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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 08:46

« Histoire coloniale, développement et inégalités dans l’ancienne Afrique Occidentale Française »

HESS – 2008 – Thèse de Mme Huillery

Notes de lecture critique

II

Chapitre 1 (p,19 à 71)

« Mythes et réalités du bilan économique de la colonisation française »

Lecture critique - Première partie


 

             Noter que le titre de ce chapitre est une démarque à la fois du titre d’un des nombreux ouvrages de l’historien Henri Brunschwig intitulé « Mythes et Réalités de l’Impérialisme colonial français »(1960), et d’un livre de Paul Bairoch intitulé «  Mythes et paradoxes de l’histoire économique » (1993).

            Noter que les mots ou phrases en caractères gras sont de ma responsabilité.


            L’auteure résume (Abstract)  tout d’abord son chapitre en écrivant :

            « Il passe en revue quarante ans d’écriture du bilan économique de la colonisation française et fait ressortir les acquis, les zones d’ombre et les zones d’oubli »… en indiquant que « Certains aspects du bilan économique ne sont d’ailleurs pas quantifiables et rendent impossible toute tentative de bilan comptable total des coûts et bénéfices de la colonisation. Mais d’autres aspects du bilan se prêtent davantage au dénombrement comme le poids des colonies dans le budget de l’Etat français, l’importance des apports métropolitains dans les dépenses de fonctionnement et d’équipement des colonies, ou encore l’ampleur des investissements publics, écoles, hôpitaux et infrastructures, dans les colonies. Ils n’ont pourtant pas fait l’objet, jusqu’à présent, que d’une quantification incomplète ou décevante. »


            Tel est donc l’objectif annoncé, modeste, étant donné la restriction faite au départ sur les difficultés de la quantification.

            L’auteure annonce qu’elle va passer «  en revue quarante années d’écriture du bilan économique de la colonisation française », mais à la lecture du chapitre 1, nous constaterons que les limites de cette période sont plutôt flottantes, ainsi que le contenu du concept de « bilan économique », tel qu’il est du reste annoncé plus haut.


          L’auteure développe sa réflexion dans une introduction au même chapitre.

         Référence est tout d’abord faite à la France-Afrique d’Houphouët-Boigny, en 1955, puis au discours de Dakar de Sarkozy, en 2007,  mais avant tout aux travaux de Jacques Marseille, lequel se demandait dans sa thèse parue en 1984 si : « Les colonies (avaient été) une bonne affaire pour la France, et concluait que non. »

         L’ambition déclarée de l’auteure est de lever la grande part d’ombre qui recouvre la réalité économique de la colonisation, notamment son financement, les investissements dans les territoires d’outre-mer et l’apport métropolitain dans ces investissements, un sujet qui a « représenté un secteur périphérique et marginal de la recherche historique », outre le fait que « l’histoire coloniale n’a tenu qu’une place marginale dans l’historiographie d’après 1960.

         L’auteure observe toutefois que « les travaux académiques dédiés à l’histoire coloniale depuis les indépendances se sont rapidement structurés autour de deux courants historiographiques de nature politique. Le premier courant, que l’on qualifiera d’ « anticolonial » insiste sur les méfaits que la colonisation a fait subir aux pays colonisés. « … face à ce premier courant s’est constitué un deuxième courant que l’on qualifiera d’« anti-repentance » et qui insiste pour sa part sur la générosité de la métropole à l’égard de ses colonies. »(p,22)

         L’auteure note : « L’argument récurrent utilisé par le courant anti-repentance concerne en effet l’investissement public effectué par l’Etat français dans les colonies sur recettes budgétaires métropolitaines, investissement qui représenterait un gain important pour les colonies et par symétrie une perte importante pour la métropole »… la colonisation aurait été, pour reprendre l’expression de Jacques Marseille, une « bonne affaire » pour les colonies plutôt que pour la métropole. Cette idée est reprise en force dans le dernier ouvrage de Daniel Lefeuvre… » (p,23)

         L’auteure observe que l’opposition entre les deux courants s’est radicalisée, « malheureusement au détriment de la rigueur historique et scientifique », alors qu’en même temps « la polémique au sujet du bilan colonial est sortie des sphères universitaires pour s’installer pleinement dans le débat public depuis le début des années 2000. » (p,24)


       « Face à cette politisation croissante du passé colonial de la France, nous proposons de revenir sur quarante ans d’écriture du bilan économique de la colonisation pour restituer l’état actuel des connaissances et en faire un inventaire critique. » (p26)… « Nous allons donc ici prendre connaissance des recherches effectuées et sonder le type de socle scientifique sur lequel elles étaient fondées. »

«  nous présenterons l’ensemble des connaissances que nous avons pu rassembler en deux catégories : 1) Coûts et bénéfices du point de vue de la France, 2) Coût et  bénéfices du point de vue des colonies » (p,26)

         Notons que dès les annonces de départ, il existe un certain flou sur le concept de bilan, et sur la définition d’un bilan du type « coûts et bénéfices ».

        L’auteure prend soin de préciser que sa revue historique ne se limitera pas à celle de l’Afrique Occidentale Française, alors que ses recherches ont porté sur cette ancienne Fédération coloniale.


      Le lecteur constatera par ailleurs dans les pages qui suivent,  que le titre de la deuxième partie aura changé et que la thèse sera passée du concept de bilan à celui du développement.


I - Coûts et bénéfices de la colonisation pour la France (p,29)

     A – Qu’est-ce que la France a gagné à la colonisation ?

     1)    De nouveaux débouchés commerciaux

     2)    Des approvisionnements de matières premières moins chères

     3)      Des placements de capitaux plus rentables

     « Examinons les preuves empiriques associées à chacun de ces trois arguments » (p,30)

      a)    Des débouchés commerciaux ?

     L’auteure valide l’analyse de Jacques Marseille sur le poids du commerce impérial dans le commerce extérieur de la France, avec la place importante de l’Algérie.

      b)    Un approvisionnement en matières premières à bas prix ?

     Pillage ou non des colonies en fonction d’un échange économique par définition inégal, ou paiement des matières premières au prix du marché mondial, ou même au-dessus, comme le soulignait Jacques Marseille ?

      L’auteure ne valide pas l’analyse Marseille et fait référence aux travaux en sens contraire de MM .Arghiri Emmanuel, Samir Amin, et André Vanhaeverberke, les travaux de ce dernier apportant un éclairage sur le cas du Sénégal.

      L’auteure conclut : « Les observations d’André Vanhaeverbeke sur l’évolution des termes de l’échange factoriels doubles entre le Sénégal et la France semblent plus solides, et un travail serait nécessaire à mener pour les généraliser à l’ensemble des produits importés par la France en provenance de ses colonies. » (p,34)

     Donc, à voir !

     c)       Des placements de capitaux rémunérateurs

    Trois sources sont citées : Catherine Coquery-Vidrovitch, Jacques Marseille, et la Cote Desfossés.

     L’auteure se réfère à nouveau à Jacques Marseille en indiquant que d’après son évaluation : « les capitaux privés auraient représenté ¼ de l’ensemble des capitaux français investis dans l’empire entre le début de la période coloniale et 1958, soit 6 384 millions sur un total de 25 743 millions de francs 1914. » (p,37), et en citant quelques chiffres de rentabilité capitalistique plutôt élevés, notamment en Afrique de l’Ouest en 1913.


       L’auteure conclut : «  Pour conclure sur les gains que la colonisation a permis à la France de réaliser, il ne semble donc pas, au vue de l’actif, que le bilan soit si négatif : les statistiques commerciales mettent en évidence l’apport d’indéniables débouchés commerciaux, les termes de l’échange factoriels doubles montrent que l’approvisionnement en matières premières a vraisemblablement été payé moins cher que ne l’aurait permis un prix prenant en compte les quantités réelles de travail incorporé dans les produits échangés, et l’étude des sociétés inscrites à l’Annuaire Desfossés indique que les placements outre-mer bénéficiaient de rémunérations très élevées. Au moins jusque dans les années 1950, les données empiriques confirment les prédictions formulées habituellement sur les gains de la colonisation pour la France. Ce n’est que dans la dernière décennie que certaines modifications du contexte colonial et international viennent les remettre en cause. Il parait plutôt étonnant dans ces conditions que l’histoire actuelle tende à ne retenir que cette idée que la colonisation n’a pas été avantageuse pour la France. Myopie des historiens limitant leur regard aux dix dernières années de la période coloniale ou existence d’un passif tel que les gains évoqués ci-dessus s’en seraient trouvés largement annulés ? «  (p,39)


      Question : s’agissant d’une thèse économique, il parait tout de même difficile de se contenter de ce survol proposé par l’auteure et de raisonner comme si la colonisation avait été un long fleuve tranquille et continu, entre les années 1900 et 1960, alors que l’histoire coloniale a connu au moins cinq étapes, la conquête, le premier conflit mondial, un entre-deux guerres instable, le deuxième conflit mondial, et la décolonisation postérieure à 1945.


     B – Qu’est-ce que la colonisation a coûté à la France ?

     L’auteure s’intéresse à nouveau à Jacques Marseille en rappelant que l’intéressé distinguait deux types de coûts, un coût direct, les transferts de fonds vers les colonies, et un coût indirect, constitué des effets pervers du détournement des marchés concurrentiels.

      a)    Les effets pervers du détournement des marchés concurrentiels 

      Il s’agit de l’analyse des effets pervers du régime protectionniste qui a régné en métropole et dans les colonies,  « un boulet entravant le processus de modernisation du capitalisme français », un régime douanier qui a par ailleurs sclérosé les exportations de la France.

    L’auteure propose quelques exemples de situations économiques qui ne convainquent pas dans un sens ou dans l’autre, en faisant le constat suivant :

     «  S’il est impossible de quantifier la perte indirecte qu’aurait ainsi connue l’économie française, il apparait aux vues des analyses effectuées, que le maintien de certains secteurs déclinants au détriment de secteurs plus prometteurs  a effectivement été une conséquence néfaste des relations économiques privilégies qu’entretenait la France avec son empire…L’argument tient plus généralement à toute forme d’arrangement visant à exclure la France d’une situation de véritable concurrence. » (p,42)


    Question : est-ce qu’une étude plus précise des cas de prospérité ou de déclin des exportations françaises n’aurait pas apporté plus de lumière sur cet indirect obscur ? Je pense au cas de l’importation du riz d’Indochine, entre les deux guerres, qui posa un problème de concurrence avec la production des céréales de métropole, mais d’une façon plus générale, il conviendrait de cibler l’analyse sur les poids lourds des échanges, l’Algérie tout d’abord, et l’Indochine.

        Pourquoi, puisqu’il s’agissait de l’AOF ne pas avoir apporté des précisions sur le marché des oléagineux, notamment sur l’arachide du Sénégal  (la loi du 6 août 1933) ?


     b. Les transferts publics de la France vers les colonies

     Nous sommes au cœur du sujet de cette thèse, quand l’auteur écrit :

     « Dans toutes les études que l’on trouve sur le coût de la colonisation pour la métropole, l’importance des transferts publics effectués par la France vers ses colonies occupe la quasi-totalité de la place. Comme nous l’avons rappelé dans notre introduction, le courant anti-repentance a largement fondé son argumentaire sur la participation importante des contribuables français aux dépenses d’équipement et de développement dans les colonies.

      La question que nous devons avoir en tête désormais est de savoir si cette contribution a vraisemblablement dépassé les gains économiques que la France a retirés de la colonisation à travers les débouchés économiques, l’approvisionnement  à bas prix et le placement des capitaux. Il est donc nécessaire de se livrer à un exercice comptable pour évaluer le montant des capitaux publics français qui ont été apportés par la métropole pour subvenir aux besoins des colonies. » (p,42)


     J’ai souligné en gras les mots qui comptent à mes yeux, les contribuables français, les gains économiques, le montant des capitaux publics, tout en notant que les gains économiques n’ont pas encore été chiffrés, faute souvent d’une quantification difficile sinon impossible, comme l’a souligné l’auteur dans son introduction.

    L’auteure limite son analyse aux « capitaux publics » et met en cause l’absence des données actuelles en indiquant :

     « Pourquoi a-t-il été donc nécessaire dans le cadre de notre travail de refaire cet exercice de collecte de données à partir des comptes définitifs des budgets  coloniaux ? 

     Nous allons voir que les analyses qui ont été effectuées dans le cadre de ce programme de recherches des années 1970 n’ont pas permis de répondre totalement à la question du coût direct de la colonisation pour la France. » (p,42,43)

     L’auteure relève trois faiblesses, l’absence de chiffres postérieurs à 1940, le manque de différenciation de l’analyse entre flux de capitaux privés et publics, et entre territoires, et dans les capitaux publics, l’absence de différenciation entre emprunts publics et subventions.

    L’auteure précise plus loin  qu’il s’agit des comptes définitifs de l’AOF, mais elle s’appuie à nouveau sur le résultat des recherches de Jacques Marseille et de Catherine Coquery-Vidrovitch pour récapituler les données relatives aux flux de capitaux de l’empire, en précisant que ces travaux ne portaient que sur la période 1900-1940.

    L’auteure cite les travaux de François Bobrie et ceux de Catherine Coquery-Vidrovitch dont elle donne les résultats,  tout en les mettant en doute.

    D’après Mme Coquery-Vidrovitch « le total des équipements financés par les fonds publics métropolitains entre 1905 et 1938 est de 220 millions de francs 1914, soit 6 millions par an en moyenne. De l’avis de l’auteur, c’est en tout état de cause fort peu. Cette somme permet de chiffrer à 13% la part métropolitaine dans le total des équipements financés sur fonds publics entre 1905 et 1938 en AOF. »…. Ceci amène Catherine Coquery-Vidrovitch à conclure que l’AOF a très largement assuré elle-même le financement de son propre équipement. » (p,46)

    L’auteure note que cette analyse s’arrête malheureusement en 1938, et que les évaluations faites se révèlent encore optimistes par rapport à ses propres recherches :

     « En outre, nous pouvons déjà avouer que les données dont semble disposer Catherine Coquery-Vidrovitch ne correspondent pas bien avec celles que nous avons collectées nous-mêmes… », entre autres, parce que son étude « ne permet pas de distinguer entre les subventions et les prêts accordés par l’Etat français. » (p,47)

     L’auteure note à juste titre :

   « A partir de 1946, les transferts de fonds publics ne sont plus des prêts mais des subventions, qui selon Jacques Marseille couvraient une grande partie des dépenses d’équipement : 66% pour l’Algérie en 1954, 72% pour les territoires d’outre met à la même date… Toujours est-il que l’importance des sommes allouées par le budget métropolitain aux territoires entre 1946 et 1958 permettait, au niveau de la balance des paiements de l’outre- mer de compenser le déficit commercial vis-à-vis la métropole et des pays étrangers. Ceci avait été souligné par François Bloch Lainé examinant l’économie générale de la zone franc dans les années 1950. » (p,48)


     Tout à fait ! Le livre de l’intéressé « La Zone Franc » fournit tout un ensemble de démonstrations chiffrées de cette situation, et la phrase de l’auteur:

    « Au niveau comptable, les transferts publics de la métropole vers son empire dans les années 1950 étaient donc à peu près équivalents aux recettes que la France a engrangées grâce à ses excédents commerciaux avec son empire. » (p,48) mériterait d’être validée, afin de déterminer la nature des deux types de mouvements.

     Le fait que les colonies aient eu la possibilité d’acheter en métropole ou à l’étranger, au-delà de leur capacité financière, serait bien la preuve que le contribuable français payait en définitive l’addition, grâce aux transferts de fonds publics, c’est-à-dire les subventions du FIDES, comme nous le verrons à l’occasion de l’examen du chapitre 2.

     Ce type d’analyse montre bien qu’il est difficile en effet, sur le plan historique, d’additionner des chiffres dans une continuité de système qui n’a pas existé, et sans définir chaque fois le contenu des concepts utilisés.


     L’affirmation d’après laquelle :

     « Le coût net des colonies pour la métropole n’est donc pas calculé…La part de la France dans les dépenses publiques d’équipement des pays d’outre-mer reste donc essentiellement inconnue. » (p,49)

     ne parait pas couvrir la réalité historique.


     Questions : 1 - Est-ce qu’il n’aurait pas été intéressant que l’auteur nous éclaire sur le contenu et l’évolution des deux balances du commerce et des paiements France-AOF, compte tenu de l’objectif principal de sa thèse, précisément le bilan économique France-AOF, en distinguant les grandes périodes de la chronologie coloniale, avant 1914, la guerre 14-18, l’entre-deux guerres de 1919 à 1939, la deuxième guerre mondiale, 1945- 1960, date des indépendances ?

        En ne prenant pas ce chemin, cette thèse souffre d’une première fragilité, d’autant plus qu’un des objectifs principaux de ce chapitre est précisément de contester, sur un plan général,  la thèse qui était celle de Jacques Marseille sur les conditions d’équilibre des balances coloniales.

       2 - Est-ce qu’il n’aurait pas été de bonne gouvernance scientifique de définir, tout en les récapitulant par période et par nature, les emprunts de l’AOF, garantis par l’Etat ou accordés par le Trésor ? Comme a l’air de le penser l’auteur, en indiquant pour chaque emprunt la valeur nominale et la valeur de remboursement ?

    A supposer que cette hypothèse soit la bonne, la dépréciation calculée correspondrait bien à une subvention déguisée de la métropole, non pas des contribuables mais des porteurs d’obligations. (voir page 47)

      Le même type de question technique est à poser en ce qui concerne les avances dont le contenu et le déroulé historique mériteraient d’être décortiqués, si cela n’a pas déjà été fait, mais nous reviendrons sur ce sujet dans l’examen du chapitre 2.

    3Il conviendrait tout de même de rappeler que la loi du 13 avril 1900 interdisait toute subvention publique aux colonies, et que parallèlement, en l’absence d’une Fédération d’AOF créée en 1895, intégrée dans la zone franc de l’époque, et sans la garantie de la métropole, aucun emprunt n’aurait pu être honoré.

        Il est évident que cette interdiction éclaire les calculs qu’a effectués Catherine Coquery-Vidrovitch.

    4 - Est-ce que l’introduction d’un système monétaire moderne et commun à toute l’AOF, avec la possibilité nouvelle d’emprunter des fonds sur le marché ne représentaient pas une aide indirecte dont le prix était difficilement mesurable ?

     En conclusion de l’examen de ce premier point, il est difficile de partager les appréciations de l’auteur lorsqu’elle écrit :

      « Nous voyons donc à l’issue de cette revue de littérature que le coût que la colonisation a fait peser sur les finances publiques françaises reste encore aujourd’hui indéterminé et en proie à une vaste entreprise de désinformation. »


     « Désinformation » ? Vraiment ?

        Il est loin d’être assuré que « la revue de littérature » en question ait permis d’y voir plus clair dans le bilan économique proposé : bilan ou littérature ? 


Jean Pierre Renaud

 

 

 

 

 

 

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