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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 16:11
Des bulles de champagne des époux Jouyet aux eaux troubles du port de Tanger !

 

 

            Bis répétita le journal Le Monde sème à nouveau le trouble !

            Le 3 octobre 2014, le journal a publié une chronique tout à fait intéressante intitulée « Les Jouyet un couple au pouvoir » sous la signature d’Ariane Chemin. (voir notre écho sur le blog du 16  octobre 2014)

            Aux dîners Jouyet de la rue Raynouard à Paris, se retrouvait le grand monde de notre bel establishment parisien et national, celui des rosés bleus ou des bleus rosés, cette sorte d’entre-deux monde politique qui gouverne le pays.

       Le 16 février 2016, le même journal a publié une autre chronique (Enquête Page 12) sous la signature d’Ariane Chemin et de Clarisse Fabre (avec Youssef Ait Akdim), consacrée à une nouvelle célébrité de notre vie politique, Audrey Azoulay, nommée ministre de la Culture.

        Une chronique sur une rencontre dans une autre sorte d’entre-deux monde, franco-marocain cette fois, et dans le port de Tanger, en bordure du Rif, que tout le monde connaît pour être la terre d’élection du shit marocain. 

        « …Septembre 2015, Mohamed VI (qu’André Azoulay ne conseille plus de manière aussi étroite que son père) reçoit pour un déjeuner très privé au Mirage, un restaurant chic de Tanger, le Président de la République française… »

            Tout est à déguster dans cette chronique bien renseignée, avec la description de ce déjeuner de réconciliation, auquel assistaient le roi du Maroc et le Président Hollande, accompagné de deux ministres « binationales » de la République Française, Mesdames Najat Vallaud-Belkacem et Myriam El Khomri, avec dans l’équipage, l’inévitable Rachida Dati (également binationale ?, et une suite composée de Tahar ben Jelloul, Jamel Debbouze, Jacques Lang.

         On  en sait effectivement un peu plus sur la filiation de notre nouvelle ministre, sur un père, installé à Essaouira, l’ancien Mogador colonial, lequel  a été le conseiller du roi Hassan II, tout en faisant fortune au Maroc.

         En lisant cette brillante chronique, il est difficile d’échapper à certaines associations d’images de films américains ou français qui avaient choisi pour décor les deux villes sulfureuses de Mogador et de Tanger, des images qui ont fait le tour du monde.

         Les cinéphiles ont conservé en mémoire les images du film Morocco tourné dans le décor arabe et colonial de l’ancienne Mogador avec Marlène Dietrich et Gary Cooper, dans la chaude ambiance de la légion et du sable chaud.

         Tanger, encore plus que Mogador a servi des dizaines de fois au décor de films dont les intrigues portaient le plus souvent sur des trafics de toutes espèces, armes, cigarettes, ou drogue…

        Tanger était-il vraiment le refuge international qui seyait pour cette rencontre ?

        Mais au fait, pourquoi ne pas avoir invité à ce déjeuner des deux mondes Monsieur   Mélenchon,  natif de Tanger ?

        Avec en arrière-plan, le dossier de la bi-nationalité que les pouvoirs publics, complices d’un establishment à composantes multinationales, ont pris soin de protéger comme un secret d’Etat, l’avenir de la République Française est loin d’être assuré.

         Jean Pierre Renaud

 

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