Visions orientales”  Edition Motifs, pages 222 et 223

 

Jean Pierre Renaud

 

 Deuxième partie dans une quinzaine de jours

 

 

 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 15:39

Madagascar, réveilles-toi !

Madagascar, mifohaza !

 

A Madagascar, enfin l’occasion politique à saisir !


Citoyens et citoyennes de Madagascar : plus de quatre années de règne du clan Rajoelina, cela ne vous suffit pas ?


Le Monde des 10 et 11 novembre 2013

Andry Rajeolina : «  Mon candidat sera le nouveau président de Madagascar »

Fanfaronnades, pantalonnades, rodomontades… Rajoelina me voilà !

 

           

          Cela fait plus de quatre années que le soi-disant président d’une transition qui n’en finit pas s’incruste au pouvoir, en utilisant tous les expédients possibles et imaginables, un maire d’Antananarivo que la chargée d’affaires de l’ambassade de France a eu l’imprudence d’accueillir comme un fugitif à l’occasion du coup d’Etat qui l’a conduit en 2009 au pouvoir.


           Il faut donc un sacré culot pour répondre en fin d’interview «  Mais un patriote ne se sauve jamais »

           Il faut avoir un sacré culot pour se réclamer du respect  de la loi :

          « mais nous allons respecter la loi »,

          tout en indiquant quelques lignes avant :

      « De notre côté, nous avions dix candidats (33 candidats se sont présentés) Si on fait le calcul, nous arrivons à près de 55%. Le candidat que je soutiens sera le nouveau président de Madagascar. »


        Curieuse conception de la démocratie, vraiment !


     Un tissu de mensonges, de contradictions, de propos outrecuidants sur les résultats de son action, alors que tous les observateurs étrangers qui suivent la situation de la Grande Ile savent que ces quatre années de pouvoir, quasi-dictatorial, ont été catastrophiques pour Madagascar, sauf pour l’ego et les affaires du dictateur en herbe qui continue à plastronner, et de son clan.

 

       Pour être un vieil et fidèle ami de Madagascar et de ses habitants, et pour estimer que ce beau et riche pays mérite mieux qu’un régime dirigé par un personnage issu de la farce du théâtre, je recommande vivement aux électeurs et électrices d’un pays qui m’est cher de chasser le clan Rajoelina du pouvoir.


     On peut toujours regretter que les élites n’aient pas réussi à mettre en route un processus de changement démocratique interne, sans le concours ou les pressions de la communauté internationale, mais le deuxième tour de ces élections présidentielles donne enfin une vraie chance au pays pour revenir au sein des grands pays démocratiques.


         Madagascar ! Après plus de quatre années de sommeil, réveilles-toi !

       

         Madagascar, mifohaza !

 

         Jean Pierre Renaud

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 11:36

Mali contre Ecotaxe « poignante » ou des ministres et des élus aux « yeux fermés » !

 

 Mali 


            Le président Hollande a engagé une guerre dont il ne disait pas le nom, avec la complicité de la majorité des députés et sénateurs qui ont entériné cette nouvelle guerre, jusqu’à quand ?


           Nul ne le sait, et à quel coût au jour d’aujourd’hui ? Personne ne le dit, et personne ne le demande officiellement : pas loin de 500 millions d’euros ?


           En perspective et si les conditions de notre engagement militaire ne sont pas sérieusement modifiées (avec la participation de l’Algérie), comment la France sortira-telle de ce guêpier afghan du désert ?


 

Ecotaxe, une écotaxe « poignante »


            Le feu a pris en Bretagne, un des grands fiefs socialistes depuis de nombreuses années.


            Comment est-il possible que cette nouvelle, taxe, votée à une très large majorité gauche droite unie, au cours du quinquennat précédent, ait pu être mise en application « les yeux fermés » par tous les grands élus socialistes de l’ouest.

            Et quel type de conseil, Monsieur Poignant, conseiller de l’Elysée, mais en même temps maire de Quimper et député européen, a-t-il pu donner au locataire de l’Elysée ? En dépit du cumul de tous ses mandats ?


             Trouvera-t-on autant d’argent que celui dépensé au Mali pour aider la Bretagne à sortir de l’ornière ? Compte tenu de la dette publique écrasante qui pèse sur les épaules de tous les citoyens ?


            Et comment ne pas signaler le manque de courage de la droite qui, au début de la polémique, n’a pas reconnu qu’elle avait fait voter cette taxe sous le quinquennat Sarkozy ? Quant à sa mise en application « les yeux fermés », c’est une autre question !


         Et tout autant, le silence des Ecolos abandonnant leurs tréteaux pour disparaître dans la verdure !

 

Jean Pierre Renaud

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