Le 2 mars 2021, sur ce blog
« L’imposture décoloniale » Pierre-Henri Taguieff (2020)
« Supercherie coloniale » Jean Pierre Renaud (2008)
« L’imposture décoloniale » (2020)
Pierre-Henri Taguieff
Une analyse du « cadre institutionnel public et privé de la production du discours postcolonial !
&
« Supercherie coloniale » (2008) »
Jean Pierre Renaud
Une analyse d’un « produit postcolonial » !
EXTRAITS
« Comment ne pas saluer au départ le courage d’un universitaire qui ose dire la vérité, alors que son milieu préfère le plus souvent le silence, le botté en touche, la servilité, pour ne pas dire la peur, la grande peur des enseignants ?
Cet état d’esprit ne me surprend pas, car tout au long de ma carrière de haut fonctionnaire, j’ai été frappé par un des traits dominants du service public, la servilité, c’’est à dire surtout, pas de vagues !
Cette attitude d’extrême prudence, pour user d’un terme modéré, s’explique en partie par le contexte de violence actuelle, un climat de fausses revendications mémorielles portées par des groupes de pression idéologiques, et souvent par l’attitude de nombreux parents.
Tout au long des dix dernières années, j’ai proposé sur mon blog une lecture critique du discours de propagande postcoloniale développé par l’historien Blanchard et par ses deux collègues Bancel et Lemaire.
J’ai démonté pièce par pièce un discours pseudo-historique caractérisé par une absence d’analyse quantitative des vecteurs de culture coloniale supposés et de leurs effets sur l’opinion publique et la mémoire collective des Français sous la Troisième République …
La source historique était en réalité à rechercher dans les Actes du Colloque savant de 1993 sur le thème « Images et Colonies » dont il fut un des secrétaires et il s’appropria purement et simplement le matériau, sans trop d’opposition universitaire, pourquoi ne pas le dire ?
Mme Coquery-Vidrovitch faisait simplement remarquer que Monsieur Blanchard incarnait sans doute une catégorie nouvelle d’historien, « l’historien entrepreneur ».
L’intéressé a rapidement démontré son savoir-faire tous azimuts avec l’association ACHAC, quasiment son enfant et avec l’agence privée de communication « Les bâtisseurs de mémoire », une appellation fort bien choisie compte tenu des talents démontrés pour habiller les mémoires coloniales et postcoloniales… »
Jean Pierre Renaud Tous droits réservés
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